Ultraroyaliste

Deux partis politiques s'affrontent : le  parti ultraroyaliste  et le  parti libéral . Durant son règne (18151824), Louis XVIII mène une politique modérée en favorisant une  véritable vie parlementaire . Cependant, son successeur,  Charles X  (18241830) se montre beaucoup plus  favorable aux ultraroyalistes . Face à une opposition libérale grandissante, il

la Restauration, et s’oppose a l’aristocratie ultraroyaliste qui veulent un retour à l’Ancien Regime en faveur d’un gouvernement adapté à la société issue de la Révolution, les Libéraux. Guizot est l’animateur de ce groupe, il adhère aux idées de la Révolution en ce qui concerne les libertés et les droits, mais il s’oppose à la démocratie dont son association au despotisme des révolutionnaires. L'assassinat du Duc de Berry ramene les ultraroyalistes au pouvoir. Guizot est à la tete de l’opposition

aux députés mais également à la chambre des paires. Ce mécanisme démocratique d’inspiration révolutionnaire permettra d’organiser des débats concernant les ministres et de remettre en cause l’action du gouvernement. A partir de là, les députés ultraroyalistes vont exiger des ministres de venir s’expliquer sur les critiques. La discussion du budget et la loi des comptes : traditionnelement, les chambres législatives donnent leur accord sur les recettes prévues par le budget préparé par le Gouvernement

la Chambre. Aussi, quand un député d’extrême droite demande la mise en accusation d’Elie Decazes, Ministre de l’Intérieur et favori du roi, comme complice du meurtre du Duc de Berry, Louis XVIII déclarera avec une extrême clairvoyance « Les ultraroyalistes veulent me porter le dernier coup, ils savent que le système de M. Decazes est le mien, et ils l’accusent d’avoir assassiné mon neveu. Je veux sauver la France sans les ultras… » Aussi, les élections de Novembre 1820 marquent-elles un retour

cet apaisement et de stabilisation du régime que la loi De Serre restaure la liberté de la presse. Moins d’un ans après la restauration de la liberté de presse, l’assaassinat du duc de Berry plonge la France dans une période de réaction. Les Ultraroyalistes deviennent influents et obtiennent le musullement de la presse. L’autorisation préable de parution est rétablit. C’est finalement en 1881 29 juillet 1881 que la loi sur la liberté de la presse est votée, sous la 3ème république, imposant un cadre

d'État et pair de France ; mais ayant, dans La Monarchie selon la Charte, attaqué l'ordonnance du 5 septembre 1816 qui dissout la Chambre introuvable, il est disgracié et perd son poste de ministre d'État. Il se jette dès lors dans l'opposition ultraroyaliste, et devient l'un des principaux rédacteurs du Conservateur, le plus puissant organe de ce parti. Il demeure de 1826 à 1828 à Paris. Il rentre aussitôt dans l'opposition, mais pour s'unir cette fois au parti libéral, et combat à outrance le ministère

en attendant l'arrivée de Louis XVIII. Au cours de la première Restauration, son rôle sera négligeable, impuissant à empêcher la Charte constitutionnelle "octroyée" par son frère. Mais avec la seconde Restauration, il devient l'espoir du parti ultraroyaliste contre la politique modérée de Louis XVIII. Toutefois, à la surprise de l'opposition libérale, lorsqu'il succède à Louis XVIII (septembre 1824), Charles X accorde l'amnistie politique, suspend la censure et maintient la Charte établie en 1814

Ayant perdu tout appui, Napoléon abdique pour la deuxième fois. Un gouvernement provisoire (Fouché) rappelle Louis XVIII. 8 juillet : retour du roi Louis XVIII à Paris. 14 juillet-22 août : élection de la « Chambre introuvable » dominée par les ultraroyalistes. 15 juillet : Napoléon 1er se rend aux Anglais et quitte la France depuis l'Île d'Aix pour son exil définitif à l'ile de St Hélène. 2 août : Traité de Paris : l’Autriche, la Prusse, la Russie confie le prisonnier Napoléon au Royaume-Uni. 26

régime n’est pas vraiment parlementaire (les ministres n’ont pas à rendre de comptes aux chambres), encore moins démocratique (c’est bien les élites riches qui gouvernent). B) Le triomphe des ultras 1- Le parti «ultraroyaliste» Surnommés «ultraroyalistes» ou «pointus» par leurs adversaires, les ultras sont les partisans d’une révolution «intégrale». Ils refusent les acquis de la Révolution et veulent un retour pur et simple à la société d’Ancien Régime, un musèlement de la liberté

Charles X défend un retour à l’Ancien Régime. Ses partisans sont dénommés les ultraroyalistes et constituent une partie essentielle de la majorité monarchique. C’est même pour cette raison paradoxalement que le régime va brutalement évoluer dès l’année 1815. ! Paragraphe 1: Le paradoxe historique initial et l’interprétation parlementaire. A cette époque, il existe 2 interprétations possibles de la charte: • Les ultraroyalistes insistent sur la place du roi et sur sa supériorité institutionnelle. • Les