Thomas d'Aquin

dirigé par des musulmans. Maï-Moni est né à Cortou pratiquement à la même époque (1135-1204) est un théologien aux mêmes caractéristiques qui redécouvre les écrits d’Aristote et les traduit en Hébreu. Dans le monde chrétien, au 13ème siècle Thomas D’Aquin (1225-1274) redécouvre la philosophie grecque et celle d’Aristote. Ces trois personnes n’ont pas nécessairement les mêmes interprétations, mais sous ces réserves non négligeables la grande rencontre est celle entre la foi et la raison.

Moyen âge ne se limite pas à l’Europe. Donc on est face à une page de l’histoire qui dure un millénaire comprenant différents zones géographiques et la naissance et le développement de nombreuses théories/notions comme le droit naturel(par saint Thomas d’Aquin) et les droits et libertés collectives comme les libertés corporatives. Notre sujet étant « droits de l’Homme au Moyen âge » peut aussi se définir dans les événements marquants de cette période en matière des droits de l’Homme, en nous

raison pour « rencontrer » le réel, autrement dit en faire l'expérience. Une vérité de fait est entendue ici, non pas comme simple cohérence logique, mais comme « correspondance » de ce que l'on dit avec le réel, ou encore selon la définition de Thomas d'Aquin comme « adéquation entre les idées et les choses ». Faire une expérience serait donc rendre possible cette adéquation, c'est-à-dire établir une vérité, permettre la transmission d'un savoir, autrement dit « instruire ». B. L'expérience fonde

donc distinguer les intuitions suivantes : permanent : l'Être en tant qu'Être de Parménide, transcendant : l'Idée de Platon et la substance d'Aristote ; intuition mystique, comme chez Plotin ; transcendance : substance chez Thomas d'Aquin ; réflexive : c'est le cogito de Descartes apodictique et immanente : la substance de Spinoza ; intuition de l'être comme l'infini (cf.Malebranche) expérience (intuition fondamentale) pure ou participative : c'est l'Être-Acte

n’existe pas. Autrement dit, la réalité est un critère de vérité. On tiendra pour vraie la pensée ou la proposition dans laquelle les choses et leurs relations sont représentées telles qu'elles sont dans la réalité. D'où la définition de Saint Thomas d'Aquin: "veritas est adæquatio intellectus et rei", la vérité est l'adéquation de la pensée et des choses . C'est ce que l'on appelle la théorie de la vérité-correspondance. Mais qu'est-ce que cette correspondance? Le réalisme naïf Pour le réalisme

système juridique actuel de l'Europe continentale trouve son origine dans le développement du droit civil et du droit canon aux XIIe et XIIIe siècles. En théologie, les traditions médiévales de la scolastique — notamment la pensée de saint Thomas d'Aquin (mort en 1274), de Jean Scot (mort vers 877) et de Guillaume d'Occam (mort vers 1350) — se poursuivent à la Renaissance ; le platonisme et l'aristotélisme médiévaux inspirent également la pensée philosophique. Les progrès dans les disciplines

œuvres de Lucrèce et Cicéron pour avoir à faire à des écrits philosophiques. Le thème de la « vraie religion » sera étudié plus tard avec des écrivains chrétiens latin. Au Moyen-Âge, la religion désignait « rejoindre un ordre religieux », ainsi Thomas d'Aquin définit la religion comme une vertu morale soit une disposition humaine à faire la volonté de Dieu. Lors de la Renaissance, période de Grandes Découvertes, les Hommes sont amenés à une réflexion sur la spécificité du christianisme par rapport

cathédrales, notamment sur la façade de N.-D. de Paris ou sur le portail sud de la cathédrale de Chartres. Au 15ème siècle, les Vertus sont représentées au nombre de sept, opposés aux sept péchés capitaux (Les sept péchés capitaux identifiés par Thomas d'Aquin sont l’acédie (ou la paresse spirituelle), l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie). A cette même époque, les quatre Vertus Justice, Force, Prudence et Tempérance deviennent un thème funéraire usuel ; on les trouve

l'être comme « substance » (ou ontologie) et de la métaphysique comme « science de l'être en tant qu'être » influença profondément l'ensemble de la tradition philosophique occidentale, d'Alexandre d'Aphrodise à Martin Heidegger en passant par Thomas d'Aquin, et orientale, d'Averroès et Maïmonide à Cordoue jusqu'au persan Avicenne en passant par les théologiens médiévaux de Byzance. Véritable encyclopédiste, il s'est beaucoup intéressé aux arts (musique, rhétorique, théâtre) et aux sciences (physique

; en effet, dans certaines doctrines, la raison humaine peut se fondre en Dieu (Malebranche, Spinoza, etc). Ainsi l'homme ne pense-t-il pas, mais est pensé en Dieu par l'intermédiaire de sa raison. C'est cette thèse extrême du rationalisme que Thomas d'Aquin avait combattue, lorsqu'il s'opposait sur ce point à Siger de Brabant. À l'opposé, l'empirisme n'admet pas que la raison soit constituée de principe a priori. La raison est une tabula rasa sur laquelle s'impriment les données de l'expérience