Un Héros Admirable

peut-être mis de plus raisonnable sur le théâtre. Je ne suis point étonné que ce caractère ait eu un succès si heureux du temps d'Euripide, et qu'il ait encore si bien réussi dans notre siècle, puisqu'il a toutes les qualités qu'Aristote demande dans le héros de la tragédie, et qui sont propres à exciter la compassion et la terreur. En effet, Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente. Elle est engagée, par sa destinée et par la colère des dieux, dans une passion illégitime, dont elle

aimée, il franchit les palissades qui représentent un obstacle: « les palissades étaient fort hautes », « il était assez difficile de se faire passage », ici le « assez » signifie implicitement « très », puis, le héros « en vint à bout néanmoins ». Ces palissades sont un obstacle pour le héros qui n'en a cependant pas peur, elles empêchent aussi le gentilhomme espion de suivre le duc, ce qui permet d'échanger avec les yeux de M. de Nemours. Ces palissades sont aussi la représentation de la dernière limite

romantique. 1. Du romantisme… Les écrivains romantiques ont plutôt tendance à faire du héros romanesque un personnage hors du commun, paré de toutes les vertus. Par exemple, dans Le Lys dans la vallée, Balzac présente l’héroïne principale, Madame de Mortsauf, comme l’image de la « perfection terrestre », le symbole même de la vertu, en la dotant de toutes les séductions de l’âme et du corps. À leur manière, les héros stendhaliens se distinguent eux aussi du vulgaire par l’énergie qui les anime lorsqu’ils

romantique. 1. Du romantisme… Les écrivains romantiques ont plutôt tendance à faire du héros romanesque un personnage hors du commun, paré de toutes les vertus. Par exemple, dans Le Lys dans la vallée, Balzac présente l’héroïne principale, Madame de Mortsauf, comme l’image de la « perfection terrestre », le symbole même de la vertu, en la dotant de toutes les séductions de l’âme et du corps. À leur manière, les héros stendhaliens se distinguent eux aussi du vulgaire par l’énergie qui les anime lorsqu’ils

influences[17]) dont la principale est le théâtre romantique ou néo-romantique. De la comédie héroïque, la pièce possède son sens de l'épique et la description d'un héros dont la vie s'organise autour de l'amour et de l'honneur[18]). Maurice Rostand y voit une œuvre qui exalte les valeurs de l'héroïsme et qui donne à tous le « courage d'être des héros »[19]). Nombreux sont les auteurs qui la traite de pièce à l'esprit cocardier[20]). Du romantisme, elle possède les caractéristiques du mélange des genres

jeune Amérique. Il s'illustre notamment dans la défense de John Brown qui, le 16 octobre 1859, s'était emparé, avec une poignée de partisans, de l'arsenal fédéral de Harper's Ferry, en Virginie, avant d'être arrêté. Il écrit plusieurs textes sur ce héros de la lutte contre l'esclavage, notamment « les derniers jours de John Brown » au moment de la commémoration de sa mort. Nous sommes en 1860, année de l'élection d'Abraham Lincoln à la présidence des Etats-Unis. Un an plus tard débute la Guerre de

les « flancs », le « caquet » (suites de gloussements et de petits bruits émis par la poule après la ponte), « l’ongle du Vautour » … On entend même les ailes du coq qui « battait l’air ». C’est tous les membres de cette « gent qui porte crête », admirable périphrase pour désigner les habitants de cette basse-cour, qui défilent sous la plume de La Fontaine. Il donne ainsi à voir une scène de poulailler (« Son vainqueur sur les toits/S’alla perché), une simple « prise de bec ». 2. L’animal humanisé

imaginaire, où le cœur du poète est sans doute absent, mais qui contient déjà d'abondante ressources de son esprit et de sa sensibilité. Dans les Héroides, Ovide traduit l'amour des héroines de l'antiquité. C'est un recueil de lettres en vers entre héros et héroines mythologiques. Dans la même période il y a l'Art d'aimer , suivi des Remèdes à l'amour et des Recettes de beauté ; l'Art d'aimer est un poème en trois livres. Il explique comment un homme peut réussir à séduire une femme sans brusquée

 SEQUENCE 1 (séquence mineure) : Du héros à l’anti-héros. Problématique : En quoi le roman moderne marque-t-il la naissance du anti-héros ? Perspectives d’étude : la définition du terme, la conception classique du héros, les représentations iconographiques du héros et du anti-héros. Lectures analytiques : 1- Miguel de Cervantès, L’Ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche (1605), chapitre VIII : l’épisode des moulins à vent (intégral). 2- Stendhal, La Chartreuse de Parme (1839)

baroque de Shakespeare et les tentatives de drame bourgeois de Diderot. À travers ce monologue vivant, enthousiaste et doté d’un aspect comique et dont le héros est à la fois pitoyable et magnifique, le spectateur prend connaissance des péripéties que Don César a traversées. Dans cette scène, nous analyserons comment l'auteur, soulignant l’astuce du héros picaresque, manifeste un côté comique à ce contexte mélodramatique. Pour répondre à cette question, en premier lieu, nous allons nous plonger dans l'étude