Thèse Vicaire Savoyard

Bibliographie @ 3 La trahison des clercs Le monde souffre du manque de foi en une vérité transcendante. RENOUVIER. 4 La trahison des clercs PRÉFACE à l’édition de 1946 @ Depuis vingt ans qu’a paru l’ouvrage que je réédite aujourd’hui, la thèse que j’y soutenais – à savoir que les hommes dont la fonction est de défendre les valeurs éternelles et désintéressées, comme la justice et la raison, et que j’appelle les clercs, ont trahi cette fonction au profit d’intérêts pratiques – m’apparaît

aux Lettres philosophiques réunies par H. Gouhier (Paris, Vrin, 1974). Les renvois significatifs à la correspondance seront donnés dans l’édition de R.-A. Leigh, Correspondance complète, Genève et Oxford, 1965-1984. Pour la Profession de foi du Vicaire savoyard, voir également l’édition présentée et annotée par B. Bernardi (Paris, Flammarion, 1996). Marie Dominique COUZINET, "Questions de philosophie politique à la Renaissance". La Renaissance a posé la question politique en termes de savoir :

nuancée. En 1752, les adversaires tentent une attaque. Le 18 novembre 1751, l’abbé Jean Martin de Prades soutient en Sorbonne une thèse, Jerusalem coelesti (Jérusalem céleste). Le bruit se répand après la soutenance qu’elle contient des thèses peu orthodoxes. De fait, de Prades est loin d’être hérétique, mais il a été influencé par les travaux de Locke et de Simon. Sa thèse est condamnée par le Parlement et par l’Eglise. L’attention est attirée sur l’Encyclopédie, pour laquelle de Prades a écrit l’article

l'homme. Ce Grotius se l'imagine isolé qui a un droit absolu sur toutes choses. Pour Hobbes, cet homme, en plus d'être libre est égaux par rapport aux autres. Cet homme a une nature, une essence. Ces caractéristiques fondent la nature humaine et la thèse est quelque soit la société, est attaché à la nature humaine des droits naturels universels et immuables. La tradition ancienne se donne pour but de donner à chacun sa juste mesure. En revanche Grotius invente l'idée de droit subjectif. Section

ni plaintes. Je n’y mettrai pas même la vivacité de mes adversaires ; je raisonnerai toujours de sang-froid. Je reviens donc. Tâchons de prendre un milieu qui vous satisfasse, et qui ne m’avilisse pas. Supposons un moment la Profession de foi du vicaire adoptée dans un coin du monde chrétien, et voyons ce qu’il en résulterait en bien et en mal. Ce ne 19 sera ni l’attaquer ni la défendre ; ce sera la juger par ses effets. Je vois d’abord les choses les plus nouvelles sans aucune apparence de nouveauté

théologique ou philosophique : il plaide pour la liberté de penser dans un État libre4. Texte 3 : La religion naturelle, indépendante de toute révélation, J.-J. Rousseau (1712-1778) Ce texte est extrait de la célèbre « Profession de foi du vicaire savoyard » : Rousseau y développe la notion de religion naturelle. Vous ne voyez dans mon exposé que la religion naturelle : il est bien étrange qu’il en faille une autre. Par où connaîtrai-je cette nécessité ? De quoi puis-je être coupable en servant

mouvement d’altération (dépravation) du caractère humain. C’est le sens de la célèbre phrase : « l’homme est né libre et partout il est dans les fers » NB. Le déisme de Rousseau. Dans L’Emile (1762), une section s’intitule Profession de foi du vicaire savoyard. ROUSSEAU y expose les principes de sa religion. Refus des rites, des dogmes, du clergé bref de l’église en tant qu’institution. Rousseau croit par contre en un Dieu dont l’existence serait prouvée par les merveilles de la nature et par l’intuition

l’histoire, un homme inspiré vienne donner à son peuple une constitution, et des codes, notamment un code civil pour organiser les relations entre les personnes. Napoléon aurait joué le rôle de cet homme. La nouvelle interprétation, consiste à soutenir la thèse nouvelle, Napoléon serait le 1er chef d’état manager, il aurait 3 qualités : savoir constituer et s’entourer d’une équipe, savoir coordonner mener cette équipe, et trancher prendre une décision, et la 3eme qualité, savoir insuffler à l’équipe une

c'est le pauvre borgne qui triomphe au milieu de son malheur. Pour belle et séduisante que soit la théorie de l'optimisme, elle ne peut effacer comme par enchantement les misères trop réelles de l'existence. Voltaire semblait vouloir appliquer la thèse de Mme du Châtelet, dans ‘’Institutions de physique’’ (1740) : « Pour juger d'un événement, il n'en faut point juger en particulier et hors de la liaison et de la suite des choses ; mais il en faut juger par rapport à l'univers entier, et par les effets

qu’il avait reconnu, envoya des ambassadeurs, ni le roi de France, ni l’empereur, ni les principaux souverains d’Europe ne furent représentés. Le duc de Bourgogne fit porter à l’assemblée des promesses vagues. Le duc de Milan, François Sforza et le vicaire de Rimini, Sigismond Malatesta, s’y rencontrèrent avec les députés des républiques italiennes. Le 26 septembre, Pie II ouvrit les débats, avec une éloquence trop apprêtée. On résolut pourtant d’attaquer les Turcs sur terre comme sur mer et d’imposer