Un Coeur Simple Gustave Flaubert

Paru en 1857, Madame Bovary est un roman emblématique de son auteur Gustave Flaubert. Cette œuvre réaliste valut à son auteur un retentissant procès pour « outrage à la morale public et aux bonnes mœurs ». Emma Rouault a épousé un médecin de campagne terne et sans ambition, Charles Bovary. Lorsqu’ils s’installent à Toste puis à Yonville (attention les lieux fictifs, situés en Normandie), la jeune femme au romantisme exacerbé trompe son ennui en de luxueuses dépenses chez M. Lheureux auprès de qui

------------------------------------------------- SUPPORTS : Madame De Lafayette , La princesse de Clèves (1678) Stendhal , Le Rouge et le Noir (1830) Flaubert , Madame Bovary (1857) Camus , L’Etranger (1942) Boris Vian , l’Ecume des Jours (1947) Alain Robbe-Grillet , la Jalousie (1957) Un personnage de roman a un nom , une identité , et un statut social. Le personnage principal d’un roman

gestes quotidiens qui sont inutiles à son œuvre, pour mettre en avant d’autre qui donne sa valeur d’ensemble. « En somme, si le Romancier d’hier choisissait et racontait les crises de la vie, les états aigus de l’âme et du cœur, le Romancier d’aujourd’hui écrit l’histoire du cœur, de l’âme et de l’intelligence à l’état normal. » (p. 20) V- Vérité et vraisemblance dans le roman : Correction des évènements au profit de la vraisemblance mais au détriment de la vérité. Maupassant cite Boileau

maintenu par sa mère dans un état d’alanguissement, jusqu’à l’impuissance, comme le montre la mention de son sang appauvri (p. 28). Ainsi, lorsque le mariage est évoqué, le jeune homme s’endort (p. 28) : il n’aime pas Thérèse, qui n’est pour lui qu’un simple objet de son univers dolent et familier, d’autant que les soins permanents que lui apporte sa mère l’ont rendu « égoïste » (le mot est répété deux fois, pages 28 et 29). (p. 35) sont également significatives. Ses lectures sont prétentieuses (« l’Histoire

roman......................................................................................................20 3) Le « livre sur rien » .........................................................................................................27 4) Flaubert et Maupassant : du père au fils..........................................................................31 dumas-00498644, version 1 - 8 Jul 2010 B. Une vie : « roman vrai ».................................................................

1 INTRODUCTION « Salammbô, traduit du Carthaginois »1 titre d’une série de caricatures sur Salammbô publiées par Morel-Retz, dit Stop, dans Le Journal amusant, 10 janvier 1863, p. 4-6. 1 2 Pour Flaubert, écrire sur Carthage, c’est vivre la souffrance du traducteur. Un rapide survol des lettres dans la période 1857-1862 permet de prendre la mesure de l’épreuve : « La difficulté est de trouver la note juste [...] Pour être entendu, d’ailleurs, il faut faire une sorte de traduction

à vous en donner la vision la plus complète, la plus probante de la réalité même. » On peut alors se demander dans quelle mesure Maupassant définit-il le réalisme comme une vision qui résulte d’un regard subjectif posé sur le monde et non comme la simple reproduction exacte du réel ? Après avoir montré en quoi le roman réaliste propose une vision subjective du réel, il s’agira de rappeler que le genre réaliste vise néanmoins la reproduction fidèle de la réalité, pour enfin montrer, que, le romancier

qui régissent les productions, peut imposer son style pour ainsi se positionner en véritable auteur de film . Chabrol reprendra ces idées quelques numéros plus tard pour partir à la défense d'Alfred Hitchcock, considéré alors par la critique comme simple technicien efficace et non comme un auteur à l'univers passionnant. En 1957, il publie avec Éric Rohmer un livre sur Alfred Hitchcock. Il participe ainsi au lancement de la Nouvelle Vague française en étant critique aux Cahiers du cinéma. Ses

Flavio au Moyen Âge est destiné à la destination publique. On va trouver cet aspect au Maupassant parce qu’il aime la parole oral. Sa première vocation était devenir poète. Et c’est en 1880 quand il a publié un recueil des poèmes. Dans une lettre au Flaubert en1851, il a dit que ses poèmes ont été écris comme réponse à ses bêtises d’école naturalistes qu’on racontait dans les journaux. D’un côté, on peut trouver un poète qui n’aime pas le naturalisme mais, d’un autre côté, on trouve un nouvelliste qui

En lisant en écrivant , écrit en 1980 condamne en ces termes : « En matière de critique littéraire, tous les mots qui commandent à des catégories sont des pièges. Il en faut s’en servir, à condition de ne jamais prendre de simples outils-pour-saisir, outils précaires, outils de hasard, pour des subdivisions originelles de la création ; que d’énergie gaspillée à baliser les frontières du « romantisme », à répartir les œuvres d’imagination entre les fichiers du fantastique, du