Ubu Roi Alfred De Musset

à titre posthume en 1595. La Boétie (1530-1562) précurseur des « Lumières » Le Discours de la servitude volontaire, écrit à 18 ans, publié en 1574, préfigure la philosophie des Lumières. Sa thèse originale, selon laquelle le peuple qui se donne un roi ou un tyran assure volontairement son esclavage, a été populaire notamment pendant la Révolution. : « C’est un extrême malheur que d’être assujetti à un maître, dont on ne peut être jamais assuré qu’il soit bon, puisqu’il est toujours en sa puissance

est bien connu des milieux artistiques et littéraires. Emile Gallé lui dédia un chat en faïence[1], Alfred Jarry lui dédia son Ubu roi. Il est reconnu entre autres écrivains par Stéphane Mallarmé, Paul Valéry, Jules Renard, Paul Claudel, Edmond de Goncourt, Tristan Bernard, Anatole France... Pour sa part, Schwob leur rend hommage en dédiant à un grand nombre d'entre eux les textes de son recueil du Roi au masque d'or[2] ; l'œuvre de Cœur Double[3] est dédiée à Robert Louis Stevenson, l'auteur de L'Ile

(fiction de ce qu’on est devenu, et récit rétrospectif). Séquence 2 Direction essentielle : « Expression de soi ». La poésie lyrique. Texte : « Un ensemble de textes poétiques du XIXe ou du XXe siècle ». Extraits d’œuvres d’A. de Lamartine, d’A. de Musset, d’A. de Vigny, de V. Hugo. Axes d’étude : de l’expression à l’affirmation du moi ; souvenirs et regrets du temps passé. Comparaison avec la séquence 1. Production écrite : évoquer, de façon lyrique, un « souvenir du temps passé ». Séquence 3 Direction

Literature Poetry Lamartine Vigny Hugo Other Romantic poets Gautier Leconte de Lisle Parnassian poets Baudelaire Verlaine Rebels of the 1870s Rimbaud Mallarmé Laforgue Poetry to 1914 Conclusion Theatre 1800–50 Tragedy Comedy Romantic drama (1827–43) Musset Vaudeville Scribe Melodrama The classical revival 222 223 224 224 225 226 227 227 228 230 231 231 232 232 233 233 234 235 236 237 237 238 239 240 240 241 242 243 244 244 245 245 246 247 249 250 250 251 253 CONTENTS xiii 253 254 256 258 260

temporelle, les personnages issus de fables, la représentation des profondeurs de l’âme sont les éléments composants de l’intrigue. Néanmoins, ils paralisent l’action et transforment l’univers dramatique en une idée purement intellectuelle, à la mode de Musset et de son théâtre de fauteuil, selon Rodrigues. Il semble que la scène symboliste ne se préoccupe pas des contraintes du genre théâtral et présente une quête intérieure qui engage plus d’éléments de la poésie.23 Le théâtre : l’apparition du metteur

Un condor prit son vol. Un lion riquiqui sortit pour voir un dingo. Un loup fuit. Un opossum court. Où vont-ils ? L’ours rompit son cou. Il souffrit. Un lis croît sur un mur : voici qu’il couvrit orillons ou goulots du cruchon ou du pot pur stuc. Ubu pond son poids d’or. (www.gallimard.fr) Écriture I. Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : Ces poèmes jouent avec les mots et avec le langage. Pour chacun d’eux précisez brièvement (en une ou deux phrases) la règle du jeu adoptée

description et glissement métatextuel mettant à distance le référent au profit de la référence littéraire. Dans la première occurrence, le fétichisme précieux des armes blanches adoucit la violence en même temps qu’il évoque une réplique du Lorenzaccio de Musset où le héros ourdit le meurtre de son cousin Alexandre1, mise à distance renforcée par la précision anatomique informant le fantasme. Parce qu’il est rêvé, le meurtre ici demeure invisible, à l’état de simple projet conçu d’après la représentation