Thomas Hobbes Desir

Internationales# » (D. Battistella) En général, il y a un accord sur cette affirmation, y compris de la part des adversaires du réalisme. Plusieurs auteurs sont considérés comme des références du réalisme politique, c’est le cas par exemple de Machiavel, Thomas Hobbes, Thucydide… Le texte étudié dans le corpus est un extrait de la septième édition de « Politics among Nations. The struggle for power and peace » écrit par Hans Morgenthau (1904-1980) dont la première édition parue en 1948. Cette édition est parue

politiques. Expression du cadre commun à la vie de tous les citoyens, on comprend qu'il doive se doter d'un appareil de contrainte apte à en assurer le respect. 4. En quoi l'État est-il nécessaire ? Selon Thomas Hobbes, l'homme est guidé par le désir de pouvoir : sous l'état de nature, chacun désire dominer l'autre. C'est « la guerre de tous contre tous » qui menace la survie même de l'espèce. Il faut donc instaurer un pacte par lequel chacun s'engage à se démettre du droit d'utiliser sa force au profit

peuple doit pouvoir simplement élire des dirigeants. Montesquieu distingue alors trois formes de gouvernement5, chacune soutenue par un principe : La monarchie, « où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies »5, fondée sur l'ambition, le désir de distinction, la noblesse, la franchise et la politesse6 ; La république, « où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance »5, comprenant deux types : Démocratie, régime libre où le peuple est souverain et sujet

Nous pouvons nous poser la question : l’Etat n’incarnerait-il pas en fait l’encadrement de la violence ? La réduction des actes brutaux ? C’est l’idée que défend le philosophe anglais Thomas Hobbes dans son œuvre majeure, le Léviathan. En effet d’après lui, deux hommes qui vivent à l’ « état de nature » peuvent désirer une même chose ; et comme ils ne peuvent en jouir tous les deux, ils deviennent ennemis… C’est « la guerre de tous contre tous ». De telles rivalités sont donc à l’origine des violences

différencie des autres entités vivantes et des relations avec son environnement. Comme nous l’avons souligné précédemment, la philosophie anthropologique répond notamment au besoin que l’être humain a de se connaitre. Étant un animal curieux de tout, il désire sans cesse acquérir une multitude d’informations autant sur lui-même que sur ce qu’il l’entoure. Les mêmes questions reviennent constamment, par exemple : D’où venons-nous ? Quels sont nos ancêtres? Ou encore, à quoi rime notre présence en ce monde

système juridique fondé par T homas Hobbes. o Lé viathan: ouvrage principal de Hobbes : anthropologie et système juridique o O util mé thodologique(utilisé par tous les naturalistes) :l’é tat de nature: pour savoir qui nous sommes sans règles, sans lois, sans système juridique, dans la nature, seuls. Hobbe s: dans l’état de nature : l’homme est un loup pour l’homme, pas de justice, pas d’injust ic e i l n’y a pas de notion de : juste e t d’injuste a priori. Thomas Hobbes 1588-1679 1. T ous les hommes

de Droit divin.). . La légitimité de l’Etat pouvait sembler absolue, du moins pour les croyants : absence de contestation et double contrainte (physique et morale). en réalité, tout conflit n’était pas éliminé. Pour le cas du christianisme, Th. Hobbes relevait dans Le Léviathan(1651) trois sources de conflit : conflit entre l’homme et le citoyen (devoir/passions), conflit entre le citoyen et le chrétien (protéger sa cité / ne pas tuer), conflit entre l’homme et le chrétien (amour de soi, de sa

autoritaires qu’entre Etats démocratiques puisque les seconds sont moins impérialistes que les premiers. Les deux philosophes les plus souvent cités comme fondateurs du réalisme demeurent néanmoins l’italien Nicolas Machiavel (1469-1527 ) et l’anglais Thomas Hobbes (1588-1679). Machiavel est un contemporain de la Renaissance, marquée par 4 Id., ibid, 57; Michael Doyle, « Thucydides : a Realist? » in Richard Ned Lebow et Barry S. Strauss, eds, Hegemonic Rivalry : From Hegemony to the Nuclear Age (Boulder,

D’après Thomas Hobbes « le bien et le mal de même que le juste et l’injuste n’existent que pour un individu vivant en société ». Cela implique que l’homme non civilisé, l’homme sauvage, à l’état de nature n’est pas confronté au bien et au le mal et par conséquent au juste et à l’injuste. Or dans « La profession de foi du vicaire savoyard » , Rousseau explique que se tient dans le cœur des hommes « un principe inné de justice et de vertu » nommée conscience. Elle est un guide légitime sur lequel l’homme

autres, et il ne peut être complet s'il n'a pas conscience de soi. Enfin, d'après les travaux de Thomas Hobbes dans Léviathan, les hommes sont voués à se quereller car la nature a fait des hommes aux facultés intellectuelles et physiques relativement égales. Ainsi, ils ont sensiblement les mêmes chances d'arriver à leur fins, c'est pourquoi ils deviennent ennemis si l'objet de leur désir ne peut qu'appartenir à un seul d'entre eux. Des conflits naissent alors de la rivalité, de la méfiance