Une Bonheur Sans Illusion Est Il Possible

L’EXPLICATION DE TEXTEMETHODOLOGIE : L’EXPLICATION DE TEXTESon but  : présenter le plus précisément possible la thèse défendue par un auteur dans le cadre d’une thématique générale (en lien avec une ou plusieurs notions au programme) et dégager l’intérêt et l’ENJEU philosophiques d’un texte. Dans cette épreuve, on jugera vos capacités à ANALYSER et à SYNTHETISER les idées d’un texte (analyse et synthèse sont deux étapes indissociables d’un

l’humanité, le bonheur, la justice, la liberté, la mort, Dieu… Il faut donc philosopher dans le but d’une vie humaine, plus lucide, plus sereine, plus raisonnable, plus heureuse… ce qu’on appelle la sagesse (bonheur sans illusions ni mensonges). Il s’agit donc de penser mieux, pour vivre mieux (réflexion personnelle). Il y a deux grandes dimensions de la philosophie : * Une dimension pratique (rapport à la vie concrète) : avoir une vie qui est la plus harmonieuse possible et la moins sujette

pour se reposer le soir devant sa maison ». Dans un premier paragraphe, vous direz quelle est la conception de la vie et du bonheur exprimée ici. Dans un second paragraphe, vous réfuterez cette conception du bonheur en mettant l’accent sur le tragique de la condition humaine. Dans un troisième paragraphe, vous synthétiserez en donnant votre propre conception de la vie et du bonheur. Votre texte devra être argumenté et comporter un champ lexical du tragique. Critères d’évaluation - présence

Socrate expose sa thèse sur le bonheur à Gorgias qui se trouve en désaccord avec lui. En effet, pour Socrate, le bonheur pour un homme est d’avoir une vie bien réglée alors que Calliclès pense plutôt que le désir doit être le moteur de la vie. Réussir sa vie et être heureux, est-ce accomplir tous ces désirs et assouvir toutes ces passions? Doit-on être sage et ordonné pour être heureux ou est-ce l’inconstance d’un homme dans ses actes qui lui permet d’arriver au bonheur ? En premier lieu, nous

entre-t-elle nécessairement en conflit avec la religion ? ou bien peuvent-elles s’accorder ? D’autre part, la critique de la religion est très ancienne, chez Epicure déjà, par ex, (cf. Lettre à Ménécée) elle passe pour simple superstition empêchant le bonheur véritable. Pourtant, la religion survit aux attaques dont elle l’objet ; les hms ont tjrs été religieux, on ne connaît absmt aucune société sans religion ; et le phénomène religieux ne semble guère régresser ds l’ensemble du monde, bien qu’il ait

dépendent des influences de leur environnement. Les hommes ont seulement des comportements plus complexes que les animaux étant donné que leur environnement (le champ de leurs stimuli ou influences) est aussi beaucoup plus vaste. Il est donc également possible de conditionner les êtres humains, c’est simplement plus compliqué. C’est néanmoins la tâche à laquelle s’attaqueront les behavioristes du XXe siècle. Le behaviorisme se veut une théorie scientifique et même expérimentale. Comme toute science, le

que toute relation amoureuse ne conduit pas à un sentiment de seconde venue au monde puis pour finir nous essayerons de nuancer les deux axes énoncés. La passion amoureuse conduit à une nouvelle naissance. L’amour n’est il pas un accès au bonheur ultime créant un nouveau départ ? En effet l'amour est un sentiment noble et mystérieux qui fascine les hommes. L’amour a fait depuis toujours l'objet d'une réflexion, voire d'un culte. Nombre de poètes ont étudié ce sentiment. Les histoires d'amour

Le réalisme est un courant littéraire du XIXe siècle (vers 1850-1890) qui donna pour mission au roman d'exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel. Ainsi, Victor Hugo, poète militant qui s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre toute forme d’injustice sociale, décrit avec précision la société du 19ème siècle. Hugo publie donc en 1856 le recueil des « Contemplations » dont est extrait le poème « Mélancholia » dans lequel il décrit la

La plupart des hommes veulent communément être heureux. En effet, le bonheur tient une place importante dans la vie des hommes. On pourrait même se demander si le bonheur n’est pas le but de l’existence humaine. Cependant le bonheur est-il synonyme d’être heureux? Le bonheur semble correspondre à un idéal, un concept de la raison, qui se fixe dans l’esprit de l’homme come un but inatteignable mais vers lequel il faut tendre. A l’inverse, être heureux semble correspondre à un état, passager ou durable

toute méthode donné, (il faut faire de la philosophie), Epicure ennonce des conditions négatives au bonheur : ne pas craindre la mort et les dieux. Elles sont négatives, car la crainte de la mort, comme des dieux sont des passions. Comme toute passion (cf les stoïciens) elles troublent mon esprit. Elles empèchent l’exercice de ma raison, qui ne sait plus distinguer quels sont les désirs possibles à réaliser et qui correspondent à un vrai besoin du corps. Elles favorisent la création de désirs substitués