Tous Les Matins Du Monde La Parole

traverse presque tous les textes de Buzzati _on n'est jamais ni inutile,ni irresponsable,chaque geste provoque des répercussions inimaginables _et qui s'intègre en un savoir plus vaste sue=r lequel nous devons nous arrêter. Le narrateur fuit sa responsabilité indirecte dans une catastrophe et est obsédé par la crainte du châtiment. II. Le chien qui a vu Dieu Dans un village italien, le boulanger est furieux. Pour toucher l'héritage de son oncle, il doit fournir chaque matin cinquante kilos

[…] Le sultan Yaya2 possédait une gazelle merveilleusement apprivoisée ; ses yeux profonds semblaient exprimer des pensées humaines et on s’attendait à chaque instant au miracle de la parole. C’était cependant une gazelle très commune, née dans la solitude des hauts plateaux du Yémen. Un pâtre l’avait trouvée toute petite auprès de sa mère blessée et il l’avait donnée à une chèvre à la place du chevreau qu’on avait fait rôtir. Elle s’ébattait maintenant dans les jardins du sultan, se mirait

commencer cet oncle est tout à fait banal. En effet il a une vie monotone. Tous les jours les mêmes habitudes se répètent comme nous le démontre la phrase p19 : « Elle venait de me servir mon café comme chaque soir ». Durant tout le récit lui et sa nièce demeurent dans la même pièce (sans doute le salon, en référence à la cheminée) et ils n’en sortent pas mis à par peut être pour le strict minimum. Exemple de la p22 : « Le lendemain matin l’officier descendit quand nous prenions notre petit déjeuner dans

ne sois jamais sorti des murs de mon presbytère, on dirait plutôt, à m'entendre, un homme ayant usé de tout et revenu du monde, qui est entré en religion et qui veut finir dans le sein de Dieu des jours trop agités, qu'un humble séminariste qui a vieilli dans une cure ignorée, au fond d'un bois et sans aucun rapport avec les choses du siècle. Oui, j'ai aimé comme personne au monde n'a aimé, d'un amour insensé et furieux, si violent que je suis étonné qu'il n'ait pas fait éclater mon coeur. Ah ! quelles

Alfred de Musset On ne badine pas avec l’amour BeQ Alfred de Musset On ne badine pas avec l’amour Comédie en trois actes La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 467 : version 1.0 2 Du même auteur, à la Bibliothèque : Les caprices de Marianne La nuit vénitienne Il ne faut jurer de rien 3 On ne badine pas avec l’amour Comédie en trois actes Publiée en 1834, représentée pour la première fois à Paris, le 18 novembre 1861, à la Comédie-Française

qui faisait croire qu'il était le maître du monde, surtout avec les femmes. Il a toujours pensé que les femmes étaient sur terre pour un seul but : servir les hommes. Pour lui et pour presque tous les hommes, les femmes seront toujours têtues, futiles, dépensières, narcissiques et, pour couronner le tout, ce sont de grandes manipulatrices, et elles mènent les hommes au péché et à la dépravation ....Moi, je n'étais pas d'accord. Comme je vivais dans le monde cloitré de mon père, je pensais être la seule

Jean Schlumberger 4 Premier cahier 5 10 février 189 . La neige qui n’a pas cessé de tomber depuis trois jours, bloque les routes. Je n’ai pu me rendre à R... où j’ai coutume depuis quinze ans de célébrer le culte deux fois par mois. Ce matin trente fidèles seulement se sont rassemblés dans la chapelle de La Brévine. Je profiterai des loisirs que me vaut cette claustration forcée, pour revenir en arrière et raconter comment je fus amené à m’occuper de Gertrude. J’ai projeté d’écrire ici

À Jean Schlumberger –3– PREMIER CAHIER –4– 10 février 189. La neige qui n’a pas cessé de tomber depuis trois jours, bloque les routes. Je n’ai pu me rendre à R… où j’ai coutume depuis quinze ans de célébrer le culte deux fois par mois. Ce matin trente fidèles seulement se sont rassemblés dans la chapelle de La Brévine. Je profiterai des loisirs que me vaut cette claustration forcée, pour revenir en arrière et raconter comment je fus amené à m’occuper de Gertrude. J’ai projeté d’écrire ici

Schlumberger – 3 – PREMIER CAHIER – 4 – 10 février 189. La neige qui n’a pas cessé de tomber depuis trois jours, bloque les routes. Je n’ai pu me rendre à R… où j’ai coutume depuis quinze ans de célébrer le culte deux fois par mois. Ce matin trente fidèles seulement se sont rassemblés dans la chapelle de La Brévine. Je profiterai des loisirs que me vaut cette claustration forcée, pour revenir en arrière et raconter comment je fus amené à m’occuper de Gertrude. J’ai projeté d’écrire

..134 CHAPITRE XXIII - CHAGRINS D'UN FONCTIONNAIRE.......145 CHAPITRE XXIV - UNE CAPITALE...........................................158 CHAPITRE XXV - LE SEMINAIRE.............................................165 CHAPITRE XXVI - LE MONDE OU CE QUI MANQUE AU RICHE............................................................................................172 CHAPITRE XXVII - PREMIERE EXPERIENCE DE LA VIE....181 CHAPITRE XXVIII - UNE PROCESSION..............................