Thomas d'Aquin

Liberté et nécessité Déterminisme et fatalisme La liberté est-elle une illusion ? Textes de St Thomas d’Aquin p.155 n°1 et Spinoza p.224 n°5. Deux textes contradictoires : * Aquin : l’homme est libre car il agit avec sa raison * Spinoza : l’homme se croit libre mais il ne l’est pas, il agit par nécessité  Se pose pour eux la question de la liberté de l’homme, est-il libre ? Le problème * Comment faisons-nous des choix ? impulsions et sentiments sont-ils les causes mécaniques de

règles considérées comme appartenant à l' H du fait de son essence et indépendamment de toute législation, de tout droit positif. Légitime. Droit du plus fort chez Platon, ordre et harmonie du monde chez les sophistes, ordre établi par Dieu chez St Thomas d'Aquin, lois de la raison chez Kant, Montesquieu. Droit civil= parti essentielle du droit privée concernant les personnes, les biens, les succession. Légal. Droit idéal= ensemble des règles qui peuvent ne pas exister en fait, mais dont on estime qu'elles

cartésien/méthodique/hyperbolique : (DESCARTES) mise à l’honneur de la raison, le doute est provisoire c’est une étape, la connaissance est possible Vérité : c’est l’objet d’un jugement. « La vérité c’est l’adéquation de l’esprit et de la chose » St Thomas d’Aquin La réalité : une chose est réelle quand elle existe on dit aussi qu’elle est concrète. 2 cas différents : Certaines choses sont réelles et matérielles c’est-à-dire repérable dans l’espace Certains faits sont réels mais immatériels (douleurs

l'être comme « substance » (ou ontologie) et de la métaphysique comme « science de l'être en tant qu'être » influença profondément l'ensemble de la tradition philosophique occidentale, d'Alexandre d'Aphrodise à Martin Heidegger en passant par Thomas d'Aquin, et orientale, d'Averroès et Maïmonide à Cordoue jusqu'au persan Avicenne en passant par les théologiens médiévaux de Byzance. Véritable encyclopédiste, il s'est beaucoup intéressé aux arts (musique, rhétorique, théatre) et aux sciences (physique

(environ XIIe au XIIIe siècle). Aucun penseur ne parvient à une connaissance complète des principes d'Aristote. C'est sur ce point que s'opposent la pensée franciscaine, orientée vers l'Augustinisme, et la pensée aristotélicienne des dominicains. Thomas d'Aquin a repris la vaste entreprise systématique visant à l'union de l'aristotélisme et de la pensée chrétienne. Le caractère antinomique de certains enseignements d'Aristote avec le dogme chrétien conduisit, de la part de l'Église, à une interdiction

subjectifs : Justice ou justesse. On peut aussi considérer qu’il rend accessible au plus grand nombre la justesse de la connaissance. La justesse = l’accord entre nos représentations, nos idées et les choses mêmes. Cf : St Thomas d’Aquin (XIIIe siècle) : Somme théologique : « Adaequatio rei et intellectus » = adéquation entre la chose et l’intellect. Si la philosophie consiste à aimer la sagesse, cela ne veut pas dire pour autant que le philosophe est sage : il cherche

prétextant que c'est une superstition païenne dangereuse. Ainsi, l'astrologie disparaît peu à peu des mœurs, laissant place à la foi religieuse chrétienne. Ce n'est qu'au Moyen-âge, qu'elle réapparaît en Europe, réintroduite par les Arabes. Saint Thomas d'Aquin introduira de façon définitive l'astrologie dans la pensée chrétienne. Grâce à ses travaux, une chaire d'astrologie fut même créée à l'école de médecine de Bologne, de Padoue et de Milan. De nombreux médecin à l'époque soignaient leurs malades

royaume n'est pas de ce monde. Pourtant, Schumpeter le développe ensuite, il y a eu au cours des siècles des idées économiques fondamentales issues de la théologie et de la démarche intellectuelle des penseurs chrétiens. Le « juste prix » de saint Thomas d'Aquin compte parmi les concepts les plus riches de l'économie politique. Quant au premier texte strictement monétariste jamais écrit, texte que Milton Friedman reconnaissait comme une oeuvre majeure, il s'agit du Traité des monnaies du franciscain Nicolas

fort, à la loi de la nature. Or, vivre en société, c'est avant tout penser à ceux qui nous entourent. Pour cela, l'Homme est responsable de ses actes, et par sa volonté raisonnée, il est à même de choisir en connaissance de cause. Selon Saint Thomas d'Aquin, l'Homme agit d'après un jugement libre, qui « n'est pas l'effet d'un instinct naturel s'appliquant à une action particulière, mais d'un rapprochement de données opéré par la raison. » Alors, l'Homme disposant d'un jugement libre semble capable

connaitre aussi les raisons pour lesquelles ces pensées ont émergé. Il n’est donc pas étonnant de voir certains philosophes tels Emile Bréhier (auteur du livre intitulé l’Histoire de la philosophie), François Châtelet (La philosophie, de Platon à St Thomas d’Aquin), Jean Brun (Le stoïcisme), se donner pour but de retracer l’histoire des grands courants philosophiques de ses origines à nos jours. Ceci, pour que chaque pensée développée par un philosophe reste gravée dans nos mémoires, et qu’on saisisse son