Talaat Pacha

parti organise, sous le commandement du ministre de l'Intérieur Talaat Pacha, une politique de déportation et de massacre contre les Arméniens ottomans, politique appelée génocide arménien, faisant entre 800 000 et 1 500 000 morts selon la majorité des historiens, et entre 300 000 et 500 000 victimes selon l'État turc actuel, qui refuse le terme « génocide » et préfère plutôt parler de massacres[8]. La culpabilité de Talaat, Enver Pacha et autres dirigeants Jeunes-Turcs, a bien été reconnue par la

du génocide B- la justice internationaleDiapo 6 : Le procès des responsables du génocide : le procès des unionistes (1919 – 1920) A Istanbul : procès des dirigeants du CUP1er novembre 1918 : Talaat Pashah (Grand Vizir), Enver Efendi (ministre de la guerre), Djemal Pacha (Ministre de la marine) ainsi que d’autres unionistes Behaeddin Shakir (fondateur du CUP), Nazim Efendi (ministre de l’éducation) ils s’enfuient tous vers Constantinople (12 en fuite en tout) Le premier

revient au pouvoir par un coup d'état en janvier 1913, après l'avoir perdu en été 1912, donc avant les Guerres Balkaniques. Le gouvernement Jeunes -Turcs était alors dirigé par un triumvirat composé de Talaat Pacha, premier ministre et grand vizir, d'Enver Pacha, ministre de la guerre et de Djemal Pacha, ministre de la marine, c'est ce triumvirat qui, plus tard commanditera le génocide. Ce mouvement est surtout composé de turcs balkans, des personnes touchées par les pertes des territoires balkaniques

noyau du parti organise, sous le commandement du ministre de l'Intérieur Talaat Pacha, une politique de déportation et de massacre contre les Arméniens ottomans, politique appelée génocide arménien, faisant entre 800 000 et 1 500 000 morts selon la majorité des historiens, et entre 300 000 et 500 000 victimes selon l'État turc actuel, qui refuse le terme « génocide » et préfère plutôt parler de massacres4. La culpabilité de Talaat et autres dirigeants Jeunes-Turcs, a bien été reconnue par la justice

terribles (soif, faim, chaleur, épuisement) ou les massacres de masse. 3. Selon le doc. 1 page 26, comment le gouvernement ottoman justifie-t-il ce génocide? Selon ce document, le gouvernement ottoman (représenté par son ministre de la guerre, Enver Pacha) le justifie en affirmant que les Arméniens vivant en Turquie sont des « ennemis intérieurs » qui mettent en danger le pays. Il les compare même au « microbe de la peste » que l’Empire ottoman, comme un être humain, doit éliminer pour assurer sa

met en place. Les soldats arméniens n’ont plus le droit d’utiliser des armes, puis par la suite d’être au front. Quelques temps après, a lieu un évènement majeur du Génocide des Arméniens : la rafle du 24 avril 1915. Le ministre de l’Intérieur Talaat Pacha ordonne que tous les intellectuels arméniens (médecins, artistes, enseignants,) soient arrêtés pour être ensuite déportés vers des camps de concentration. Lors de cette rafle, il y sera arrêté environ 250 Arméniens. Puis le lendemain, plus de 500

russe, et les Arméniens de l’Empire ottoman, citoyens turcs, sont engagés dans l’armée turque. L’Arménie se retrouve dans les deux camps, et redevient peu à peu un champ de bataille. A la suite d’une défaite face aux russes, ils seront accusés par Talaat Pacha, leader des Jeunes-Turcs, et les autres membres, de sympathie avec eux, étant de la même religion. Ce n’est en fait qu’une ruse pour continuer leur homogénéisation et exterminer ce qui restait des Arméniens dans l’Empire, en profitant de l’inattention

pour les Arabes. Les «Jeunes-Turcs» veulent se démarquer des «Vieux-Turcs» qui, au début du XIXe siècle, s'opposèrent à la modernisation de l'empire. Ils installent au pouvoir un Comité Union et Progrès (CUP, en turc Ittihad) dirigé par Enver pacha (27 ans), sous l'égide d'un nouveau sultan, Mohamed V. Ils donnent au pays une Constitution... ainsi qu'une devise empruntée à la France: «Liberté, Égalité, Fraternité». Ils laissent espérer un sort meilleur aux minorités de l'empire, sur des

contre les Assyriens, qui étaient aussi principalement des chrétiens. Un Jeune Turc de Salonique, Mehmet Talaat, était le dirigeant qui mit en œuvre le génocide des Arméniens et des Assyriens. Un mercenaire vénézuélien qui servit dans l’armée ottomane, Rafael de Nogales Mendez, nota dans ses annales du génocide arménien que Talaat était connu sous le nom de «l’Hébreu renégat de Salonique». Talaat fut assassiné en Allemagne en 1921 par un Arménien dont toute la famille avait disparu durant le génocide

conseil de la Société des Nations à Madrid, Lemkin continue ses recherches jusqu'en 1944. D'après Samantha Power, Lemkin a appuyé sa réflexion sur le procès de l'Arménien Soghomon Tehlirian, meurtrier en 1921 à Berlin du ministre de l'Intérieur turc Talaat Pacha, principal organisateur du génocide arménien5. Dans l'esprit des génocidaires racistes, l'extermination est fondée sur l'idée de différenciation entre leur propre population qu'ils considèrent comme « supérieure » et/ou « élue », et les autres