Tirade De Créon

Support : pp 65-73 Genre : extrait d’une pièce de théâtre. Situation : Créon découvre que sa nièce « Antigone » est arrêtée par les gardes en train d’enterrer son frère. Cette scène présente l’affrontement entre Antigone et créon. II-axes de lecture : 1 er axe de lecture : l’affrontement : -cette scène fait partie du nœud de l’intrigue. Elle met en opposition Antigone qui transgresse les lois et créon. -de sa part, Créon veut étouffer l’affaire. Cette décision vient du fait qu’il ne veut pas

avant la tirade de Créon, c’est elle surtout qui pose les questions et s’exclame, elle qui « attaque » son interlocuteur, forcé alors de se justifier longuement. Elle est en position de force, inflexible. /1 2) Alors qu’Antigone vouvoie Créon, ce dernier la tutoie. Cette marque de politesse de la part d’Antigone souligne leur différence d’âge et la position hiérarchique de Créon dans la oçsociété (il est le roi) et au sein de leur famille (il est l’oncle d’Antigone). Le tutoiement de Créon vis à

ces décès avec la montée sur le trône de Thèbes de Créon, son oncle maternel, qui dès son accession décida de permettre l’enterrement d’Etéocle selon les rites et coutumes de la cité mais refusant, cependant, par un édit, toute sépulture à Polynice, puisque jugé coupable de trahison envers sa cité. Notre extrait se situe à un moment particulier de la tragédie, moment où Antigone coupable est conduite sur l’agora de Thèbes devant son oncle Créon par les gardes. Il ne faut pas omettre néanmoins que

peur. CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j’ai peur d’être obligé de te faire tuer si tu t’obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE. - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas ! Vous n’auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l’auriez pas voulu ? CRÉON. - Je te l’ai dit. ANTIGONE. - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c’est cela, être roi ! CRÉON. - Oui,

celle qui dit « non ». ». Rappel de la situation : Antigone se retrouve seule face à Créon. Elle vient de commettre son « crime », ayant tenté à deux reprises d'ensevelir son frère Polynice. Elle s’est fait arrêter pour avoir été prise sur le fait. Créon tente de la sauver : il essaie de la « ramener à la raison ». Mais elle reste sourde et impassible à ses arguments, elle « ne veut pas comprendre ». CRÉON Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes. Et Dieu sait si j'aimais autre chose dans

révolte et de l’intransigeance. Dans cette scène, Créon représente aux yeux d’Antigone, toutes les compromissions qu’elle refuse. Le mythe royal vole en éclat pour Créon, être roi n’est rien d’autre qu’un métier. I-L’individu et l’état La justification du métier du roi présenté par Créon est fondée sur une série d’opposition conceptuelle. Tout d’abord on a l’opposition entre ces désirs personnels et son métier de roi l.1 et 2 Cette opposition montre que Créon est roi car il le doit et non pas parce qu’il

début de tirade, qui traduisent une certaine excitation. La répétition du mot « fils » produit le même effet ; ses cris, mentionnés par les didascalies évoquent son affolement et opèrent comme de roulements de tambour : ils sont annonciateurs d’une catastrophe et ils conditionnent les personnages et le public.Ce dernier sait depuis le prologue que ce personnage est l’ange annonciateur de la mort ainsi que le rappelle ici l’expression « terrible nouvelle ». La mort domine d’ailleurs sa tirade. Les termes

tragédie suit un plan avec des règles strictes : - un prologue raconté par le chœur qui expose la situation et noue l’action. - des épisodes variables selon les pièces. - des « scènes de débats » avec exposés des thèses dans de longues tirades comme dans les procès ou les débats politiques de l’Athènes démocratique. - une ou plusieurs scènes avec un messager anonyme qui vient raconter des événements qui se passent hors de la vue du spectateur, interdits par les scrupules religieux

bien deux parties distinctes dans ce dialogue, la première est la longue tirade de Médée et la seconde, les stichomythies entre celle-ci et la Nourrice. Tout d'abord, la première partie, Médée s'exprime dans une tirade inquiétante et menaçante contre ses persécuteurs. Elle parle de Jason, sa fiancée et surtout Créon : « La faute repose tout entière sur Créon [...] », en effet Médée l'accuse de tout ses maux. Dans cette tirade, l'héroïne parle aussi de ses crimes commis pour Jason « l'enlèvement de

mouvement lignes 1 à 13 : Créon, une figure paternelle- deux verbes à l’impératif présent : empressement de Créon, sentiment d’urgence à rendre Antigone heureuse, à la sauver d’elle-même ligne1- apostrophe : « Antigone » : il s’adresse à elle, l’invective, sentiment de supplication.- lignes 2/3 : métaphore de la vie et de la fuite du temps, toujours sentiment d’urgence, bonheur