Tibulle

décadence de la société, c’est-à-dire la lente dégradation de cet état de félicité originelle aux malheurs de la société contemporaine de l’auteur. Ce mythe devint très vite un topos littéraire, tant chez les poètes grecs (Platon, Démocrite) que romains (Tibulle, Horace). Virgile (-70 ;-19), « le cygne de Mantoue », fut l’un des derniers à reprendre ce mythe en l’évoquant dans le premier livre des Géorgiques paru en -23. En filiation des Bucoliques, où, comme l’indique le titre, le poète puise son inspiration

géorgiques (vers qui traduits les travaux des champs), les bucoliques (Echange entre berger dans une région imaginaire qui se prête à l’écriture des vers). • Horas : Poème satirique, art poétique. Il rédige un précepte pour écrire des poèmes. • Tibulle : Poésie érotique dans la lignée de Catule. • Properce • Ovide : La métamorphose, l’art d’aimer • Tite-Live : Grand historien romain. Modèle de penser de toute la culture occidentale. Période impérial (I-II a.p. J-C.) • Phèdre : Fabuliste

associée au thème de la passion amoureuse et notamment à la souffrance amoureuse, aux manques. La vision de l’amour s’accompagne d’une vision de la société, et de la position du poète, souvent en marge. Les grands élégiaques latins : Catulle, Tibulle, Properce et surtout Ovide. La figure mythique d'Ulysse : Chant I L'histoire commence au moment où Ulysse, après bien des péripéties (qui ne sont évoquées qu'ensuite, aux chants IX à XII), se trouve retenu captif sur l'île de la nymphe Calypso

, l’ode et le sonnet face aux vieilles formes poétiques françaises (rondeaux, ballades, virelais, chants royaux, chansons). Les poètes s'inspirent ainsi d'Ovide, Tibulle, Properce, Horace ou Pétrarque. Ils reprennent aussi les principaux thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature ; Il faut utiliser

tout justicier, spontanément, sans loi, la bonne foi et l’honnêteté y étaient pratiquées. (...) La Terre elle-même, aussi, libre de toute contrainte. On trouve également des évocations de l'âge d'or chez d'autres auteurs et poètes latins tels que Tibulle, dans l'une de ses élégies, et chez Virgile, dans Les Géorgiques. Le mythe de l'âge d'or prit une importance particulière sous Auguste qui apparaissait alors comme l'homme capable de ramener l'humanité, sinon à l'âge d'or, du moins à un nouvel âge

cercle d’un personnage influent : Marcus Valerius Messala. Grâce à ce cercle, il eut l’occasion de fréquenter des écrivains et des lettrés de son temps, en particulier Horace et les deux grandes figures romaines de l’élégie érotique : Properce & Tibulle, ses aînés de quelques années. Sa première veine d’inspiration est d’ailleurs élégiaque : ses pièces furent réunies sous le nom d’Amores (Les Amours) probablement édité vers 15 avant J-C, qui met en scène une certaine Corinna de condition et de mœurs

ACN) : Les Epodes + les Odes + Le Chant séculaire • Virgile (Ier s. ACN) : Les Bucoliques 5. L’élégie L’élégie latine est un poème d’amour écrit en distique élégiaque (alternance d’un pentamètre et d’un hexamètre). • Catulle (Ier s. PCN) • Tibulle (2éme ½ du Ier s. ACN) : Corpus Tibulliamum • Properce (2éme ½ du Ier s. ACN) : 4 livres d’élégie • Ovide (1ére ½ du Ier s. PCN) : Les Amours + … 6. L’épigramme Court poème piquant et agressif. • Catulle (Ier s. PCN) • Martial (Ier s. PCN)

nourritures divines (le nectar « nectaris ») L’âge d’or est donc un véritable paradis terrestre. Conclusion : Cette description utopique sert à dénoncer la société contemporaine du poète ( ~ Eldorado dans Candide) -> comparaison avec le texte 2 de Tibulle.

telles que « mille maux » et « ennuient ». Enfin, chez Apollinaire, le titre du poème est une référence à l’antiquité. C’est une expression latine de Tibule dont le mot « aruspex » qui signifie « devin » renvoie à la divinité des muses mythologiques. Une seconde fois, Apollinaire rappelle les origines des muses quand il dit : « ma créature et ma divinité ».Chez Malherbe, par contre, il n’y a que le prénom

et, dans le cas présent, de ne pas trop chercher à éclairer par des données biographiques rigoureuses un poème qui développe des thèmes ayant un long passé littéraire. En effet, il reprend d’abord le thème du poète mourant qui, depuis le Romain Tibulle (“Élégies”, III,5), avait été souvent traité par les élégiaques, spécialement par ceux qui précédèrent immédiatement Lamartine, tels Gilbert, Millevoye ou Charles Loyson. Surtout, l’automne a de tout temps largement inspiré les poètes lyriques. Une