Tirade De Done Elvire

d'expositions: Le dialogue entre un personnage principal et un personnage secondaire. L'exposition de Dom Juan se fait ainsi et occupe les deux premières scènes: Sganarelle brosse le portrait de son maître pour expliquer au « bon Gusman de Done Elvire » le départ de Don Juan. Arrive ensuite le héros, qui expose lui-même ses théories amoureuses, pour le plaisir de choquer les principes moraux de son valet (et du public, par la même occasionn!). Par un tel début, Molière souligne l'importance

sa noblesse et son père. Il n'éprouve aucun respect envers ce dernier et lui souhaite même de mourir (acte IV). Il refuse de régler sa conduite comme le nécessiterait son rang. Son père, Dom Louis, l'accuse d'être la honte de sa famille dans une tirade que l'on pourrait qualifier de cornélienne. Il y a également chez Dom Juan, la transgression du ciel. Il croit seulement que "deux et deux sont quatre". Il refuse, à maintes reprises de se repentir, il garde une attitude de libre pensée à l'encontre

travers le jeu des personnages puisqu’il permet de bien faire comprendre le sens de la pièce. Nous pouvons par exemple citer l’adaptation de Don Juan de Molière par Marcel Bluwal dans laquelle nous remarquons clairement que Done Elvire propose, fidèlement à la pièce, une tirade surjouée, qui se veut subtile mais qui est finalement lourde. De plus, le metteur en scène peut faire le choix de transmettre le ton de la pièce avec précision. Par exemple, Les femmes Savantes de Molière est une critique.

accompagné de Sganarelle, son fidèle valet. Infidélités, fourberies, avarice, lâcheté, polygamie, hypocrisie, telles sont ses valeurs. Il dit que sa seule croyance est « deux et deux sont quatre et quatre et quatre sont huit ». Cet homme va séduire Done Elvire, Charlotte et Mathurine. Sa devise, aimer toutes les femmes et toutes les posséder. Il ne croit pas en Dieu, il ne va pas hésiter à blasphémer et à pêcher à tout va. Son serviteur va tout faire pour le remettre dans le droit chemin, en vain et

Comment se manifeste le trouble du personnage dans chaque extrait ? (perspectives thématique et sémantique) Bérénice de Racine : Andromaque de Racine Activités complémentaires : - relations maîtres /valets (acte 1- Sganarelle /Dom Juan ; Done Elvire /Gusman) - réflexion sur le mélange des registres : comique, tragique, "fantastique" dans la pièce étudiée. - L’originalité d’une mise en scène moderne au XX ème siècle : Daniel Mesguish - caractérisation du personnage de Dom Juan : complexité

L’auteur français fait ici une caricature de l’homme fourbe de son époque et exploite de vice de son protagoniste, soit la séduction. Dom Juan est si peu concerné par les tourments qu’il peut créer et les problèmes qu’il apporte, notamment ceux de Done Elvire qui a quitté son couvent, que cela rend son acte drôle, voire même hilarant. C’est d’ailleurs son indifférence et son désir de séduire qui le mène à traverser toutes sortes de péripéties, faisant en sorte de créer plusieurs revirements de situation

plus complexe. En générale, les personnages sur scène parlent entre eux. Chaque prise de parole dans le dialogue est ce qu’on appelle une réplique. Mais il arrive que ce dialogue se change en monologue. Il peut s’agir alors d’une longue tirade que récite un personnage seul sur scène, comme s’il se parlait à lui-même. C'est monologue sont souvent porteur de la psychologie du personnage car  Il faut comprendre que le monologue est le seul moyen qu’ont les auteurs de théâtre de montrer ce

de Sevilla y el convidado de piedra » (1630). Ainsi Molière a emprunté de nombreux éléments à ces prédecesseurs comme le souligne le titre « le festin de Pierre » . Cependant l'originalité de Molière, est d'avoir rajouté le personnage de Don Elvire et fait glisser son héros, incarnation du libertinage vers l'hypocrisie religieuse et reprend ainsi le le combat contre ke dévôts qui ne tarderont pas à risposter. Réception de la pièce le 15 février 1665 ; grand succès. Mais dès la 2nd représentation

expressions rhétoriques : « douce violence » à alléger l’argumentaire. - Phrase interrogative en début de texte pour reprendre et contrer la thèse de Sganarelle. - Présence d’une importante ponctuation et de connecteurs logiques pour structurer sa tirade et faire passer au mieux ses idées. - Présence de  phrases exclamatives et de thermes forts comme « ridicules », « mort dès sa jeunesse »... pour accentuer et donner du poids à ses propos. Ainsi, par le biais de son héros emblématique, Molière

Sganarelle annonce le siècle des Lumières. I. Les sentiments de Sganarelle pour son maître Fascination qui se révèle par sa fidélité : il reste avec lui, même s’il critique son mode de vie. Il l’imite en son absence avec Gusman (I, 1) avec sa tirade pseudo-philosophique sut les vertus du tabac, ou avec M. Dimanche, qu’il essaie d’éconduire comme Don Juan vient de le faire. Crainte : Lorsque Don Juan le menace de le battre, Sganarelle obtempère immédiatement (IV, 1). Il obéit souvent en gémissant