Être
Platon pensait que le monde des idées existait de manière concrète, à la manière des êtres réels et donc qu'il représentait une réalité à part entière, alors que maintenant les philosophes admettent que les idées ne sont que des propositions logiques, mais que l'idée d'un cercle, par exemple, n'existe pas comme existe un objet réel. Seuls existent les objets (matériels), c'est-à-dire ceux qui appartiennent au réel.
La question du sens de l'« être » est le thème principal de la philosophie de Martin Heidegger et de son maître ouvrage Être et Temps. Au sein de cette problématique qu'il ne fit que cerner mais qui resta pour lui un mystère, il distingua l'être de l'étant. Les étants sont les êtres qui existent alors qu'être est le verbe, soit la propriété des étants. De plus, pour lui la technique et le monde matériel en occupant l'esprit de l'homme de façon secondaire, le détournaient de la question fondamentale de l'être. Enfin, étant athée, Heidegger constatait que la mort faisait partie de la vie et donc de la notion d'existence. L'existence a pour finalité la mort.
L'homme a constaté qu'il existe plusieurs sortes, plusieurs formes d'êtres, distinguant ainsi le règne minéral, le règne végétal, puis animal, et enfin l'être humain. Les biologistes en considérant que seule la nature fixe les caractéristiques d'un être et donc son appartenance à un des règnes précités, de par son organisme, comprennent qu'un être devient tel lorsqu'il tend à une unité, lorsqu'il vit pour lui et s'oppose ainsi à l'extérieur. Cela devient en effet vrai avec la matière vivante qui donc, encore une fois, tend à unifier les êtres.
Pour la religion chrétienne, un être devient un être de par