Tirade Prosopopeé

d’étude: théâtre et représentation Comment représenter l’héroïsme et le défi face à la société, à la souffrance, à l’amour, à la mort sur une scène? Œuvre complète: Cyrano de Bergerac d’E. Rostand Lectures analytiques: Acte I, scène 4, La tirade du nez, vers 312 à 353 Acte III, scène 7, L’aveu sous le balcon, vers 1455 à 1481 Acte IV, scène 8, L’héroïsme de Christian Acte V, scène 6, La mort de Cyrano, du vers 2532 à la fin. Documents complémentaires La Préciosité Objet d’étude:

intéressé  Apartés : le spectateur observe la mise en place des manipulations de chacun b) Figaro dupe le comte  Figaro joue au naïf, il essaye de passer pour un simplet afin que le comte baisse sa garde (il caricature la vie anglaise dans sa tirade « God-dam »)  Il fait semblant de ne pas être au courant des intentions du comte « heureux avec ma femme au fond de l’Andalousie »  Il réplique rapidement au comte, stichomythie et reprend ses mots « … Autrefois tu me disais tout. Figaro: Et

d’autres sortes de théâtre en Occident. D’après Antonin Artaud, la parole dans le théâtre fait tout, il n’y a pas de théâtre muet. En effet dans Cyrano de Bergerac écrit par Edmont Rostand, la pièce est construite avec plusieurs célèbres tirades comme la tirade du nez qui fait avancer l’intrigue. Sur scène, un personnage parle à un autre personnage. Mais il s’adresse aussi indirectement au public. On parle alors d’une double énonciation. Par conséquent, une réplique possède un sens pour le personnage

psychologiquement ses personnages dans la pièce : ils sont des « types », pas des caractèresfouillés. Ce début d’acte et de scène est donc surprenant pour le lecteur. Ce monologue (qui en fait est une tirade puisque Père Ubu est présent mais elle ne l’a pas encore vu, c’est donc un demi-monologueou une mini tirade (je plaisante)) reprend une tradition classique du théâtre : un personnage fait le bilan de ses aventures et de sa vie. C’est pourquoi les temps utilisés ici sont le présentd’énonciation (« je

comme le faisait remarquer le psychiatre Serge Tisseron, le portable tend à vider les communications de sens, que dire du texto et des émoticônes ? Combien faut-il de smileys pour nous éblouir et nous faire rire comme l’a réussi Edmond Rostand avec la tirade du nez dans Cyrano de Bergerac ? Qui peut sérieusement croire que le héros aurait pu séduire Roxane avec un minable cœur SMS, lors de la scène du balcon ou dans ses lettres ? Même une lettre de colère bien argumentée est plus percutante qu’un pouce

dénouement dans le drame : apporte une résolution au conflit. Il peut être l'aboutissement logique des tensions, le fruit d'une ultime péripétie, un retournement de situation. Les formes conventionnelles du dialogue théâtral Définition Effet cherché La tirade Longue réplique (récit, plaidoirie ou réquisitoire) adressés à un ou plusieurs interlocuteurs Le personnage peut se faire écouter ; l’auteur et l’acteur peuvent y briller. La répartie Répliques brève, souvent cinglante La répartie souligne la vivacité

Lorenzo à des motivations personnelles et non politiques. Il s'agira donc de montrer que cette tirade constitue un moment crucial de dévoilement du héros éponyme. Nous verrons dans un premier lieu que le héros y éclaire le spectateur sur les mobiles du meurtre qu'il s'appretre à commetre. Nous analyserons ensuite la facon dont se rèvele la complexité de Lorenzo, enfin nous montrerons qu'il fait, par cette tirade, la preuve de ces talents d'orateur. I-Les mobiles du meurtre. Lorenzo veut tuer Alexandre

Le Cid​  , acte I, scène 3 ; les 15 premiers vers du ​ Misanthrope​  de Molière : Alceste, en  colère contre son ami Philinte.    Une tirade :  Longue réplique ; elle permet au personnage de développer une argumentation ou de s'épancher  avec lyrisme. Réduits à un temps de silence, ses interlocuteurs rejoignent en quelque sorte la  situation de spectateurs.  Exemple : le tirade du nez dans ​ Cyrano de Bergerac​ , d'Edmond Rostand, acte 1, scène 4.    Un récit :  Au théâtre, un récit raconte un événemen

II.3.1. Tirade et stichomythie La fréquence des répliques et les rapports quantitatifs qu'elles entretiennent contribuent à déterminer le rythme du dialogue, produit plus largement par tout effet de répétition (Larthomas, 2001, p. 309). Comme pour la vitesse du récit en narratologie, les accélérations et ralentissements sont aussi révélateurs, sinon plus, que le rythme lui-même. La tirade désigne une réplique

II.3.1. Tirade et stichomythie La fréquence des répliques et les rapports quantitatifs qu'elles entretiennent contribuent à déterminer le rythme du dialogue, produit plus largement par tout effet de répétition (Larthomas, 2001, p. 309). Comme pour la vitesse du récit en narratologie, les accélérations et ralentissements sont aussi révélateurs, sinon plus, que le rythme lui-même. La tirade désigne une réplique