Synesthesie Baudelaire

animaux par l’auteur A. La nuit qui s’en va « Frais et blêmes éclats » / lumière se lève et se voit à travers les arbres / « ailes » ailes de la nuit qui s’en va / métonymies (« ailes », « haleines ») / oxymore (« blêmes éclats ») B. Des synesthésies que seul le poète comprend Tout dans la nature correspond / poète comprend le langage des fleurs / parle avec animaux / « cascade »  chevelue de la déesse / « cime argentée »  lumière qu’elle amène avec elle Axe III : La course après le

LXXXVI PAYSAGE Tiré des Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire Section « Tableaux parisiens » ● Comment faire un commentaire ? ○ Lectures successives 1) Trouver l’idée directrice : poème descriptif et onirique 2) Composition du texte : ▪ 1ere partie (vers 1 à 4) : introduction, annonce du projet du poète (églogue : tableau « parfait » inspiré de l’antiquité). ▪ 2eme partie (vers 5 à 8) : situation du poète : il contemple le monde du haut de sa mansarde. ▪

C. Baudelaire, « Un Hémisphère dans une chevelure » (Le Spleen de Paris, 1862) Lecture analytique « Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêve le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? » Baudelaire Lettre à Arsène Houssaye. En 1862, Baudelaire a conscience qu’il a atteint les limites du vers et qu’il

chevelure de feu » et une « taille de loutre ». Il fait ainsi de sa femme un microcosme, en lui attribuant une ou plusieurs images mélioratives. Breton lui rend de la sorte un hommage des plus élogieux. Nous remarquons que Charles Baudelaire élabore aussi de nombreuse synesthésie en parlant de sa maîtresse Jeanne. En effet, les yeux fermés mais les sens en alertes, il s’imagine de magnifiques paysages exotiques ou tout est « chaleureux, savoureux, vigoureux et heureux » à partir du parfum de son amante

la hantise. Par conséquent à travers son œuvre, Baudelaire sera à la recherche de l’idéal qui se caractérise par l’amour, la quête de l’infinie, la beauté de la synesthésie (association correspondance de sensations de natures différentes). Mais le poète est assez instable, il sombre dans l’ennui, ce qu’il considère le mal absolu, la débauche (amour physique) -Introduction commune aux quatre textes : -Auteur : Charles Baudelaire. -Nom de l’œuvre : Les Fleurs du

Baudelaire « L’invitation au voyage » Introduction Comme le suggère la troublante alliance du titre, Les Fleurs du Mal, Baudelaire dans ce recueil poétique publié en 1857, oscille entre deux « postulations simultanées, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan ». Il apparaît ainsi déchiré entre la bestialité et la spiritualité, le spleen et l’idéal, dans la première section des Fleurs du Mal. Dans « L’invitation au voyage », c’est le versant Idéal qui est concerné. Dans ce poème dédié peut-être à

haleines.- « Frais et blêmes éclats » = lumière qui se lève et qui se voit à travers les arbres (« frais » car il fait froid à l’aube). C’est un oxymore : « blêmes éclats ».-> Tout dans la nature correspond -> seul le poète comprend ces synesthésies.- Le poète comprend ainsi par exemple le ‘langage des fleurs’ : « une fleur qui me dit son nom ». Il parle aussi avec les animaux (« coq » à qui il dit que l’aube arrive = contraire).- Cascade = chevelure de la déesse (personnification avec « s’échevela

harles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l'un des poètes les plus célèbres du xixe siècle : en incluant la modernité comme motif poétique, il a rompu avec l'esthétique classique. Aujourd'hui reconnu comme un écrivain majeur de l'histoire de la poésie mondiale, Baudelaire est devenu un classique. Barbey d'Aurevilly a vu en lui « un Dante d'une époque déchue »1. Au travers de son œuvre, Baudelaire opère une transformation radicale

ailes, haleines. - « Frais et blêmes éclats » = lumière qui se lève et qui se voit à travers les arbres (« frais » car il fait froid à l’aube). C’est un oxymore : « blêmes éclats ». -> Tout dans la nature correspond -> seul le poète comprend ces synesthésies. - Le poète comprend ainsi par exemple le ‘langage des fleurs’ : « une fleur qui me dit son nom ». Il parle aussi avec les animaux (« coq » à qui il dit que l’aube arrive = contraire). - Cascade = chevelure de la déesse (personnification avec

l’adjectif « velouté » appliqué à la lumière de la lune. Ce rapport établi entre le sens de la vue et celui du toucher précède celui que fera Baudelaire dans son poème Correspondances. Une allitération en « m » confère une grande musicalité à l’image poétique de la lumière comme mer « immobile ». La lumière est comparée à de l’eau ce qui fait encore appel aux synesthésies ; de plus cette image est paradoxale car la mer normalement toujours en mouvement est ici immobile : « cette mer immobile de lumière »