Synérèse

remarquer que par la rime, le « poète pieux» est lié « aux Dieux » ; cependant il n’est pas pieux dans le sens religieux, mais dans le sens de l’art et de la création poétique. La distinction est soulignées par la diérèse « pi-eux », distincte de la synérèse « Dieux ». On remarque encore que par cette recherche d’évasion créatrice, le poète s’isole de ses semblables. Il se retrouve solitaire semblable à Lucifer, ange banni du Paradis pour avoir voulu égaler Dieu. CONCLUSION En analysant les 3 axes

|Rappel le croassement du crapaud ⋄ Harmonie imitative | |Périphrase « poète tondu » (v.9) |Recrée l’analogie entre le poète et le crapaud. | |Synérèse « poète » (v.9) |Mot original pour poète original. | |Paronomase « sans aile » (v.9) ~ sans elle |Suggère de façon subtile que la jeune femme va le quitter.

d’énonciation Futur : Conditionnel : temps du doute / de la prudence Valeur de modes utilisés : indicatif, subjonctif, impératif, conditionnel Etude poétique : Versification : mesure des vers (alexandrins) – diérèse (séparation de sons) – synérèse (inverse) – strophes - Sonorité des rimes : pauvres (1 son commun) – suffisantes (2 sons) – riches (3 sons) – féminines en e – masculine Disposition des rimes : plates ou suivies( AABB) – croisées (ABAB) – embrassées (ABBA) | | Allitérations :

pièce. Par exemple il peut avoir envie d’une comédie, d’une tragédie, ou bien d’une farce et sait donc quelles émotions vont lui envoyer l’acteur. c. Le langage de l’acteur est aussi artificiel c’est-à-dire qu’il doit parler en vers, diérèse ou synérèse, ce qui est peu naturel par rapport à la façon de parler des spectateurs. L’auteur avant le XIX° siècle doit écrire en fonction du genre. Il aura une écriture différente pour la tragédie, la farce et la comédie. Même le théâtre n’est pas le même

placé devant une voyelle. Quand deux voyelles se suivent chacune d’entre elles peuvent être annoncées distinctement pour allonger le décompte syllabique. C’est la diérèse. A l’inverse, lorsque deux voyelles ne forment qu’une seul syllabe, on parle de synérèse. Les vers les plus utilisés sont les alexandrins (12 syllabes), le décasyllabe, l’octosyllabe, et l’hexamètre. B) Les strophes C’est un ensemble de vers structurés. On distingue la strophe de deux vers, un distique, trois vers, un tercet, un quatrain

est une chute, savamment orchestré, préparé dans le sonnet traditionnel. Sonnet en octosyllabes au lieu du décasyllabe ou de l'alexandrin habituel, avec un vers qui pose problème « Vois-le, poète tondu, sans aile, »o qui fait neuf pieds sans la synérèse très malsonnante de poè-te. Vers bancal de toute façon, comme l'animal et celui qu'il représente. La syntaxe est elle aussi déroutante : - par des phrases brèves, nominales, juxtaposées - par des phrases coupées par les points de suspension

Horreur!! - Horreur pourquoi ? »). => Parallèle avec L'Albatros de Baudelaire : exclusion du poète par la société. Le « sans aile » du vers 9 fait allusion au vers 16 de L'Albatros : « Ses ailes de géants l’empêchent de marcher ». * Enfin la synérèse placée sur le mot « Poète » dévalorise encore celui-ci. Conclusion Le poème Le Crapaud de Corbière est donc un autoportrait dérisoire du poète à travers ce double du poète qu'est le crapaud. Le symbole du crapaud, la syntaxe volontairement

les mortels pour les hommes ; un fer pour une épée ; une voile pour un navire). »b) Notions de poétique et de linguistique indispensables1. Trope2. Isotopie 3. Signifiant, signifié, référent4. Connotation et dénotation5. Allitération et assonance6. Synérèse et diérèse7. Rejet et enjambement8. Césure9. Sonnet

constitué de douze syllabes pour chaque vers, ce sont donc des alexandrins. Rime: a a a a b b a b b b b a a a (rime embrassé pour les deux quatrain) (nous remarquons aussi que pour le premier tercet (v.11) Baudelaire utilise une synérèse sur « encor » qui a pour but d'atténuer le nombre de syllabe à deux au lieu de 3 pour former un alexandrin.) {text:soft-page-break} L'énonciateur est bien présent dans ce poéme, avec l'utilisation de pronom personnel à la première personne (v

mais sont capable d’éclairer les vivants. Il y a une allusion à Samson, dans « poète tondu » au vers 9. C’était un personnage biblique qui tient sa puissance de sa chevelure, coupée par Dalila. Le poète tondu n’a donc plus sa puissance. Enfin la synérèse placée sur le mot « poète » dévalorise encore celui-ci. Le son est agressif et peu noble. Conclusion : Corbière s’inscrit ici dans une tradition, celle du sonnet tout en parvenant à montrer qu’il a une place à part, qu’il en est exclu ou s’en exclu