Tartuffe L Incipit

œuvres d’art significatives étudiées en classe et associées à des mouvements culturels (livre de l’élève, chap. 2 et 3, pp. 24-37). *2. Situer auteurs et œuvres dans différents mouvements L’humanisme  : Montaigne, Essais – Le classicisme : Molière, Tartuffe ; Racine, Andromaque ; La Bruyère, Les Caractères – Les Lumières : Rousseau, Le Contrat social ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Le romantisme : Musset, Lorenzaccio – Le réalisme  : Flaubert, Madame Bovary – Le naturalisme  : Zola, Germinal

comme sujets d'oeuvres littéraires, aux frontières entre histoire et fiction »2, à titre d'exemple Yourcenar dans Souvenirs pieux en 1974. C'est pourquoi, les personnages ont toujours eu un rôle primordial dans le récit, c'est un don Juan, un tartuffe ou un personnage emblématique, un Rastignac ou un Julien Sorel. Les figures des personnages ont pris un essor vertigineux, ils imposent leur existence, ils sont devenus « des personnes virtuellement réelles, en particulier dans le roman réaliste

1 La Bibliothèque samedi 14 mars 2009 3 Une collection de chefs-d’œuvre GUY DE MAUPASSANT Boule-de-Suif, Bel-Ami, La Maison Tellier, Une vie (mise en vente le 12 mars) JEAN DE LA FONTAINE Fables (26 mars) MOLIÈRE Dom Juan, Le Misanthrope, Tartuffe, L’Avare, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire, Le Bourgeois gentilhomme (9 avril) STENDHAL Le Rouge et le Noir (23 avril) ÉMILE ZOLA Nana (7 mai) GUSTAVE FLAUBERT Madame Bovary (21 mai) VICTOR HUGO Les Misérables (1re partie) (4 juin) Les Misérables

Dans le Tartuffe comme dans Dom Juan, l’hypocrite est celui qui feint de se conformer aux préceptes de la religion. Ainsi, Tartuffe admet en privé une conception très singulière du péché : « Et ce n’est pas pécher que pécher en silence. » Cette conception contredit tous les préceptes de la religion pour laquelle le regard des autres est moins important que le jugement divin, auquel il est impossible de rien dissimuler. Uniquement soucieux de la préservation des apparences, Tartuffe affiche une

analytique (1) : l’incipit................................................................................ 9 Introduction............................................................................................................................9 I) Un incipit inattendu............................................................................................................9 1) Le refus de présenter le cadre de l’histoire. ...................................................................... 9 2)La

place sous le regard d’un spectateur, elle donne à voir, elle matérialise un espace, des objets, des personnages. A la différence de l’incipit, elle est matérielle et concrète (mais l’exposition peut être lue). De plus, elle fait connaître, comme un incipit, en répondant aux attentes du spectateur : fonction informative (qui, quand, où, quoi ?). Mais elle est aussi une « orientation », une « situation par rapport à une direction » en ce qu’elle situe la pièce, lui donne une orientation décisive.

sur le rat qui prétend avoir une attitude religieuse. Le texte ne cesse de faire ressortir sa gourmandise alors qu’il devait mener une vie d’ascèse. Verbe « subsistait » et sa gloutonnerie, allitération en ‘gr ‘ « gros et gras » On a l’idée d’un Tartuffe et le texte est une charge anticléricale. Le rejet «  le vivre et le couvert » confirme son appétit immodéré Le passage au discours direct ver 24-29 met en évidence sa mauvaise foi et le thème du masque. Son attitude est contraire aux idées chrétiennes

qu'aucune réflexion n'appelait (Aragon). Ds le premier cas, une forme d'inspiration révèle un système de pensée qu'il faudra ensuite mettre en forme; ds le 2ème, une phrase mystérieuse et gratuite s'impose à la conscience de l'écrivain comme un incipit et déclenche le processus de création. Balzac, dt le nom est associé à l'idée d'un labeur forcé, affirme lui que le mécanisme créateur lui est resté mystérieux. Pour M, qui tranche le débat, la création est "gouvernée et instinctive". 15. Rousseau

expliquer le texte ; • démarche synthétique : définir les grands axes de la réflexion. → il est donc fondamental d’organiser les analyses. 1.2. Analyser un texte littéraire • Étudier le texte dans son rapport à l’œuvre : s’agit-il d’un incipit ? Les personnages sont-ils présentés ? Y a-t-il une intention d’« accrocher » le lecteur ? • Étudier le texte par rapport à l’auteur et son époque : quels sont les éléments propres à l’esthétique de l’époque de l’auteur ? • Étudier le texte

y sont toutefois parvenus. Analyse du texte En 1668, Molière a déjà beaucoup produit, et en particulier certaines de ses pièces que l’on dit grandes : Le Bourgeois Gentilhomme (1670), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666), sans oublier Le Tartuffe dont les rebondissements de la représentation ne sont pas clos. Dans le même temps, il s’empare d’une histoire mythologique - les travestissements de Jupiter pour séduire les mortelles dont il emprunte le sujet en partie à Plaute et qu’il explore