Thomisme

(Saint Thomas d’Aquin). Ses principaux intérêts étaient surtout la théologie, la métaphysique, l’épistémologie, l’éthique, la logique, la politique et l’esthétique. Du nom de ce philosophe dérivent plusieurs termes dont le thomisme (courant philosophico-théologique), le néo-thomisme (qui s’adapte au christianisme) et le thomasien (la pensée même de Thomas d’Aquin). Fils d’un compte, Thomas grandit au château de Roccasecca dans le royaume de Deux-Siciles dans une famille militant pour le parti pontifical

travail. Le travail etait une activité ignoble ( qui n'est pas pour les nobles) On appelle le néothomisme toutes les tentavives mènees par l'église pour essayer de s'adapter au siècle. Certaines écoles, notamment l'Inquisition, vont critiquer le thomisme qui estiment que les dogmes sont intangibles, la religion ne se modifie pas. L'Humanisme ( Marsile de Padoue, Guillaume d'Occam..) va reprocher à Thomas D'Aquin de ne pas être allé au bout de sa pensée: accepter l'irréductibilité de la pensée humaine

rapports sociaux, de la même façon que le sont les lois [2]. Parallèlement à ce mouvement se développe une école du doute : un courant de pensée né en Italie remet en question la science s’appuyant sur Aristote et figée par les dogmes religieux (thomisme). Une réflexion naît sur les rapports entre la foi et la raison. Les Grandes Découvertes géographiques ébranlent le dogme de l’univers chrétien au centre du monde. La redécouverte des chefs-d’œuvre païens démontrent que l’art et la beauté peuvent

investissaient la France. En ce qui concerne les repères culturels on lit : « Faut te faire une raison [...] dont les propos se nuançaient parfois d'un thomisme légèrement kantien », qui rappelle les travaux du philosophe allemand Emmanuel Kant souvent basés sur la raison de l'Homme et le courant philosophique relatif à Thomas d'Aquin (« thomisme » de culture théologienne). Ces deux courants philosophiques sont donc en opposition et rajoute un élément au ton comique.

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qui investissaient la France.  En ce qui concerne les repères culturels on lit : « Faut te faire une raison […] dont les propos se nuançaient parfois d’un thomisme légèrement kantien », qui rappelle les travaux du philosophe allemand Emmanuel Kant souvent basés sur la raison de l’Homme et le courant philosophique relatif à Thomas d’Aquin (« thomisme » de culture théologienne). Ces deux courants philosophiques sont donc en opposition et rajoute un élément au ton comique. Au sujet des clins d’œil culturels

catholique, elle se sclérose en refusant les idées modernes. Un cartésianisme catholique tente avec Malbranche une percée infructueuse. Il faudra attendre le XIXe siècle pour voir un renouveau côté romain (Moehler). Puis viendra le triomphe du néo-thomisme. Chez les protestants, le XVIIIe siècle est marqué par l'influence de Leibnitz puis du rationalisme. Le piétisme se développe en grande partie sous une impulsion hostile à la théologie « desséchante » opposée au « cœur » croyant et spontané. Puis

loi vaut notamment pour les systèmes monétaires bimétalliques. B) 16e et 17e siècles : renaissance de la scholastique, Réforme et théories du droit naturel On peut distinguer trois grandes périodes : * Fin 15e/début 16e : renouveau du thomisme autour de l’école de Salamanque et Réforme luthérienne et calviniste * Milieu 16e/début 17e : âge d’or du mercantilisme * Milieu 17e/milieu 18e : naissance d’une science économique objective Rq : la pensée politique évolue toujours plus

3. Portée de l’œuvre Première pensée philosophique de saint Thomas d’Aquin, le De ente et essentia est le vocabulaire médiéval de l’ontologie. On s’interroge le plus souvent sur la pertinence du thomisme pour l’homme moderne. Par-delà les siècles, une des caractéristiques indépassables de la pensée de l’Aquinate, avons-nous dit plus haut, est de fournir les bases ou mieux de baliser le chemin de la connaissance de la vérité de l’être. Sa métaphysique

connaîtrions l’existence avec évidence. Mais, bien qu’elle ne soit pas liée nécessairement à la certitude, la connaissance intuitive est immédiate ; elle porte sur l’objet lui-même. Occam abolit complètement les « espèces », ces intermédiaires que le thomisme plaçait entre les choses et l’esprit ; s’il y avait besoin d’un tel intermédiaire, n’en faudrait-il pas un autre entre l’esprit et l’espèce, et ainsi à l’infini ? Partant de cette connaissance intuitive, Occam construit à son tour une théorie