Technoscience

n’y ait aucune limite à la raison technicienne libératrice. La liberté, c’est ce pouvoir du renversement des limites que la nature « semblait sûre » de nous avoir imposée (c’est la pilule DHEA = ralentir le vieillissement jusqu’au jour où la technoscience nous rendra immortel). Bilan I Art et technique nous renvoient tous deux à l’entière liberté qu’il est donnée à l’homme d’incarner par essence. Néanmoins, ces deux activités ne peuvent se confondre, ni dans leur effectuation pratique, ni

des humains parfait ? Sur l'avant scène médiatique, ils proposent, sous l'alibi de la stérilité, de cloner des êtres humains. Mais déjà, à l'arrière scène, se jouent les enjeux économiques. Le clonage est présenté comme inquestionnable de la technoscience. Il serait un droit absolu à avoir son propre enfant, sans «gènes étrangers», vu par la volonté d’améliorer l’espèce humaine notamment à l’aide de la technologie génétique. Séduis par ces fantasmes incarnés d'immortalité et d'auto-reproduction

juger les petits dictateurs avec le financement ou l’aval des grands, les anciens universalistes se cherchent une bonne conscience ; à l’heure, enfin, où le mythe de la croissance, du progrès, où le monopole de la (re)formulation du réel par les technosciences sont, à la faveur des hantises consuméristes et gestionnaires, la seule voie imaginaire laissée aux générations futures, du Nord comme du Sud, n’est-il pas nécessaire de se pencher, fût-ce le temps de quelques pages, sur cette épouvante que

de la nature » va transformer les objectifs de recherche de la vérité qui sera moins autotélique (goût de la vérité pr elle-même), que désir d’avoir des connaissances peut être non liées, mais ajustée à des régions du réel, aménageable selon la technoscience appropriée. Alors la question morale : que dois je faire ? , ne peut surement plus être dans la continuité d’une connaissance, celle de la vérité, devenue trop problématique pr bcp. Même Descartes accorde cette discontinuité, cette solution de

technique de réglementation des problèmes sociaux, où la volonté du législateur est déterminante. Cette position pragmatique est dépassée par les enjeux des technosciences. Gilbert Hottois (p. 41) 1. Biographie Gilbert Hottois, né le 29 mars 1946, est un universitaire et philosophe belge spécialiste des questions d'éthique de la technoscience. Professeur à l'Université libre de Bruxelles, membre de plusieurs comités d'éthique, il est l'auteur ou le directeur d'une trentaines d'ouvrages, dont

INSTITUT DES TECHNOSCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION Master 1 Pratiques professionnelles en Français langue non maternelle DOSSIER Acquisition et apprentissage des langues chez l'enfant Code-switching Bilinguisme précoce simultané W163SL8 Enseignante : Mme Christelle Dodane Mathilde Burnel N° Etudiant : 21104694 Année universitaire 2011 - 2012 Bilinguisme – Mathilde Burnel Sommaire Sommaire Sommaire....................................................

 Universitaire     2010-­‐2011     Premier  semestre  UPC     Jean-­‐Philippe  Denis   jphdenis@free.fr     Site  :  http://www.jphdenis.com/   Livre  recommandé  :  « Introduction aux Technosciences du Management »     INTRODUCTION  A  LA  GESTION  ET  AUX  ORGANISATIONS             1 Introduction Nous vivons dans un monde d’organisation, dans lequel on ne cesse d’échanger avec

! ! ! UFR!SEGMI! Année!Universitaire! ! 201072011! ! Premier!semestre!UPC! ! Jean7Philippe!Denis! jphdenis@free.fr! ! Site!:!http://www.jphdenis.com/! Livre!recommandé!:!« Introduction aux Technosciences du Management »! ! ! INTRODUCTION)A)LA)GESTION)ET)AUX)ORGANISATIONS) ! ! ! ! ! 1 Introduction Nous vivons dans un monde d’organisation, dans lequel on ne cesse d’échanger avec ces organisations. Chaque objet qui a été crée et chaque action qui est faite nécessite

certain ordre, cet ordre je peux le connaitre, ce savoir permet un savoir-faire pour que je puisse m’inscrire de manière efficace dans cet ordre du monde. Il y a donc bien là une alliance de la technique et de la science, ce qu’on appelle la technoscience. c) L’achèvement de la métaphysique Martin Heidegger s’inscrit dans une logique humaniste. L’humanisme pour lui, il le définit comme la main mise de l’homme sur la nature, la domination totale d’un étant qu’il appelle le dasein (l’être

profit du projet de création d’un être humain dont la « mission » principale est d’être un médicament. Il n’a d’autre choix que d’endosser le statut de réservoir de cellules pour son aîné malade, soumis à un projet prédéterminé par autrui. La technoscience a alors toute latitude à exploiter les produits de son corps à la fabrication duquel elle aura en grande partie contribué. L’utilitarisme est poussé ici à l’extrême, réduisant une personne humaine à un objet jugé à l’aune de son utilité technique