Tirade De Matamore

spectateurs de ce qui se déroule devant eux. • le troisième est celui de Clindor et Isabelle, et de leurs aventures. • le quatrième et dernier est celui de la pièce de théâtre jouée par les jeunes gens. -Directe : A la fin de la pièce, par la tirade de Alcandre, C fait l’éloge de la comédie. Dans L'illusion Comique, on distingue donc 2 pièces :- Une dont le sujet est la réconciliation d'un père avec son fils.- L'autre racontant les amours tragiques de Clindor et d'Isabelle. L’illusion Comique

aussi absurde qu'une transposition scénique d'un poème de Baudelaire. d) Les avantages de la lecture, applicables aussi au théâtre, sont connus : liberté de circuler dans l'œuvre, liberté de s'attarder sur le sens d'un mot, d'une réplique, d'une tirade, liberté de " muser ", liberté d'imaginer les éléments d'une représentation, liberté de refuser toute mise en image, toute actualisation du texte... 3) Cependant, sous peine de se trouver dénaturé, le théâtre doit être joué a) Le cérémonial du

vous paraîtelle courageuse? A-t-on vraiment affaire à un valet insolent et à un contradicteur efficace? Pourquoi? 1. Quels éléments donnent à l’argumentation de Dom Juan une portée générale dans la première tirade ? 2. Dom Juan s’exprime-t-il souvent à la première personne dans cette tirade ? Quel est l’effet produit ? 3. Quelle thèse est présentée ici ? Est-elle favorable aux femmes ? 4. Quelle image la dernière comparaison guerrière (l. 26) donne-t-elle de Dom Juan ? Quel est l’effet sur le

Comique, Acte V, scène III La scène 3 du dernière acte de l’Illusion Comique de Pierre Corneille est située après une longue tragicomédie, mettant en scène Clindor et sa femme Isabelle, qui a fuit son rang et son père pour épouser Clindor, le valet de Matamore, alors que les autres prétendants de meilleure condition ne manquaient pas, et juste avant le dénouement final. La scène étant une joute argumentative entre Clindor qui fait l’éloge de l’adultère et Isabelle qui se plaint de l’infidélité de son mari

théâtre Est si haut que chacun l’idolâtre, Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd’hui l’amour de tous les bons esprits » (L’Illusion comique, v. 1645-1648) Le succès considérable et prolongé de cette œuvre vint en partie du personnage de Matamore interprété par l’excellent acteur de la troupe du théâtre du Marais, Bellemore. Corneille n’était pas mécontent de son personnage dont il remarque : « Il y en a même un qui n’a d’être que dans l’imagination, inventé exprès pour faire rire et dont

les bouffonneries. - Les personnages sont stéréotypés: Pantalon (vieux barbon amoureux d'une jeune fille), Arlequin (bon vivant joyeux), Scaramouche (la version méchante d'Arlequin), Matamore (le soldat peureux mais fanfaron). - Ces personnages ont été repris dans le théâtre français : Arlequin chez Marivaux, Matamore chez Corneille (L'Illusion comique), Mascarille (Les Précieuses ridicules) Que propose Victor Hugo au sujet des règles classiques dans sa préface de Cromwell? - Il propose d'abandonner

France; Eschyle, Sophocle, Aristote, etc. De même, l'histoire de la littérature française s'affecte des modèles latines. Cicéron et Cantilien qui systématisent la rhétorique influencent beaucoup sur les œuvres cornéliennes par leurs puissantes tirades. Les œuvres d'Horace inspirent aussi aux écrivains classiques français comme Boileau, Molière et la Fontaine. Celui qui inspire aux Maximes de La Rochefoucauld n'est que les idées subtiles de Sénèque. D'autres civilisations qui influencent sur la

parodie est une forme de réécriture où la distance avec le texte originel se traduit par un renversement de registre, la caricature de certains traits, le déplacement du contexte de départ. Ainsi on pourrait voir dans le Matamore de L’Illusion comique un renversement parodique des tirades héroïques d’un Rodrigue. Ce qui change, d’un texte à l’autre : une gestuelle emphatique, des images hyperboliques, une accumulation suspecte d’exploits, un costume tape à l’œil, bref une hyperthéâtralité qui fait quitter

théâtral qu'il rejette par ailleurs6 ! Les comédies se basaient sur des personnages bien reconnaissables et des caractères stéréotypés, avec une gestuelle riche, parfois emphatique, des dialogues souvent improvisés, mais qui pouvaient contenir des tirades apprises par cœur, faisant la satire de différentes conditions sociales et culturelles. Tous les acteurs, à l’exception du couple d’amoureux et des servantes, portaient le masque. Avec les mêmes masques très typés, chaque compagnie construisait des

sculpture, le décor vise aussi cette ambiguïté : exemples des plafonds en trompe l'oeil dans les églises. * L'ostentation : métaphore reprise aussi par Jean Rousset, celle du paon. Les personnages se montrent, font la roue. (exemple du personnage de Matamore dans L'Illusion Comique). * L'antithèse, ou la confrontation des contraires Pour aller plus loin... Il existe des différences de chronologie selon l'aire géographique : * En Allemagne : la période du classicisme précède la période