Syr-Daria

les plaines et les deltas alluviaux de grands fleuves. Ce sont ces deux grands fleuves qui sont concernés dans la catastrophe de la mer d'Aral. Il y a l'Amou Daria qui alimente la mer et mesure 2500 km. Il a un débit à mi-parcours d'environ 2000 m³ par seconde. L'essentiel de l'eau provient du Tadjikistan à plus de 80 % du débit. Et le Syr Daria qui est contrôlé par le Kirghizistan représentant 74 % du débit. Dans les années 1960, le lac d’Aral, communément appelé « Mer d’Aral » était le quatrième lac

en plus d’une zone aride, donc avec une évaporation importante. Plans de réaménagement : Projet de canalisation des eaux de la mer rouge vers la mer morte. On peut aussi évoquer le cas de la mer d’Aral, alimentée par deux fleuves, le Syr Daria et l’Amou Daria, dont les eaux ont servies sous l’URSS à une politique de développement de l’agriculture intensive (coton, riz), vue comme une solution à la pauvreté. Mais on n’a pas réfléchi au fait que ce sont deux cultures qui consomment énormément d’eau

d’Asie centrale, partagée entre le Kazakhstan au nord et l'Ouzbékistan au sud. Elle se serait formée à l’origine par un lien avec la mer Caspienne, aujourd’hui disparu. Jusqu’aux années 1960 elle était alimentée par les grands fleuves de l’Amu-Daria et du Syr-Daria qui prennent respectivement leur source au Kirghizstan et à l’extrême est de l’Afghanistan, tous deux très proches de la frontière chinoise. La mer couvrait alors une surface de 68000 km². Depuis 1989, on a constaté sa séparation en deux entre

l'eau - La mer d'Aral document 1 : Le Syr Daria et l'Amou Daria sont deux fleuves au débit impressionnant qui prennent naissance dans les hautes montagnes d'Asie centrale ; le premier dans les Tian Chan, le second dans le Pamir. Après avoir traversé les déserts du Kyzilkoum et du Karakoum, ils se jettent dans la cuvette de la mer d'Aral où règne une forte évaporation. La culture irriguée du coton était traditionnelle notamment dans la vallée du Syr Daria. L'année 1959 est une date capitale avec

donc propriétaires des ces terrains (millions d’hectares). Le climat désertique empêchait cependant la culture trop importante (manque d’eau) ; l’irrigation s’imposait. Ils trouvèrent leurs ressources d’eaux dans les fleuves d’Amou-Daria d’une capacité de 78 km3 et du Syr-Darya d’une capacité de 36 km3, qui ceux-ci se jette dans la mer d’Aral[4]. En échange de ces exploitations, les soviétiques donnèrent aux fournisseurs d’eau du pétrole et du gaz. Ces fleuves leur paraissait inépuisable mais la surexploitation

monde, la mer d’Aral, un lac d’eau salée d’Asie central, s’est dévidée peut à peu pendant plus de vingt ans. Suite à un développement intensif de l’agriculture et à une exagération des irrigations, les deux lacs qui l’approvisionne(le Syr Daria et l’Amou Daria) se sont asséchées petit à petit et ont donc entrainé avec eux une crise de l’eau en Asie centrale. La Mer d’Aral a perdu plus de 50% de sa superficie et 75% de son volume. Cette forte diminution d’eau à emmener avec elle de nombreuses

et le Kazakhstan. Alors que s'est t-il réellement passée ? Tout d'abord, la mer d'Aral situé au sud du Kazakhstan a un climat plutôt semi-aride avec de faibles précipitations. Les deux principaux fleuves qui l'alimentent sont : l'Amou-Daria et le Syr-Daria. Ils prennent leurs sources principalement des hautes montagnes. De grands glaciers et la fonte d'eau alimentent aussi les principaux cours d'eau d'Asie centrale. La catastrophe a eu lieu entre 1960 et 2008. En 1960, la mer d'Aral couvrait

s’infiltre dans le sol, dissout au passage des sels minéraux qui se déposent ensuite, par capillarité, à la surface du sol en raison de l’évaporation. La salinisation conduit, dans un premier temps, à la baisse des rendements. Ainsi, les eaux du Syr-Daria et de l’Amou-Daria, chargées en sel, provenant de l’irrigation en amont, ont conduit au triplement de la salinité de l’Aral depuis 1960. Les problèmes sont, aussi, d’ordre quantitatif. Un tiers de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable et

le Kazakhstan au Nord et l'Ouzbékistan au Sud, la mer d'Aral qui couvrait en 1960, 68 000 km2 soit l’équivalent de deux fois la Belgique, a perdu aujourd’hui plus de la moitié de sa surface (30 000 km2). Alimentée par deux fleuves, le Syr Daria et l’Amou Daria elle s’est scindée en deux parties inégales en 1989 formant la Petite mer au Nord et la Grande mer au Sud. Le volume d'eau a baissé de plus de 75 % et le taux de salinité a triplé depuis 1950 atteignant aujourd’hui 30 g/l. L’assèchement de

importantes catastrophes environnementales du XXI ème siècle. Qu’est ce que la mer d’Aral et où se situe-t-elle ? La mer d’Aral est en faite un lac ; un lac salé d’Asie Centrale dans une région aride alimenté par les puissants fleuves Amou-Daria et Syr-Daria. En 1960 alors que la mer d’Aral était placée quatrième plus grand lac de la planète, avec une superficie de 67 300 km2, soit l’équivalent de 2 fois la Belgique. Désormais la presque totalité de son bassin est à sec. Les activités qui en dépendaient