Syr-Daria

quartiers aisés à l’échelle d’un pays. L’eau est au cœur de nombreux conflit comme sur le rio Grande, sur l’Orange, sur le Syr-Daria, sur le Danube, …. Certains pays utilisent beaucoup plus d’eau que d’autre comme

entre plusieurs pays : Il existe 200 bassins fluviaux de ce type dans le monde. 1/3 seulement de ces fleuves sont réglementés et seuls quelques uns ont un statut international. Amou Daria : Depuis plus de cinquante ans dure un conflit concernant l’utilisation de l’eau des deux fleuves Amou Daria et Syr Daria, qui alimentent tous deux la mer d’Aral. En ce qui concerne la distribution de cette denrée, tous les pays alentours (Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan et Turkménistan) sont dépendants

d’eau. 60% des réserves d’eau sont concentrées dans une dizaine d’états du monde : brésil, Canada, Islande, Norvège. 600 millions d’êtres humains manquent d’eau potable. Guerre de l’eau : le Columbia, le Colorado, nappes sahariennes, le Danube, le Syr Daria, le Gange, le Zambèze, le Mékong, le Sénégal, le Nil ... La mer d’Aral S’assèche, c’est un bouleversement écologique et économique dans les régions voisines. L’Ouzbékistan est une grosse ressource d’eau (Russie, ...). Le Mékong assure l’approvisionnement

des usages du Syr-Daria et de l’Amou-Daria, dont la surexploitation a conduit au désastre environnemental de la disparition de la mer d’Aral ; dans le bassin du Nil, où l’Égypte a longtemps usé de rhétorique belliqueuse pour souligner son opposition aux projets éthiopiens de développement du Nil bleu, sont les foyers de tension les plus connus, mais il y en a d’autres, où parfois la violence éclate et provoque des morts : le Cauvery déjà évoqué, les rivières Syr-Daria et Amou-Daria en Asie centrale

L’Asie centrale comprend essentiellement les cinq anciennes républiques soviétiques : l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Les ressources en eau dépendent de deux fleuves essentiellement : le Syr-Daria et l’Amou-Daria qui naissent respectivement dans les Monts célestes et au Pamir ou et qui vont se jeter dans la Mer d’Aral. A l’époque soviétique, la répartition des eaux se décidait tout naturellement à Moscou. Le problème est classique comme on l’a déjà

jour, de septembre à mi-novembre pour un salaire de 4 centimes d’euro le kilo, s’entaillant les doigts sur les fibres coupantes. Elle réclame énormément d’eau qui vient de la fonte des neiges du Pamir et des retenues effectuées sur le fleuve Syr-Daria. Ces retenues ont bloqué le fleuve, l’empêchant d’alimenter la Mer d’Aral qui peu à peu s’est vidée. La disparition de cette mer est une catastrophe humaine et écologique. Quittant l’Ouzbékistan et ses grands champs irrigués l’auteur arrive en

monde ? (Cf. 2)) 1.2) Une mer sacrifiée au coton Questions p91 4) Causes de l’assèchement : Ouzbékistan = 6° producteur mondial coton (« or blanc » = ½ surfaces cultivées) consomme de 7000 à 29 000 l d’eau pour 1 kg = prélèvement des eaux de l’Amou Daria pour irriguer les champs. Superficies irriguées x2 en Asie centrale entre 1950 & 1990. Agriculture utilise + de 80% de l’eau disponible. 3 Géo 2 A) Gérer les ressources terrestres (14h) 5) Le coton, un choix préjudiciable : Choix d’une plante

l'irrigation d'une agriculture intensive dans la Pampa épuise les ressources de l'Argentine. Autre exemple, la mer d'Aral a commencé son reflux au cours des années 60, parce que les planificateurs soviétiques avaient détourné les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria pour irriguer le coton. De 1960 à 1990, la zone irriguée est passée de 3,5 à 7,5 millions d'hectares et la région est devenue le quatrième producteur mondial de coton. Mais, dans les années 80, la mer d'Aral a reçu 10 fois moins d'eau qu'en

prélèvent 96 % des eaux du fleuve! b) Le renforcement des déséquilibres entre les Etats Les équipements permettent de satisfaire une demande très forte. Le projet GAP en Turquie, les équipements en Amérique du Nord (Colorado, Columbia) ou en Asie (Syr et Amou Daria, barrage des Trois Gorges) ont des effets contradictoires : parfois, ils créent une surabondance de la ressource qui favorise le développement de vallées entières avec leurs équipements (voirie, santé, écoles... par exemple en Egypte) selon des

Conséquences : disparition du couvert végétal et intensification de l’érosion éolienne. De la même façon, la politique agricole menée en URSS par Staline dans les années 1930 s’est traduite, entre autre, par le détournement des eaux du Syr Daria et de l’Amou Daria. Conséquences : recul inexorable de la mer d’Aral et progression du désert en Asie centrale La gestion des risques est une opération en trois temps : prévoir, prévenir et gérer. Cependant, toutes les populations ne sont pas égales face