Syr-Daria

Canton Les autorités soviétiques, pour développer l'agriculture dans les steppes arides d'Asie centrale, ont construit dans les années 60 de vastes canaux d'irrigation le long des deux principaux fleuves alimentant l'Aral, l'Amou-Daria en Ouzbékistan, et le Syr-Daria au Kazakhstan. Dès le début des années 70, l'eau s'était retirée des principaux ports et à la fin des années 80, ce qui fut le quatrième plus grand lac au monde n'était plus que l'ombre de lui-même, divisé en deux entre un "petite"

états/maîtrise de ressources partagées) ou de catastrophes naturelles (Mer d’Aral). Mer d’Aral : Au début des années 1960, les économistes soviétiques décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria sont détournés pour irriguer les cultures (Canal du Karakoum). Elle a perdu 14 mètres de profondeur et 60 % de son volume. En 2005 elle a perdu les 3 quarts de sa superficie. Ces problématiques de surexploitation ou de ressources frontalières

de coton. « L'or blanc » occupe la moitié des superficies cultivées et représente une ressource importante pour le pays. La culture du coton exige de la chaleur et 7 000 à 29 000 litres d'eau pour un kilo de coton. On pompe l'eau de l'Amou-Daria et du Syr-Daria. 5. On a décidé cette culture dans une zone désertique très chaude avec l'une des plantes qui nécessite le plus d'eau pour sa croissance. Il faut 7 000 à 29 000 litres d'eau pour la culture d'un kilo de coton contrairement aux 900 litres

large Petite mer d’Aral en eau l douce et delta du Syr Daria Ce barrage a été réalisé par les autorités du Kazakhstan, pays riche de sa production d’hydrocarbures. Il a permis de couper en deux l’ancien fond marin, la plus grande partie va rester à sec, c’est la partie qui revient à l’Ouzbekistan, pays pauvre. Le barrage de Kok-Aral permet à une petite Mer de redevenir progressivement un plan d’eau douce en stockant les apports du Syr Daria. Document 6 : La situation économique et sanitaire

: travail intensif). Il lance aussi une politique de grands travaux et de projets servant la propagande et visant à démontrer la supériorité du système soviétique (par exemple, faire pousser du coton dans une zone aride entre les fleuves Syr Daria et Amou Daria, malgré les problèmes environementaux graves que cela provoque, tels que l'assèchement de la Mer d'Arral). L'industrie d'armement connaît également une forte croissance (la course aux armements représente environ 15 % du PNB), toujours dans

aussi bien les pays du nord mais aussi les pays du sud. Cela se traduit par le fait qu’il y a beaucoup d’aquifères qui ne se renouvellent plus. Assèchement de nombreuses ressources en eau : Mer d’Aral (des fleuves qui s’y jettent comme la Syr Daria et l’Amor Daria sont pompés). Ressources aquatiques. Phénomène comme les courants marins (El nino). Il est prévu qu’en 2050, 1 Ma d’habitants seraient concentrés dans des régions en déficit (privées d’eau). Des défis d’ordre qualitatif. -Problèmes

alimentaient la mer d’Aral ont abouti à un désastre écologique sans précédent. Au Kazakhstan, une mer a failli mourir et tuer la population. [pic] L’inconscience humaine Autrefois, la mer d’Aral était alimentée par deux grands fleuves, le Syr-Daria et l’Amou-Daria qui maintenaient la mer à un niveau stable. De 64 000 Km², il n'en reste aujourd'hui qu'environ 30 000 Km². Au début des années 60, les économistes soviétiques, soucieux de rentabilité, décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan

L'intensification de l'irrigation (les surfaces irriguées ont doublé entre 1950 et 1990) au profit du coton (40% des superficies nouvelles ; plus de la moitié des terres cultivées en Ouzbékistan) à partir de l'Amou-Daria et du Syr-Daria (« branchement » spectaculaire sur l'Amou-Daria visible sur le document 6 ; étendues en vert le long des deux fleuves sur le doc 8.) ont privé la mer d'Aral de ses approvisionnements en eau et provoqué son assèchement (évolution des rivages sur le doc 8). 5) La culture

désert. Les aménagements hydrauliques nécessaires pour l’irrigation menacent d’épuisement et de pollution les ressources en eau : en Asie Centrale, la mer d’Aral a perdu 60% de son volume de 1960 à 2007 à cause des prélèvements sur les fleuves Syr-Daria et Amou-Daria (68000 km² à 17000 km²). De l’Algérie à l’Egypte plus le Soudan, les pays d’Afrique du Nord utilisent plus de 50% de leur ressource en eau disponible. C’est aussi le cas du Proche Orient. 6°) Compléter le croquis : régions

prélèvent 96 % des eaux du fleuve ! Le renforcement des déséquilibres entre les Etats Les équipements permettent de satisfaire une demande très forte. Le projet GAP en Turquie, les équipements en Amérique du Nord (Colorado, Columbia) ou en Asie (Syr et Amou Daria, barrage des Trois Gorges) ont des effets contradictoires : parfois, ils créent une surabondance de la ressource qui favorise le développement de vallées entières avec leurs équipements (voirie, santé, écoles... par exemple en Egypte) selon des