Tirade De Matamore

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vous présenter un exposé sur Matamore, l’un des personnages principaux de l’Illusion Comique. Matamore est d’après Corneille un capitan gascon et amoureux d’Isabelle. Difficile de nous arrêter à cette caractérisation pour notre exposé, nous allons donc voir en quoi le personnage de Matamore est-il en corrélation, en concordance avec l’Illusion Comique. Nous allons voir en premier lieu en quoi Matamore est un personnage assurément comique, puis nous étudierons Matamore par rapport à l’illusion et enfin

-vous point lassé d’abattre des guerriers /Et vous faut-il encore quelques nouveaux lauriers ? » Matamore lui répond par une rodomontade (comment en irait-il autrement ?) : v. 225 « Il est vrai que je rêve[...] lequel je dois[...] du grand mogor » ; Corneille corrompant à dessein « Mogol » en « mogor », afin de préparer une rime prochaine avec « mort ». Au vers 231, remarquable par sa métrique, Matamore, répondant à une nouvelle provocation, explose de colère dans un rythme ternaire entrecoupé de

changement d’identité sont autant de marques de l’imprégnation baroque sur cette pièce. La grotte peut également être interprétée comme une métaphore du théâtre avec sa scène et ses spectateurs. Des éléments en ce sens apparaissent dès la première tirade de Dorante. 2. Personnages principaux : 3. Les personnages 4. Quels sont les thème sprincipaux ? Sont-ils propres au baroque ? · Le premier niveau est celui de la pièce complète avec son lot d’inquiétudes, de nœuds et de dénouements. · Le deuxième

1ère lecture analytique. Acte 1 scène 2 : tirade de l’inconstance A la fin 1664, Molière dont le tartuffe vient d’être censuré, décide d’écrire Dom Juan. Il reprend un mythe qui parcourt toute l’Europe, un mythe bien connu du public du XVIIeme siècle. En cette période classique, règne de l’honnête homme, le personnage espagnol excessif intéresse le moraliste qu’est Molière. Cependant, avec ambiguïté, le dramaturge en fait également un porte parole des esprits forts de son temps, du libertinage

désespérément,et n'est en fait matériellement qu'une projection magique dans la pièce. Il n'intervient pourtant qu'à partir du deuxième acte, le premier étant un prologue, situant le contexte de l'histoire que vit Clindor. Il est le valet du capitan Matamore, personnage tout droit issus de la Commedia Del'Arte italienne, guerrier à la prétention folle, et grâce à celui-ci va faire la rencontre d'Isabelle, jeune fille issus de la haute bourgeoisie. Durant le XVIIème siècle, deux mouvements cohabitaient

1) Dans ses tirades, Matamore a souvent recours au champ lexical de la destruction et de la violence ,comme le prouvent les exemples suivants : v.226 : mettre en poudre / v.234: Défait - gagner / v.236 : arme / v.238 : dépeuple / v.240 : couche d’un revers / v.241 : je réduis / v.243 : un second Mars / v.244: assassiner / v.274: conquérir la terre / v.329 : J’ai détruit Le lexique « technique » de la guerre est également présent : murailles (v. 233), escadrons - batailles (v.234) - La

Clindor,‭ "‬l‭’‬agent‭" ‬et Matamore,‭ ‬le‭ "‬soldat fanfaron‭"‬,‭ ‬son maître.‭ ‬Nous verrons en quoi Corneille renouvelle ici des personnages traditionnels de la comédie.‭ ‬Nous allons montrer d'abord que cette‭ ‬scène s'inscrit dans une tradition et que le personnage de Matamore acquiert une dimension poétique baroque. Plan 1°‭ ‬Cette‭ ‬scène s'inscrit dans une tradition -‭ ‬Le personnage du capitaine et de son‭ ‬valet -‭ ‬Conformément à‭ ‬cette tradition,‭ ‬Matamore nous apparait comme un

mais, non sans ambiguïté, le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, de bien des critiques qu’il dirige contre l’Eglise et contre la toute puissante Compagnie du Saint Sacrement. La tirade qui est portée à notre attention, extraite de l’Acte I, scène 2, révèle pour la première fois au spectateur le héros éponyme préalablement évoqué en termes peu élogieux par Sganarelle. Dans cette scène d’exposition, le « grand seigneur méchant homme »

de nombreuses illusions « noires sciences » II]2 Dans l'extrait de la scène 2 de l'acte 2, on voit Clindor et Matamore se tenant sur la place publique, ce dernier vante ses mérites exceptionnelles auprès de ceux qui l'écoutent. I]Un héros imaginaire >L'utilisation du champs lexical de la bataille « armée » « commandement » « batailles » montre qu'il est un héros >Matamore présenté comme une personne vantant ses propres mérites , l'hyperbole « le seul bruit de mon nom renverse les murailles »