Tel Maitre Tel Valet

Isabella : Ha ! Vous savez père, quand on est passionné, on ne fait attention à rien ! Père : Eh bien nous allons voir si ce que tu dis est vrai. (Il va au balcon et parle au jardinier) Père : Que faites-vous ici ? Lampion : Je taille les rosiers, maître. Père : Mais montez voyons ! Lampion : Ho je préfère rester avec ma rose vous savez ! Père : Eh bien soit ! Bizarre ce jardinier Scène 3 : Le Père et Isabella (Lampion part discrètement) Isabella : Vous vouliez me dire quelque chose père 

bourgeois honnête, mais ruiné. Il est engagé comme intendant par la riche Araminte, qu’il aime en secret. Le valet Dubois orchestre leur union amoureuse par une série de fausses confidences. Cette scène 2 de l’acte I expose l’intrigue de la pièce : Dorante aime Araminte et l’ingénieux Dubois met en place un stratagème pour rapprocher les deux jeunes gens. Problématique Comment l’ingénieux valet Dubois, par les pouvoirs du langage, annonce-t-il à Dorante que la dame qu’il aime l’aimera ? Plan de lecture

1688 et mort en 1763. L’intrigue est centrée sur le langage et sur les farces, pièce typique du mouvement appelé le marivaudage. Pour résumer rapidement, Dorante, un jeune noble qui a perdu sa fortune, aime Araminte, une riche héritière. L’ancien valet de dorante, donc dubois, qui se retrouve au service d’araminte, a

et un habit qui souffre une indigence de rubans… !... » (scène IV, page 38) La Grange : C'est l'un des amants que Magdelon, et sa cousine Cathos ont rejetés. C'est quelqu'un d’orgueilleux, c'est pour cela que quand les deux femmes vont le rejetés tel un minable il va vouloir se venger, page 32 " Sans doute, je l'y prends, et de telle façon que je veux me venger de cette impertinence." (scène I, page 32) Du Croisy: C’est le deuxième amant que les deux précieuses ont rebuté, tout comme La Grange

Alors, Pourquoi peut-on dire que ce monologue fait figure de scène d'exposition ? Nous allons étudier la forme du monologue, puis, que ce monologue soit informatif comme pour une scène d’exposition et enfin voir que Figaro est présenté comme un valet peu ordinaire aux spectateurs. La scène qui est présentée ici est un monologue, comme le montre la didascalie initiale « Figaro seul ».Il s’agit d’une scène au cours de laquelle, le personnage, seul exprime à haute voix ce qu’il pense ou ressent.

Introduction: Nous avons assisté à un éloge paradoxale du tabac de Sganarelle. Dans la première partie de la scène, Sganarelle hésite à faire le portrait de son maître, dans le texte que nous allons analyser, il en fait une peinture sévère. De plus, dans cette longue tirade, Sganarelle dévoile un peu plus ce qu'il est lui-même: un valet. Montrer en quoi ce monologue est un portrait de Dom Juan. Ce portrait ne fait-il que le portrait de Dom Juan ? Ce texte fait-il le blâme de Dom Juan ? Analyse

la parade, du comique libre, qui caractérise ses premières productions, se doubla d’une passion toute différente pour le drame bourgeois. Selon lui, seul le drame sérieux peint avec exactitude la véritable nature des mœurs des hommes. Des pièces telles Le Barbier de Séville (1775), Le Mariage de Figaro (1784) qui eut d’ailleurs plus d’une centaine de représentations, ou encore La Mère coupable (1792) sont caractéristiques de ce nouveau genre théâtral qu’est le drame bourgeois. Pour le mariage

écrit une quarantaine de pièce, entre autre pour la comédie italienne. On retrouve premièrement les prénoms des personnages aux consonances italiennes tel que Silvia ou Mario. De plus le valet est un des personnage stéréotypé de la Commedia dell’Arte: Arlequin, le valet balourd. C’est d’ailleurs pour cela que lorsque Dorante se fait passer pour un valet, ne voulant pas s’abaisser au point de prendre le nom d’Arlequin, il se fait appeler Bourguinion. Enfin le badinage très présent dans la pièce est

réapparaîtra dans la comedia dell’arte et la comédie espagnole, est le stéréotype même du personnage cabotin. Sa tirade, qu’il entame au vers 231, est suscitée par une réplique de Clindor. On remarque tout de suite que l’un vouvoie l’autre, l’un est donc le valet de l’autre. Matamore commence sa tirade par une redondance sur « mon armée », et poursuit avec une accumulation de phrases exclamatives qui donnent le temps. La tirade constitue un autoportrait dans lequel il se dépeint tour à tour, d’abord « conquérant »

et renouvelée par l’esthétique du «drame sérieux», théorisé par Beaumarchais et Diderot (sujet bourgeois, pathétique et sensibilité, tableaux et pantomimes). Le valet n’est plus seulement un valet d’intrigue destiné à faire rire, mais peut méditer sur les problèmes existentiels; le couple des valets tend à l’emporter sur celui des maîtres, les problèmes publics se mêlent aux problèmes privés. La dramaturgie se révèle virtuose: complexité de l’intrigue, jeux avec l’espace et le temps, rôle attribué