Un Etre Conscient Est Il Nécessairement Un être Libre

mener sa vie en toute indépendance. Etre libre, cela signifie ne pas être empêché de faire ce que l’on veut ou dire sans crainte ce que l’on pense. La liberté est conçue habituellement comme une absence de toute contrainte extérieure. Aux sources de notre civilisation, la liberté est la libre condition de l’homme qui n’est pas esclave ou prisonnier. Un esclave est un homme non libre ayant préféré une vie biologique de labeur plutôt que la mort en homme libre. Nous voyons une opposition entre liberté

dans le but d’exécuter sa volonté divine. En d’autres mots, il croit que l’essence précède l’existence, ainsi l’homme aurait un but et une fonction prédéterminés avant même d’exister. Il affirme aussi que chacun exécute la pensée divine de façon consciente ou inconsciente. Dieu aurait donc conçu la nature humaine et il l’aurait fait de manière à ce que l’homme n’exécute que sa volonté divine. De plus, il pense que l’homme serait déjà défini à sa naissance par Dieu, de manière à ce qu’il n’ait pas

commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure. Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous. 2) Annonce du sujet et problématisation : Cependant, la liberté ne serait-elle pas une illusion ? Ou pour le dire autrement, le fait de se sentir libre n’est-il pas susceptible de ne renvoyer qu’à une croyance

DE SOI (CONSCIENCE, INCONSCIENCE, LIBERTÉ) I- VARIÉTÉ DE LA CONSCIENCE a. conscience immédiate et conscience réfléchie la conscience renvoie à différents phénomènes de nos vies : - conscience immédiate (animal) : être capable de s’orienter, de se nourrir, posséder une âme sensitive, être en contact direct avec le monde (voir le monde tel qu’il nous est utile, pas tel qu’il est) - conscience réfléchie, introspective (humain) : contrairement à l’animal, l’humain réfléchit, prend de la distance par rapport

étant ce qui le définit et la condition même de toute connaissance. Mais remplit-elle toujours cette fonction de savoir? Autrement dit, l'homme, avant la conscience, se connaît-il pour autant lui-même ? Avoir conscience de soi comme sujet, est-ce nécessairement se connaître soi-même ? La question est donc de savoir si l'on peut définit l'homme exclusivement par la conscience, en excluant l'inconscient de son essence? N'est-ce pas attribuer à l'homme une trop grande maîtrise de lui-même? Si la conscience

cette notion de moi et pose le problème suivant : le sujet peut-il devenir objet de connaissance ? Comment peut-on le définir ? Le fil conducteur choisi est celui du sentiment amoureux car celui-ci est par principe exclusif et ne s’adresse qu’à un être singulier. Autrement dit, quel est le moi auquel s’adresse le sentiment amoureux ? L’ensemble du texte est construit sur une double alternative qui renvoie à la distinction de deux concepts : -qualité ou accident : qui désigne ce qui n’est pas par

d'entre nous possède souvent sa propre représentation. Notre société contemporaine se déclarant démocratique, donc fondée sur une telle notion, peut nous amener à penser que la liberté tend à être acquise par l'ensemble des individus. Or, si l'homme a le sentiment de la liberté et s'il agit comme s'il était libre, l'est-il réellement ? Selon le philosophe Spinoza, la liberté telle que la conçoit l'homme n'est qu'une illusion; elle n'est que la simple marque de son ignorance des causes qui le déterminent

BEN ABDELJELIL Myriem TS3 Dissertation : « Faut-il travailler pour être humain ?» Depuis la nuit des temps, de la genèse humaine, traversant des siècles et jusqu’à aujourd’hui, il semble que l’humanité soit liée à l’activité du travail. En effet, même si la nature détient plusieurs ressources qui permettent à l’homme de vivre, il faut un certain labeur pour que ce dernier puisse se satisfaire de ses ressources. Aujourd’hui, le travail permet donc à l'homme de jouer un rôle dans la société.

La liberté est un sentiment immédiat : être libre signifie pouvoir faire ce que je veux. Je suis libre, je me sens libre lorsque rien ne s’oppose à la réalisation de mes désirs. J’aime la liberté car elle est l'égale de mon développement de personnalité. Etre libre, ce serait, dans un premier temps qui correspond à mon sentiment immédiat, ne pouvoir suivre que ma volonté. Nous pouvons dès lors reformuler notre problème:Qu'est ce qui fait de nous un homme libre ? C’est ce problème que nous nous proposons

nous ne sommes pas auteur de notre propre vie, qui l’est ? Autrui a-t-il une quelconque influence sur notre cheminement ou sommes-nous seuls maitres de notre existence ? Au-delà de la connaissance de soi même et de l’éventuelle influence d’autrui, être auteur de sa vie, ne serait-ce pas d’abord y trouver un sens ? Si, comme le prétend Aristote, vivre, c’est la « capacité de se nourrir, croître et dépérir par soi-même » alors l’homme est maitre de sa vie. Si l’existence humaine se résume à la