Tant Que Mes Yeux Pourront Larmes épandre Louise Labé

le monde finissait où finissait leur île ; et ils n’imaginaient rien d’aimable où ils n’étaient pas. Leur affection mutuelle et celle de leurs mères occupaient toute l’activité de leurs âmes. Jamais des sciences inutiles n’avaient fait couler leurs larmes ; jamais les leçons d’une triste morale ne les avaient remplis d’ennui. Ils ne savaient pas qu’il ne faut pas dérober, tout chez eux étant commun ; ni être intempérant, ayant à discrétion des mets simples ; ni menteur, n’ayant aucune vérité à dissimuler

exubérance qu'il fut, concrètement, impossible d'aller plus loin ; c'est pourquoi l'expérience tourna court. Les subtilités techniques de Molinet ou de Lemaire apparaissent aux rhétoriqueurs comme une conquête : un savoir nouveau, inouï, était à leurs yeux impliqué dans la formalisation poétique qu'ils pratiquaient. 2. Ambiguïté L'œuvre des grands rhétoriqueurs apparaît animée de mouvements contradictoires, dont l'origine s'explique, pour l'essentiel, par la situation de ces poètes. Asservis à leurs

d'aujourd'hui et d'antan. Bonne lecture, Sophie Fosteillion 2 Sommaire Guillaume Apollinaire, Le Point Mirabeau 4 Charles Baudelaire, L’Ennemi 23 Léo Ferré, Avec le temps 16-17 Théophile Gautier, La montre 7-8 Esther Granek, Vain débat 13 Louise Labé, Sonnet XVI 20 Alphonse de Lamartine, Le Lac 9-11 Jacques Prévert, Le Temps perdu 12 Pierre de Ronsard, Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle 19 Rutebeuf, a complainte de Rutebeuf 21-22 Emile Verhaeren, Vers le futur

Objet d’étude : la poésie EAF juin 2010 Explication du sonnet de Louise Labé (1524-1566) « Tant que mes yeux pourront larmes épandre » Cette explication est conçue pour vous guider dans la compréhension de ce texte. Mais n’oubliez pas qu’il vous faudra, le jour de l’oral, adapter votre explication à la question que vous posera votre examinateur. Louise Labé fait partie du groupe des poètes lyonnais, avec Maurice Scève (auteur de Délie, recueil de dizains ; s’informer brièvement

fit ailleurs pour l’épigramme, il renouvelait avec beaucoup de verve et de virtuosité le vieux genre épistolaire et poétique latin. « marri », « rimart », « rimante », « rimoyant », « rimette » etc., dont la série culmine dans le joli vers 25 : « Tant rimassa, rima et rimona ». – et les effets de sens sur le même mot, à connotations péjoratives, humoristiques ou ludiques comme : « rimailleur », « je m’enrime », « rimasse », etc. On appréciera par ailleurs les effets de rime obtenus avec une virtuosité