Tant Que Mes Yeux Pourront Larmes épandre Louise Labé

Analyse du texte N°1 : « Tant que mes yeux … » Louise Labé 1555 Introduction : Louise Labé aussi surnommée « la belle cordière » est une poétesse lyonnaise du 16e siècle, dont son mouvement littéraire est l’humanisme. Elle est présentée comme l’une des principales féministes de la Renaissance. Le poème proposé traite de l'amour passionné et éternel de la poésie pour son amant. Dans ce poème, Labé exprime son désir d'être unie à son

Louise Labé née Louise Charly en 1524 à Lyon, décédée le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes, est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance. Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l'heur passé avec toi regretter, Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter ; Tant que l'esprit se

Louise Labé est une poétesse française qui est née en 1524 à Lyon. Elle était une littéraire active dans la période de la Renaissance. Elle était surnommée « la Belle Cordière ». Sa mère est morte quand Labé était jeune, alors c’était son père qui a introduit la petite fille à l’éducation. Pendant son enfance Labé a appris les langues et la musique. L’épouse de Labé était Ennemond Perrin, un riche marchand de cordes. Grâce à son mari, elle était capable de créer une grande bibliothèque plein

ans. 9.Tant que mes yeux pourrons larmes épandre, Louise Labé (humaniste 16ème siècle ) : Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l'heur passé avec toi regretter, Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter ; Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre, Je ne souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai

mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s'engloutit dans mon ombre Comme une pierre dans le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière Font s'évaporer les soleils Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien à dire. Paul Eluard, >, Capitale de la douleur,1926 Ed. Gallimard. Colloque sentimental Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux formes ont tout à l'heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont

texte extrait du recueil « Œuvres » de Louise Labé, « Impromptu » d' Alfred de Musset, « Une charogne » de Charles Baudelaire et enfin, « Rue Traversière » de Yves Bonnefoy. Si l'on se réfère à l'époque ou ces quatre poèmes ont été écrits, on constate d’emblée la différence des genres littéraires spécifiques à chaque siècle : si les deux poèmes de Charles Baudelaire et Musset nous renvoient à l'époque du romantisme, propre au 19eme siècle, celui de Louise LABE fait référence au 16eme siècle illustré

Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau, Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes Pierre de Marbeuf (15961645) Qu'en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j'avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu, Je n'en ai plus d'autre, Le vôtre est rendu, Le mien est perdu ! La

siècle, la forme lyrique par excellence. Du Bellay utilise exclusivement ce type de poème dans le recueil L’Olive. L’Olive, X Ces cheveux d'or sont les liens, Madame, Dont fut premier ma liberté surprise Amour la flamme autour du coeur éprise, Ces yeux le trait qui me transperce l'âme. Forts sont les noeuds, âpre et vive la flamme, Le coup de main à tirer bien apprise, Et toutefois j'aime, j'adore et prise Ce qui m'étreint, qui me brûle et entame. Pour briser donc, pour éteindre et guérir Ce dur

du XVIème siècle 131 132 Tant que mes yeux pourront larmes épandre 133 Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l'heur passé avec toi regretter, Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre Je ne souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix cassée

Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l'heur passé avec toi regretter ; Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth , pour tes grâces chanter; Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre , Je ne souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant