Toute Inégalité Est Elle Forcément Injuste

très mal la situation. Mais lorsque la loi cautionne ou engendre elle-même l’injustice, elle mérite le mépris et leur désobéissance. La légalité des dispositions de la loi ne suffit pas à fonder leur légitimité. Celui qui se soumet à une loi injuste porte une part de la responsabilité de cette injustice. Ce n’est pas la loi qui doit dicter ce qui est juste, mais ce qui est juste qui doit dicter la loi. Aussi bien, lorsque le citoyen estime qu’il y a conflit entre la loi et la justice, il doit

exclusivement, les relations avec autrui. On se pose, nous modernes, bien plus la question de la justice envers les autres qu'envers nous-mêmes. Deuxième raison : elle n'inclut pas le rapport de l'homme au divin. Troisième raison : elle ne constitue pas forcément un idéal de perfection. Un citoyen juste, pour nous modernes, n'a rien à voir avec la sainteté ! Nous tenterons, alors, une autre définition de la justice. On peut la penser comme une vertu non plus seulement personnelle, mais civique. Elle serait

Les particularismes sont des exceptions causées par des décalages historiques ou des cas particuliers qui peuvent engendrer des inégalités et des incompréhensions de la part des individus sur lesquels ils s’appliquent. La république d’aujourd’hui rassemble une nation composée d’individus issus d’origines diverses, et partageant également des convictions religieuses différentes. Ainsi, les aléas que la France a connus dans l’Histoire et les cultes et religions créent des particularismes. De même,

ECONOMIQUES ET SOCIALES – REGARDS CROISES QUELLES INEGALITES SONT COMPATIBLES AVEC LES DIFFERENTES CONCEPTIONS DE LA JUSTICE SOCIALE ? Objectifs Je sais définir… - Justice sociale, égalité, équité, discrimination, protection sociale, redistribution, prestations et cotisations sociales, services collectifs, fiscalité. Je sais distinguer… - Les différentes formes d'égalité (des droits, des chances et des situations) - Egalité et équité - Inégalité et discrimination - Discrimination et discrimination

sont hiérarchisés et entretiennent donc des relations marquées par la domination de certains et les inégalités et les différences existant entre les membres des différents groupes. Dans les sociétés modernes, ces groupes ne sont pas étanches (il y a toujours une certaine circulation d'individus entre les groupes). De même, au cours du temps, les groupes et leur hiérarchie (et donc les inégalités) se transforment. C'est un des aspects manifestes du changement social (ou de la dynamique sociale).

Chapitre VIII. L’idéal démocratique et les inégalités. Au 19ème siècle, Alexis de Tocqueville met en évidence que l’égalité constitue l’idéal des sociétés démocratiques. Il convient de s’interroger sur le type d’égalité à promouvoir. - S’agit-il de donner à tous les individus une même probabilité d’accéder à n’importe quelle position sociale ? - Peut-on tolérer que les inégalités persistent ? - Faut-il se contenter de l’égalité des droits ou faut-il chercher l’égalité réelle entre

société démocratique, une attention particulière est donnée à la lutte contre les inégalités, la pauvreté étant alors perçue comme un dysfonctionnement de la société. Si on a effectivement pu observer une réduction des inégalités économiques durant le 20ème siècle et notamment pendant les Trente Glorieuses, la tendance en ce début de 21ème siècle serait plutôt à la stagnation voire à une nouvelle augmentation des inégalités. C’est pourquoi la question de la pauvreté reste centrale dans le débat public

politiques de discrimination positive en faveur des minorités noires et hispaniques pour faire face à de fortes inégalités. La discrimination positive correspond à l’ensemble des mesures destinées à permettre la réduction des inégalités en favorisant un groupe par rapport aux autres. Les inégalités, ce sont les différences entre les individus ou les groupes sociaux qui sont perçues comme injustes ou illégitimes. Ainsi, dans quelles mesures peut-on considérer que la discrimination positive est efficace

expliquer les inégalités : A/ Appréhender la notion d’inégalité : - Qu’est-ce qu’une inégalité ? (doc. 1 p 308 Hachette) * Donnez des exemples d’inégalités associés à chacun des éléments soulignés. Éducation : écarts de niveau de diplôme entre enfants de cadres et enfants d’ouvriers. Revenus : écarts de salaires entre hommes et femmes. Capital social : carnet d’adresses rempli dans les catégories aisées, auquel on peut faire appel pour obtenir un emploi. Santé : inégalités d’espérance de

une distribution minimale qui ne vise que le surplus de ce qu’on possède ? Méritons-nous de nos talents et de nos qualités naturelles inégaux ? Autrement dit, est-ce que les autres ont-ils droit aux avantages naturels aux quels je ne mérite pas forcement ? Ou doit-on abandonner l’idée de la distribution parce qu’il est illégitime de contraindre les individus de partager leurs biens qui n’appartiennent qu’à eux-mêmes ? D’abord, dans cet article, nous allons tenter de présenter la pensée principale