Ultralibéralisme

John RAWLS). SEANCE N°9 : 21 NOVEMBRE 2013 Section 1 : la réaction libérale (1940-1970) Il faut distinguer deux notions, souvent utilisées l’une pour l’autre, mais la confusion entre les deux est extrêmement réductrice : néolibéralisme et ultralibéralisme. Strictement parlant, le néolibéralisme peut être considéré comme un mouvement de réhabilitation de l’idée libérale, essentiellement dans le champ politique. Il apparait comme une réaction sur le plan philosophique de défense de la liberté individuelle

surabonder, surcharger, surestimer, surfaire, surgelerultra : ultra-chic, ultraconfidentiel, ultracourt, ultra moderne, ultraconservateur51. hyperactif 2. ultramoderne 3. extrafin 4. supermarché5. hypermédiatisée, extraordinaire 6. (l’)ultralibéralisme 7. surabondancePartie III 11. treize, quatre 2. quatre 3. cent 4. quatre5. zéro 6. trente-six mille 7. deux, trois 8. trente et un21. C 2. A 3. B 4. C 5. A 6. C31. une personne sur trois est présente2. trente pour cent sont3

tour de passe-passe linguistique, les termes de «capitalisme» et de «libéralisme» y sont synonymes. Pour être plus précis, la vulgate économique marque une très forte préférence pour les termes de «libéralisme », de «néolibéralisme» ou d'« ultralibéralisme» et met de côté le vocable de «capitalisme». Cet abus de langage n'est évidemment pas anodin. Il a pour conséquence de décrédibiliser la théorie libérale et de masquer ses fondements. L'idéologie dominante, en ce qu'elle ne laisse pas transparaître

concurrence et aux délocalisations, ont tendance à freiner les accords de libre-échange dans la mesure où l’on considère que les conditions de la concurrence ne sont pas respectées (dumping social, règles environnementales inexistantes dans les , ultralibéralisme axé sur le profit). Une opposition aux principes du libre-échange se manifeste dans de nombreux États (hommes politiques, économistes) pour réclamer la mise en œuvre de règles protectionnistes. De même, lors des réunions de l’, du G7 ou du

reaganisme, thatchérisme, libertarianisme de l’école de Chicago... De là est née la doctrine du « moins d’État ». A été ainsi inventé un libéralisme excessif qui, face aux réalités de l’après mars 1986, n’a aucune chance de succès. Cet ultralibéralisme imaginaire a fait écran à la réalité : l’existence d’une doctrine française du libéralisme, clairement formulée depuis deux siècles, et qui seule correspond aux données sociales, économiques et politiques de notre pays. Il n’y a pas, en

l’étranger : reaganisme, thatchérisme, libertarianisme de l’école de Chicago... De là est née la doctrine du « moins d’État ». A été ainsi inventé un libéralisme excessif qui, face aux réalités de l’après mars 1986, n’a aucune chance de succès. Cet ultralibéralisme imaginaire a fait écran à la réalité : l’existence d’une doctrine française du libéralisme, clairement formulée depuis deux siècles, et qui seule correspond aux données sociales, économiques et politiques de notre pays. Il n’y a pas, en effet

Schumpeter, Joseph 126 Schumpeter, Joseph Aloïs 122, 124 Stiglitz, Joseph 102, 153, 159 subprimes 9, 23, 25, 27, 28, 33, 36 R Réserve fédérale (Fed) 9, 31, 32, 34, 107, 118, 120, 127, 131, 133, 154, 212 Russie 81, 86, 110, 111, 201, 214 U ultralibéralisme 71, 75 V vagues d’Elliott 178, 238, 244, 246 S S&P 232, 233, 241, 243, 247 Z ZIRP 119, 155, 210 © Groupe Eyrolles 

: reaganisme, thatchérisme, libertarianisme de l’école de Chicago... De là est née la doctrine du « moins d’État ». A été ainsi inventé un libéralisme excessif qui, face aux réalités de l’après mars 1986, n’a aucune chance de succès. Cet ultralibéralisme imaginaire a fait écran à la réalité  : l’existence d’une doctrine française du libéralisme, clairement formulée depuis deux siècles, et qui seule correspond aux données sociales, économiques et politiques de notre pays. Il n’y a pas,

avaient longtemps soutenu le Général optèrent pour le revirement tant dans leur discours (demande de révision de la constitution, de jugements de tous ceux qui ont commis un crime etc...) que dans leurs idéologie (la rupture avec le pinochetisme : ultralibéralisme économique, moins de liberté etc...). Cc qui aboutit en 2005 à d’importants amendements de la constitution de 1980  par le Sénat : la réduction de six ans à quatre ans du mandat présidentiel, l’élimination du statut de sénateurs à vie et de sénateurs

comme par une vis sans fin pour en extraire une illusoire valeur, au prix même de la vie. La seule alternative économique au libéralisme dura soixante-dix ans, de 1917, révolution d'Octobre, à 1991, chute du mur de Berlin. Elle implosa dans un ultralibéralisme sauvage et mafieux... Retour à la case moins que départ. (2) Max Horkheimer, Theodor Adorno, La Dialectique de la raison, Gallimard, colI. Tel. 1983. Tant qu'on se situe au plan des idées, celles des altermondialistes ou des aIter-économistes