Tout Va Pour Le Mieux Pangloss

Candide est avant tout une parabole Au XVIIIe siècle, plusieurs catastrophes frappent l'humanité telle que le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 ainsi que de la guerre de sept ans 1756. Face à ce désastre, les anciennes philosophies comme celle de Leibniz ne permettent plus de comprendre ou d'accepter le monde actuel. Ainsi, Voltaire qui est un auteur phare du siècle, va publier Candide en 1759, ouvrage dont l'enveloppe permet de distraire le lecteur tandis que la trame, elle, l’invite à

témoigne du combat d’une vie contre le mensonge et l’imposture, l’illusion et la bêtise. On va s’intéresser plus particulièrement au chapitre 30 de l’œuvre qui est la conclusion. Dans un 1er temps, on parlera du chapitre 30 puis dans un second temps on parlera de l’évolution de l’histoire. I. Chapitre 30 Le chapitre 30 est l’exipit de l’histoire, c’est la fin de l’odyssée. Dans ce chapitre Candide va épouser Cunégonde par sa fidélité et de ses engagements malgré qu’elle soit devenu laide

et né d’une union illégitime, ce qui va l’amener à être rejeté du château du baron où il a été élevé. Il est décrit comme un garçon au « jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple ». Pangloss est le précepteur de la famille Thunder-ten-Tronckh, un philosophe allemand qui représente Leibniz en répétant que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles », philosophie à laquelle Candide accroche totalement, même si son tour du monde va, peu à peu, lui prouver le contraire.

Thunder-ten-tronckh et de confronter la philosophie de Pangloss au monde réelle. Dans ce conte, il y a différents personnages plus ou moins importants : Candide : Le héros éponyme de ce conte, il est optimiste à toutes situations au début du conte, grâce à la seule philosophie qu’il connait : celle de Pangloss. Lorsqu’il découvre le monde réelle et les nombreuses difficultés qu’il rencontre, il remet en question la philosophie de Pangloss et se forge lui-même un avis sur ce qu’il l’entour. C’est

homme. En quelques mots tout est dit, Candide n'est qu'un caractère et rien d'autre. Cependant, le caractère fait l'homme jusqu'à lui donner son nom: " Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple: c'est je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide " (Chapitre 1er) - Pangloss : " Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison. " Rien qu'avec ces quelques mots que Voltaire présente Pangloss, le personnage le plus comique du livre. " Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie

nous l’apercevons grandir tout au long du conte. Son caractère, qualifié des « mœurs les plus douces » chapitre 1er met en évidence la sympathie du personnage. Décrit comme une personne qui « avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple » et dont la physionomie « annonçait son âme » fait ressortir toute la beauté du personnage. Cunégonde est une jeune fille très séduisante dont Candide est amoureux. Il fut chassé du château car il l‘a embrassé. Pangloss, le précepteur est un ami

pessimisme (philo) -Candide= démolition systématique de l’optimisme -Voltaire s’en prend aux philosophes qui prône la perfection du monde. -On peut y voir plusieurs registres entrecroisés. ((((S.D))) IRONIQUE -Dire le contraire de ce qu’on pense (Pangloss est un bon exemple car il y a trop de choses qui clochent pour être optimiste) -On veut faire rire et réfléchir, critiquer, créer une polémique. -antiphrases. Atténuations, exagérations. Litote, euphémisme : Eldorado (la boue jaune, les banalités

de Candide, bâtard de la sœur de monsieur le baron Thunder-ten-tronckh. Il est, comme son nom l’indique, naïf et crédule. Il est transparent : " sa physionomie annonçait son âme " et donc simple d’esprit. Il croit dur comme fer la philosophie de Pangloss et ne l’abandonnera qu’a la fin du récit où il sera le seul à reprendre ses esprits et se mettre au travail. • Baron Thunder-ten-tronckh, un gentilhomme campagnard westphalien. • Baronne Thunder-ten-tronckh, sa femme, très considérée pour

de Voltaire.       Ce conte est paru en 1759, alors que son auteur a 65 ans, pour régler les comptes avec le philosophe Leibniz ou plutôt son disciple Wolf, dont l'avatar comique semble bien être le docteur Pangloss - celui qui parle de tout et, de par son nom emblématique, prétend bien dire tout sur tout. Il poursuit par cette narration polémique le débat entamé dans le Poème sur le désastre de Lisbonne paru en 1755, après le tremblement de terre qui fit 30.000 victimes.  Annonce de la démarche Etude

verrons l’optimisme de Pangloss ainsi que le pessimisme de Martin et enfin nous verrons que candide est partagé entre ces deux attitudes. L’optimisme, est critiqué au travers du personnage de Pangloss, celui qui discute de tout, qui enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie » : une pseudoscience jargonnesque. Il avance des théories sur l’optimisme qui deviennent de plus en plus ridicule au cours du récit. Il finit même par en douter mais cela ne dure pas longtemps. Il va ponctuer le conte