Tirade Prosopopeé

: le combat vient d’avoir lieu, bien sûr, mais surtout, plus encore que le passé composé, ce temps confère une dynamique d’action, une tension en actes, à ce qui est devenu en réalité un fait historique ; c’est le meilleur système temporel de la prosopopée, car il donne à voir, avec l’illusion de l’immédiateté, les gestes et les paroles (v. 60-62) d’un absent. Quelques imparfaits produisent de brèves suspensions du mouvement narratif, des " arrêts sur image " : v. 44, l’opposition temporelle entre

d’Andromaque au mot « exploit »Mouvement du passage :· 1ère tirade : tirade d’Andromaque, rappel mort Hector, tué par père de Pyrrhus : Achille. Elle s’implique dans le carnage et la mise à sac de Troie : elle refuse pour ces raisons d’épouser Pyrrhus, elle se refus et veut mourir s’il l’y oblige.· 2e tirade : indignation après réplique de Céphise et destruction de la grandeur héroïque de Pyrrhus, réfutation rhétorique· Multiplicité des enjeux d’une tirade chez

-attitude du cerf dénoncé (attitude inverse à celle qu’il devrait avoir) -v33 à 38 :-tirade du Lion : paroles rapportées au style direct -condamnation du cerf à l’impératif : -« venez Loups » (v36) -« Vengez la Reine » (v37) -v39 à 49 :-réplique au style direct du cerf -introduction de la prosopopée de la Lionne -v49 à 51 :-chute : renversement de la situation au profit du cerf -v52 à 55 :-morale

Lorenzaccio veut défaire le pouvoir en place, le duc Alexandre de Médicis, qu’il juge corrompu, vicieux et tyrannique « J’ai vu les républicains dans leurs cabinets » « J’ai bu dans les banquets patriotiques le vin qui engendre la métaphore et la prosopopée » Il insinue que les opposants ne font rien d’autre que discuter, et n’agissent pas. Leurs discours sont donc mensonges. « J’ai recueilli les discours des gens du peuple » il ne montre pas plus de considération pour les basses classes populaires

instaure ainsi une frontière entre lui –qui a découvert le mal et la perversion- et les autres hommes. Tirades exaltées, oratoires. On imagine l’agitation, les déplacements de Lorenzo. Il y a une fracture entre Philipe, assis, et Lorenzo, animé. 4ème mouvement : « Pourquoi tueras tu le duc si tu as des idées pareilles ? » Philipe pousse Lorenzo à un dévoilement ultime, personnel. TIRADE DE LORENZO : explosion lyrique, succession de questions rhétoriques, période ternaire, hyperboles…

les deux enfants ont été arrêtés, soupçonnés de participer à une conspiration contre le duc. L’extrait nous montre un Lorenzaccio troublé, qui peine à trouver des justifications philosophiques ou politiques à son projet d’assassinat. Il comprend sa tirade et la réponse de Philippe Strozzi.(présentation du passage) Quelle est dès lors la fonction de cette scène dans la pièce ? (ou quelle vision de son héros Musset nous propose-t-il à travers cet extrait ?)(problématique). Dans un premier temps, nous

flatteur » ; – s’ensuit (vers 33 à 3 une nouvelle étape du récit, avec la tirade du lion rapportée au discours direct : le drame se met en place, le lion prononce la condamnation du cerf et appelle au lynchage : les 3 octosyllabes ponctués de 3 impératifs qui terminent son discours contribuent à dramatiser le récit ; – vers 39-49 : réplique, au style direct, du cerf, dans laquelle est enchâssée la prosopopée de la lionne. On notera l’habileté de la construction polyphonique ; – la

mort : marques du tragique → champ lexical de la mort / métaphore filée du sang / hyperboles… La souffrance et la détresse d’Oreste : marques du lyrisme (malgré la présence de deux personnages sur scène, le dialogue ici n’est pas évident… Les tirades d’Oreste ressemblent à des soliloques, à travers lesquels il nous livre ses émotions personnelles, ses ressentis…) → omniprésence du « je », dimension rétrospective de son propos (bilan de sa vie : recours au passé composé = un temps du passé ayant

personnages sont absents mais ils sont évoqués par Sganarelle dans sa dernière tirade où il énumère toutes les personnes affectées par les actes de Dom Juan.…………….On constate aussi l’absence de didascalies. - De plus leur sort est réglé : On peut noter des participes passés « offensé » « violées » « déshonorées » « outragés » et des parallélismes de construction avec à chaque fois « nom + participe passé » (toujours dans la tirade de Sganarelle) qui montrent que le passé est fini. Tout cela récapitule

moyen le théâtre permet-il de rendre compte des scènes d'indécision ? Tout d'abord, le théâtre permet de rendre compte de la difficulté des choix des personnages par ce son écriture. En effet, Nous pouvons tous d'abord le remarquer par les longues tirades présentes dans ces trois textes comme dans le texte B : Vers 25 à 50 et dans le texte A : Vers 18 à 46 qui nous prouvent l'indécision qu'éprouve le personnage au plus profond de lui ; ou, encore, par des monologues : texte A Vers 1 à 11 textes C