Théophile De Viau

D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) Corneille (L’Illusion Comique, 1636)  Viau (Œuvres poétiques, 1621) Le Classicisme(1660-1690) : En réaction contre l’exubérance du Baroque, le classicisme cherche à créer des modèles, en fondant chaque genre littéraire sur des règles de construction claires et rigoureuses. Il revendique l’usage

l’intolérance et les préjugés • diffuser les connaissances des sciences et des techniques • défendre les valeurs de liberté et d’égalité. D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Montesquieu (Lettres persanes, 1721), Voltaire (Candide,1759), Rousseau (Du contrat social,1762) Diderot (Encyclopédie,1751-1772) Beaumarchais… Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668)

et le dogme religieux. Les perturbations politiques et les conflits religieux affaiblissent la confiance que l’on peut avoir envers des dirigeants religieux.Vers 1615, un groupe de poètes athées (Boisrobert, Tristan L'Hermite, Saint-Amant et Théophile de Viau) forme une société secrète. Ils se considèrent comme des « antéchrists » et diffusent des œuvres anonymes défendant leurs thèses. On les considère à l’époque comme des sorciers et des sorcières. Plusieurs œuvres sont publiées dans ces années:Gabriel

Nerval et Hugo), qui mettent en avant les épanchements sentimentaux aux dépens de la perfection formelle du poème1 Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier. Ce mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ». III- Auteurs : -Saint-Amant, Antoine Girard, sieur

par Pierre Gassendi (1592-1655) au début du XVIIème, qui se fonde sur une culture de l’individu à travers les plaisirs pour manifester contre la religion. Dès les débuts des mouvements libertins (environs de 1920), de jeunes bourgeois comme Théophile de Viau (1590-1626), chef de file du libertinage, s’emportaient dans des excès notamment amoureux qui allaient parfois jusqu’au scandale. Molière s’inspira d’anecdotes précises pour écrire Dom Juan. L’imitation du valet * Dans cette scène, Sganarelle

contradiction), comparaisons, métaphores, périphrases, accumulations, hyperboles, personnifications. Poésie galante utilisent les mêmes méthodes. Font surtout l’usage de la périphrase et de l’hyperbole envers la «perfection de la femme». Théophile de Viau (1590-1626)-Le monde à l’envers/la solitude «Prête-moi ton sein pour y boire Des odeurs qui m’embaumeront.» Poète le plus lu à son époque, il fut condamné au bûcher pour ses idées libertines. Marc-Antoine de Girard (1594-1661) «J’écoute

capitaine des chasses. Soulèvements protestants ; mort de Charles d'Albert, duc de Luynes. 1623 : Le 26 septembre, baptême de Claude, frère du fabuliste. Publication à Paris de l’Adonis du Cavalier Marin, avec préface de Jean Chapelain. Procès de Théophile de Viau. 1624 : Richelieu devient chef du Conseil du roi. 1627 : Publication des deux derniers volumes d’Astrée. 1628 : Mort de Malherbe. Vers 1630 : Les études de La Fontaine restent mal connues. Probablement les commence-t-il au collège de Château-Thierry

prince du burlesque et des comédies et farces) et Cyrano De Bergerac (poèmes burlesques). -La veine héroïque et pastorale influence le théâtre et le roman prolongent l'univers parfaitement conventionnel. -Le lyrisme sensible est illustré par Théophile De Viau qui exprime le naturalisme. 4 La préciosité La recherche du raffinement, l'exaltation de la forme de la femme (moyen age) et repris au XVIIe et est approfondit jusqu'à l'excès. -Le terme préciosité se caractérise par l'épuration des mœurs

celui de la mort. Le baroque est caractérisé par l’exubérance de l’imagination et du style. En France, la littérature, par ses formes, traduit une vision tourbillonnante du monde. Des auteurs de ce temps sont en autres : Montaigne, Malherbe, Théophile de Viau, Saint-Amant, Corneille à ses débuts. C’est l’époque des romans fleuves comme « l’Astrée » d’Honoré d’Urfé, le « Grand Cyrus » de Madeleine de Scudéry. Au théâtre, on donne au public des émotions fortes, des drames sanglants. On privilégie l’apparence

essentielle du poète, mais l'art, autrement dit le métier, la technique, lui parut tout aussi nécessaire, sinon plus important. Le XVIIe siècle éprouva un impérieux besoin de règles ; les indépendants ou les partisans de la spontanéité (un Théophile de Viau entre autres), durent céder le terrain aux doctes champions de la régularité. Le goût de l'ordre, si caractéristique du siècle, la volonté de quelques théoriciens et celle d'un État autoritaire décidé à institutionnalise r la vie littéraire