Un Jour Un Jour De Louis Aragon

cligner au sommeil, Remembrant la merveille Qui me tient en éveil, Me représentant celle Que je vois tout le jour, De qui l'image belle Travaille mon séjour. Toute nuit son image Se montre devant moi : Le trait de son visage Tout tel qu'il est je vois : Je vois sa belle bouche, Et je vois son beau sein, Ses beaux tétins je touche, Et je baise sa main. Le jour si ma Maitresse Favorable m'a ris, Il faut que j'en repesse Toute nuit mes esprits. Si d'une œillade gaye Elle

Louis Aragon, La Diane Française (1946) Printemps Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une

dépressif et mélancolique, on y trouve les mots, les images exprimant ce sentiment lourd et morbide. L’auteur donne son diagnostic d’un malaise social qu’il constate à Paris. Il fait une critique des hommes et de la société parisienne qu’il perçoit chaque jour autour de lui. Baudelaire exprime également son « spleen », sa mélancolie dans «L’horloge» à cause du temps qui passe inexorablement. Dernier recueil de Baudelaire, il reflète les pensées de l’auteur peu avant sa mort. Fiche de lecture

pour vous. Point de serment, point de vaine promesse : Si jeune encore, on ne les connaît pas ; Son âme pure aimait avec ivresse Et se livrait sans honte et sans combats. Elle a perdu son idole chérie : Bonheur si doux a duré moins qu'un jour ! Elle n'est plus au printemps de sa vie, Elle est encore à son premier amour. Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente

temporels ( Un matin, un soir, les premières semaines, un jour, les jours suivants, quelques jours plus tard, en septembre, dès le 2 Octobre, quelques semaines plus tard, au procès, un jour de visite…) - Quelques expressions signifient des temps bien exacts et précis ( les premières semaines, les jours suivant, en septembre, dès le 2 octobre, au procès, un jour de visite…) - D’autres ne sont pas aussi clairs ( un matin, un soir, un jour, quelques jours plus tard, quelques semaines plus tard..)

(Mignonne, allons voir si la rose ….) de Ronsard. CITATIONS OU LATIN/GREC Baudelaire appel sa poésie « une sorcellerie évocatoire » Momento Mori : Souviens-toi que tu es mortel. La ballade des pendus de Villon= Momento Mori Carpe Diem : Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain. Baudelaire à propos musique de Wagner : « Dès les 1ères mesures, les nerfs vibrent à l’unisson de la mélodie » André Breton « les mots ft l’amour entre eux » Sigmund Freud « on ne nait pas femme, on le devient »

l’orage Où fait-il clair même au cœur de la nuit L’air est alcool et le malheur courage Carreaux cassés l’espoir encore y luit Et les chansons montent des murs détruits Jamais éteint renaissant de la braise Perpétuel brûlot de la patrie Du Point-du-Jour jusqu’au Père-Lachaise Ce doux rosier au mois d’août refleuri Gens de partout c’est le sang de Paris Rien n’a l’éclat de Paris dans la poudre Rien n’est si pur que son front d’insurgé Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre Que mon Paris défiant

soldats les strophes 4 et 6 annoncent-elles ? A l’aide de ces éléments, expliquez le sens premier et la portée symbolique du vers 9 : « Roule au loin roule train des dernières lueurs". (4 points) Dans les deux premières strophes du poème de Louis Aragon, la guerre est évoquée à travers le sort de trois soldats, trois « poilus » : le «jeune homme » et le «vieux joueur de manille » ne reviendront pas de la guerre ; le troisième, «l’ancien Légionnaire » reviendra mais horriblement mutilé. L’emploi

Pour évoquer la première guerre mondiale, j'ai pris deux extraits de l'auteur Apollinaire qui était brigadier lors de la Grande Guerre. Le poème « Ma Lou »,1915, est extrait de Poèmes à Lou, un recueil de poème dedié à Louise de Coligny-Châtillon, la muse et la bien aimée du poète. Ce recueil incarne une poésie nouvelle à mi-chemin entre la prose et les vers, il ouvre la voie à une poésie moderne avec une écriture en vers réguliers et en vers libres. Dans le poème « Ma Lou », le discours amoureux

contempler ton retour, Si ce globe épuisé s’est éteint solitaire, Dans l’espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain. Louise Ackermann, Poésies Philosophiques Le Voyageur Tu nous rends nos derniers signaux; Le long du bord le câble crie; L’ancre s’élève et sort des eaux; La voile s’ouvre; adieu, patrie! Des flots l’un par l’autre heurtés Je vois fuir les cimes