Tchétchénie

comme leader), le bloc orthodoxe (mené par la Russie), le monde islamique (sans pouvoir dominant). Les chocs entre civilisations sont des fronts ouverts entre les blocs, notamment entre Occident et islam (terrorisme), entre orthodoxie et islam (Tchétchénie, Balkans). Le danger essentiel vient de la volonté expansionniste de l’islam, contre les blocs occidental, orthodoxe, africain, et confucéen. Pour Huntington, l’Europe doit clairement se ranger derrière les États-Unis, et renoncer à toute politique

interminables et stériles, et les isolent et les fragilisent sur la scène internationale. De nombreux foyers de tension subsistent alimentés par la misère et des mouvements religieux radicaux, par des conflits nationalistes, politiques ou ethniques (Tchétchénie, Nigeria, Soudan, Colombie, Palestine). Les conflits ont changé de forme avec une montée du terrorisme et la multiplication des provocations de certains états (Iran et Corée du Nord). Les relations internationales sont marquées par une rupture entre

préexistant disparait, il éclate en plusieurs nouveaux E EX : la dissolution de l’URSS création de 13 E qui ont déclaré leur indé à partir 1990. Dissolution plutôt pacifique excepté le cas de la Tchétchénie qui a proclamé son indé le 1 nov 1991, ce qu’a refusé la Russie qui considère la Tchétchénie comme 1 province Russe. Un referendum organisé en Mars 2003, les résultats : 96% des votants souhaitaient maintenir l’appartenance à la Russie. La dissolution de la Tchécoslovaquie le

et le danger terroriste ; l’invasion de l’Irak par les États-Unis et ses alliés (19 mars 2003) et l’affirmation de l’unilatéralisme nordaméricain ; la résurgence du nationalisme et de la volonté de puissance de la Russie (dans ses frontières – Tchétchénie, 1991-2000 – et hors de celles-ci – soutien aux Serbes, pressions sur ses voisins –) ; l’Afrique en crise (région des Grands Lacs, Darfour, etc.) ; les « États voyous » (Iran (depuis la révolution khoméiniste de février 1979, Corée du Nord) ; l’instabilité

après le Président, et avant les médias, l’armée, la police, ou le gouvernement. Mais, les musulmans y représentent aussi une véritable force. Entre 12 % et 15 %. La Russie a plus de musulmans que n’importe quel pays d’Europe, au Caucase, en Tchétchénie, au Daghestan… La mondialisation change la nature de la religion et de son rôle dans les affaires internationales. Les Occidentaux trouvent ce mélange de la religion et de la politique inconfortable. Mais dans les pays du sud, il y a souvent chevauchement

discrétionnaire, puisque laissé au bon vouloir des membres permanents du Conseil de sécurité. Ainsi, il sera appliqué dans les années 90 en Irak, dans l'ex-Yougoslavie, en Somalie, au Haut-Karabakh, en Géorgie, en Angola et au Libéria, mais pas en Tchétchénie ou en Afghanistan, et de la façon que l'on sait au Rwanda. Interventionnisme discrétionnaire, mais aussi frileux : la guerre civile déchire la Yougoslavie, une Europe divisée par des intérêts particuliers réduit le rôle de l'ONU au déploiement

générale, l'objet d'un devoir. Ce devoir transparaît déjà au travers de lois nationales de certains pays mais ne fait pas encore l'unanimité d'un point de vue international. Ainsi, les agissements en Corée du Nord, les conflits entre la Russie et la Tchétchénie, le respect des droits de l'homme en Chine sont quelques exemples parmi de trop nombreux où le comportement de l'homme est apparu ou paraît encore inacceptable et qui ne sont pas reconnus en tant que tels. Plusieurs écueils sont à éviter avec ce

des réticences Russes et Chinoises. Cet événement, comme d’autres, révèle que l’ONU est soumis aux grandes puissances. Les grandes puissances provoquent une politique malsaine, au détriment de l’ONU, à qui on a reproché de ne pas intervenir en Tchétchènie notamment. De surcroît, beaucoup de résolutions adoptées par le CS n’ont jamais été appliquées par les parties, comme l’Israël qui ne s’est jamais retiré des territoires conquis en 1967 malgré la résolution 242 du CS. À cause de cette impuissance

avait pu être prévu par les Conventions de Genève ; la Bosnie, en tant qu’étude de cas portant sur la quasi-totalité des violations du droit humanitaire ; le Cambodge, exemple des limites artificielles de la Convention sur le crime de génocide ; la Tchétchénie, où l’on a vu les deux parties commettre des violations des Conventions de Genève ; la Colombie, dont l’exemple montre comment les forces paramilitaires deviennent parfois un corps autonome ; la guerre du Golfe, qui a montré comment les grandes

de rivaliser avec les Etats-Unis. Elle paraît en effet démunie face aux crises du système international telles que le conflit au Proche-Orient, la récente crise irakienne, le drame yougoslave à ses débuts, la tragédie du Rwanda ou encore de la Tchétchénie. L’auteur note néanmoins des alliances comme celle entre la Russie et la Chine qui semble s’organiser progressivement pour tempérer l’influence états-unienne dans certaines régions du continent asiatique. Même le soutien de la Syrie et de l’Iran