Télécran

minutieusement surveillées, et d’immenses affiches trônent dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde » Une société totalitaire et inquisitoriale en 1984. Winston Smith est employé au Ministère de la Vérité. Dans son logement sordide, le télécran géant, enregistre ses faits et gestes et diffuse les messages de "Big Brother", le chef suprême. Malgré tout, Smith tient en secret son journal intime et vivra un amour violent et désespéré avec une jeune femme. Manipulant et contrôlant les moindres

généralisés Big brother et télécran Au domicile et sur les lieux de travail des membres du Parti, ainsi que dans les lieux publics, sont disposés des «télécrans», système de vidéosurveillance et de télévision qui diffusent en permanence les messages du Parti et surveillent simultanément. Les télécrans permettent à la police de la Pensée d’entendre et de voir ce qui se fait dans chaque pièce où s'en trouve un. Seuls les membres du parti intérieur peuvent arrêter le télécran qui se trouve à leur domicile

. Le télécran, qui peut être comparer à un algorithme ou à nos téléphones qui savent tout de nous et nous « surveilles ». Grâce au télécran le Parti peut surveiller les individus aussi à l’intérieur, celui-ci analyse chaque mouvements, réaction, paroles, etc. il vaut donc mieux arborer aussi bien devant les gens que devant le télécran un visage de sérénité et d’optimisme. « … la face énorme sur l’affiche l’observe car

comprenons que la déshumanisation présentée dans le récit passe dans un premier temps par le retrait de l’individualité par la surveillance. Nous pouvons noter premièrement, que cette surveillance est omniprésente. Tout d’abord, les lignes 3 et 4 « Le télécran [...] captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas »  mettent en scène un niveau de surveillance auditif très élevé, il semble qu’il n’y ait aucun moyen de fuir ces capteurs audio, ce qui représente déjà une forme d’oppression

où il inscrit ''À bas Big Brother''. Sa demeure étant sous surveillance par les télécrans, il risque de se faire attraper, mais continue ses manœuvres de rébellions. Il rencontre Julia, une jeune dame, qui va accélérer ses actes contre la Police de la Pensée. Ce nouveau couple aura des relations amoureuses illégales et de plus, ils iront jusqu'à se louer une chambre dans le quartier des prolétaires où les télécrans sont presque inexistants. Mais, tout ceci est illégal étant donné que le contact

les gens disposent chez eux de télécran, une sorte de télévision pouvant les observer, les entendre et les réprimander au besoin, ce sont ces télécrans qui contrôlent une partie de leur vie. Les réserves alimentaires de ces personnes sont très limitées et ils ne possèdent que très peu de libertés, voir aucunes. Ici, les prolétaires vivent dans des zones spéciales et sont considérés comme des animaux. Le portrait de Big Brother est affiché sur tous les murs et télécrans. Il porte une petite moustache

propagande de l'Océania. La ténuité des possibilités de rébellion apparaît rapidement ; la simple rédaction de son journal n'est possible à Winston que grâce à une singularité dans le plan de son appartement qui permet d'échapper au regard omniprésent du télécran. Winston Smith servira également de prétexte dans la suite du roman pour exposer la société totalitaire qui l'entoure, les hommes qui y collaborent et ses ressorts les plus impitoyables. On verra ainsi exposé au fur et à mesure de ses rencontres

montreraient un monde meilleur ou différent de celui construit par le Parti. Le passé doit devenir inexistant, le Parti peut "effacer" le passé des mémoires, les gens sont d'ailleurs incapables de donner une date précise de la période où ils vivent. Des télécrans sont disposé par centaines dans n'importe qu'elle partie du pays, ils consistent à surveiller chaque individus par ses moindres gestes et bruits suspects de possibles trahisons. La liberté d'expression est devenue totalement inexistante. Tous les

collectivité. Il s’agit pour le Parti intérieur de faire disparaître toute vie privée qui nuit à l’extension de son pouvoir. L’invention du télécran, cet écran que l’Océanien regarde et qui le surveille en retour est l’instrument qui permet l’anéantissement de la vie privée. Puisqu’il n’existe que peu d’endroits où l’homme est à l’abri de la surveillance du télécran, l’Océania est une société où l’individu ne se trouve jamais seul : « avec le développement de la télévision et le perfectionnement technique

trait à la production de la fonte. La voix provenait d’une plaque de métal oblongue, miroir terne encastré dans le mur de droite. Winston tourna un bouton et la voix diminua de volume, mais les mots étaient encore distincts. Le son de l’appareil (du télécran, comme on disait) pouvait être assourdi, mais il n’y avait aucun moyen de l’éteindre complètement. Winston se dirigea vers la fenêtre. Il était de stature frêle, plutôt petite, et sa maigreur était soulignée par la combinaison bleue, uniforme du