Tragique Monstrueux Terrifiant

déguisement vieillot contre un blue-jean, et ses talons contre des baskets, elle était en train de rire de lui ? Non, en face, il n’y a personne. La pièce est désespérément vide. Alors ? Qu’a-t-il bien pu se passer, au cours de la journée ? Quel tragique − ou banal ! −événement a déterminé cette absence imprévue ? OÙ EST LA VIEILLE DAME ? OÙ EST IDA ? (L’angoisse prend des proportions alarmantes.) ET SI QUELQU’UN LA RETENAIT PRISONNIÈRE, POUR L’EMPÊCHER DE REVOIR GUILLAUME ? 36/186

nombre de discours, de lettres, de notes inimaginable. C’est un personnage qui a beaucoup agi, mais aussi beaucoup écrit. Le gaullisme peut d’abord être défini comme un nationalisme, de Gaulle, qui voyait dans son action le résultat de l’histoire tragique de 1940 « une entreprise de rénovation nationale, qui a le service de la France pour raison d’être, pour loi et pour ressort ». De Gaulle voulait n’être que l’expression de l’élan vital de la France, et ce nationalisme peut être qualifié d’humaniste

chez une femme dans ces conditions ? Une femme qui vit dans un monde arrêté. Vraiment, c'était à se demander s'il n'avait pas fait exprès de se tuer, pour prolonger éternellement leur amour. Certains pensent bien que la passion a forcément une fin tragique. 28 Ils sortirent du restaurant. La gêne était de plus en plus forte. Charles ne trouvait pas le bon mot, le trait d'esprit, ou l'humour même, qui lui aurait permis de se rattraper un peu. De détendre légèrement l'atmosphère. Rien à faire, ils étaient

ans, elle mesurait 1,70 mètre et pesait 65 kilos. Compter ce monstre parmi nos rangs était un atout: à elle seule, elle pouvait faire décamper une patrouille allemande, et c'était un spectacle que de voir ce corps distribuer les coups. Mais sa terrifiante croissance lui avait déréglé le caractère. Les jours où Jihan grandissait, elle était inutilisable et infréquentable. Les Zaïrois se battaient à merveille: le problème était qu'ils se battaient autant entre eux que contre l'ennemi. Et si nous

manipulaient et les blessant. Ce Japonais qui découpe et dévore sa tendre amie. Ce branché qui va assassiner les vieilles dames entre deux soirées d'enfer. Aussi terrifiants soient-ils, nos «golem[1] » nous ressemblent. Perclus d'innocence[2] nous sommes horrifiés mais éblouis devant les convulsions de nos doubles monstrueux, presque soulagés. Sait-on, par exemple, faire la part de l'horreur et de la fascination dans l'affaire du Japonais cannibale? On se souvient que le magazine Photo avait

emploi que celui de blanchisseuse. Mon père, lui, se mit à boire. Et puis il y eut 1914, et mes pauvres parents 34/267 comprirent qu’ils auraient été mieux inspirés de rester aux Etats-Unis. Comme ils manquaient de sens historique à un point terrifiant, ils finirent par prendre la décision d’y retourner – en 1918 ! Cette fois, ce fut en carriole que nous prîmes la direction de Cherbourg. Sur une route presque déserte, nous étions une proie provocante pour tout bombardement aérien. Je me suis réveillée

d’encre – et de sang – au cours des siècles, , a emprunté des apparences innombrables, plus ou moins terrifiantes. Il apparaît que chaque société a opéré sa propre traduction imaginaire de l’être maléfique. Selon Charles Baudelaire 15 , « la plus belle des ruses du diable est de nous faire croire qu’il n’existe pas 16 . » Son apparence peut donc, bien souvent, prendre la forme, encore plus terrifiante, de la non - apparence, de l’invisibilité proche et (surtout) menaçante. 15 16 Charles Baudelaire

lucarne. Jetant un coup d’œil à l’intérieur, Katherine en était restée bouche bée. ŕ Qu’est-ce que c’est que ça ? Son frère eut un petit rire et continua à marcher. ŕ Unité 3, également appelée le Cocon. Étonnant, n’est-ce pas ? Je dirais plutôt terrifiant ! pensa-t-elle. Katherine allongea le pas pour le rattraper. Elle avait l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. ŕ Si je t’ai fait venir, c’est surtout pour te montrer l’Unité 5, déclara Peter en poursuivant son chemin dans le couloir

leur chair. Il broie même leurs os entre ses énormes dents. D’ailleurs, on l’appelle aussi « le Broyeur ». Le peu qui reste est ensuite enterré dans la cour et recouvert de chaux vive. 38 Nous demeurâmes un moment silencieux, méditant sur le sort tragique qui nous attendait. Un détail, cependant, me troublait. Adriana était enfermée depuis quelque temps puisqu’elle avait essayé d’aider les autres prisonnières. Pourquoi elle-même n’avait-elle pas subi l’épreuve du tonneau ? Je lui posai la question

de la cloche qui sonne sans arrêt à bord d’un navire pris dans le brouillard et, sa prière terminée, il poursuivit, sur le même timbre, la lecture de l’hymne suivant dont il fit retentir les dernières strophes d’une joie exultante : La voûte terrifiante de la baleine Arquait au-dessus de moi ses lugubres ténèbres. Tandis que les vagues roulaient dans la lumière bénie Me soulevant et m’envoyant plus profond à ma perte. Je vis s’ouvrir la gueule de l’enfer – 80 – Avec ses tourments, ses