Télécran

images et des écrans: nos émissions actuelles de télé-réalité se sont inspirées directement de l’oeuvre d’Orwell, puisque la première d’entre elles s’appelait Big Brother. Ce n’est pas anodin, car le roman montre l’invasion de la population par les “télécrans”, qui permettent de tout surveiller, de tout voir, de tout entendre. Mais surtout, en plus du travail de rectification des archives, les écrans entretiennent une désinformation permanente, ce qui est typique du fonctionnement des régimes totalitaires

l'Océanie. Elle est gouvernée par les socialistes. La société est formée de prolétaire et des membres du Parti. Big Brother dirige le pays et la "police de la pensée " est chargée de maintenir l'ordre. Les gens sont constamment surveillés par des télécrans. S'ils violent les lois, ils sont arrêtés, torturées et "vaporisés ". Winston Smith, âgé de 39 ans travaille au ministère de la vérité, au commissariat aux archives. Il récrit les numéros des journaux déjà parus pour corriger les erreurs du Parti

serait pas soutenable. 1984 de Georges Orwell décrit un monde où les humains sont amenés, par la torture, à ne plus pouvoir réfléchir, aimer, parler. La liberté d’expression n’existe plus et la population est surveillée en permanence au travers de télécran (abréviation de télévision et écran) comme le rappelle les affiches géantes rappelant que « Big Brother vous regarde » ce que critique fortement Orwell. La langue n’échappe pas au désir du parti de tout contrôler. Elle est réduite au strict minimum

il vit. Un monde détruit, géré par la propagande, la manipulation et la peur. La figure de Big Brother, leur leader, avec la phrase « Big Brother vous regarde », se trouve partout. En plus, les citoyens sont surveillés tout le temps grâce à des « télécrans » qu’ils n’ont pas le droit d’éteindre et par la Police de la Pensée qui surveille leurs moindres faits et gestes. Le peuple vit dans un état de fatigue et de manque qui le rend plus docile et facile à manipuler. Il n’y a plus de vie privée et les

conséquences, le champ spéculatif de la dystopie est en revanche centré sur les conséquences possibles des changements d'ordre politique. Dans une dystopie, l'évolution technologique n'est pas un facteur déterminant : les trouvailles technologiques (« télécrans » dans 1984, méthodes de clonage et de manipulation des fœtus dans Le Meilleur des Mondes) ne sont pas des phénomènes dont les conséquences sont analysées, ils sont les conséquences d'une volonté politique (volonté de surveillance dans 1984, volonté

les paroles de la « voix sucrée » mais ne donne pas de détails. Les paroles en elles-mêmes ne sont pas importantes, c’est l’acte de parole d’une machine qui est important : « une vois sucrée faisait entendre une série de nombres » l7, « la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur la fonte » l27. Il passe une fois au discours direct «  BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende » l20. Quand il s’agit d’un être humain, de Winston, qui s’exprime, Orwell utilise un discours direct

transformer en rhinocéros sauf le personnage principal. Dans 1984, Le ministère dit de « l'amour » effraie le peuple de l'Océania. Il ne possède aucunes fenetres, et l'interdiction d'y penetrer donne au peuple les raisons de s'inquieter. Aussi, les Télécrans dont la présence se veut obsédante, surveillent tous les faits et gestes des sujets, jusqu'aux plus privés. Winston, ayant un travail lui donnant acces a des vérités sous jacentes, c'est grâce a une anomalie de son appartement qu'il va en prendre

(1949): roman d’anticipation et dystopie. L’action se déroule à Londres en 1984 : Winston est un employé du Ministère de la Vérité, d’une société totalitaire. Chaque individu est surveillé en permanence par « Big Brother », via un système de « télécrans ». Winston devient un opposant politique et il est capturé et tué. Le roman dénonce la menace du totalitarisme - Vendredi ou les limbes du Pacifique de Tournier (1967): roman d’apprentissage et philosophique. Après le naufrage du navire Virginie

Resistance ” en hommage au vibrant 1984 de George Orwell qui peint un monde totalitaire ou tout est contrôlé, surveillé par la “ police de la pensée “  . L’omniprésence dans ce livre de “ Big Brother ”, du régime totalitaire en place, de la présence de “ télécrans ”, de l’utilisation de bouc émissaire, de l’usage de la manipulation mentale et, pour finir, de la présence de trois pays sans cesse ennemis et alliés rappelle à Matthew Bellamy, chanteur du groupe, que ce livre “ est une base pour extrapoler ce

à la production de la fonte. La voix provenait d’une plaque de métal oblongue, miroir terne encastré dans le mur de droite. Winston tourna un bouton et la voix diminua de volume, mais les mots étaient encore distincts. Le son de l’appareil (du télécran, comme on disait) pouvait être assourdi, mais il n’y avait aucun moyen de l’éteindre complètement. Winston se dirigea vers la fenêtre. Il était de stature frêle, plutôt petite, et sa maigreur était soulignée par la combinaison bleue, uniforme du