Une Fable Est Elle Un Apologue

classicisme. « Le Rat et l’Eléphant » est une fable du livre VIII de son recueil Fables, publié en 1678 dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du roi. Dans cet apologue, deux personnages animaliers reflétant les comportements humains sont mis en avant. Un rat apercevant un éléphant partir en voyage se questionne pourquoi les personnes sont admiratives des éléments les plus imposants. Dans un premier volet d’analyse nous étudierons en quoi cet apologue se présente comme un récit vivant. Ce dernier

Les différentes étapes de cette fable sont : - présentation des lieux et des circonstances - : L’orateur est présenté , entre en scène , v 1 a 3 -          un discours excessif et quand même inutiles :l’orateur échoue :   (vers 3 à 14)  - Transition (vers15) : L’orateur change sa manière de parler au peuple -       La fable futile mais efficace (vers 16 à 21) : L’orateur fait un nouvel effort et cela fonctionne il est écouté du peuple .Il utilise des images pour faire passer sa penser

Le classicisme naît au XVII siècle, inspirée de l’Antiquité, il cherche à faire de chacun un honnête homme. La fable raconte une histoire courte et drôle qui a pour but d'apprendre quelque chose au lecteur tout en le distrayant. Les personnages sont typiques, parfois incarnés par des animaux. La fable se compose souvent de deux parties, très inégales cependant : « le corps est la fable, l'âme la moralité », écrit dans sa préface La Fontaine. Le récit imagé permet ainsi de saisir une règle morale

temps : les fables d’Esope, de Phèdre, de La Fontaine, les fabliaux du Moyen-Âge, les paraboles bibliques, les contes, les récits utopiques sont autant de textes développant une partie narrative au profit d’une leçon. Aussi, peut-on se demander si les apologues n’ont qu’une vocation didactique. Dans un premier temps, nous nous attacherons à montrer que l’apologue est effectivement une source d’enseignements. Puis, dans un deuxième temps, nous verrons qu’il ne faut pas réduire ces textes à cet aspect pourtant

Fables Le Pouvoir des Fables livre VIII fable 4 Introduction : Au XVIIème siècle, Jean de La Fontaine (1631-1695) fut un célèbre fabuliste classique. Souvent qualifié de moraliste pessimiste, il se «  sert d’animaux pour instruire les hommes » (Préface à Monseigneur le Dauphin). Cet auteur a puisé son inspiration pour ses Fables chez Esope qu’il entend au départ traduire : c’est l’esthétique classique qui prône l’imitation des anciens. Cet extrait est la fable 4 du livre VII, elle est précédé de

ainsi la fable telle que nous l'imaginons en ne présentant pas de personnages animaux, mais des dieux, et des allégories. De même , si le fabuliste intervient dans les premiers vers pour éclairer son travail et son intention, c'est cependant le récit apologue qui fournit une morale implicite. Nous nous demanderons ainsi le rôle du recours à la mythologie par le fabuliste pour présenter sa vision de l'amour comme une folie. Nous étudierons pour cela dans un premier temps comment la fable prend le

quatrième fable du livre III. Dans cet apologue, La Fontaine (1621-1695) imite Esope et Phèdre qui avaient écrit une fable ("Ranae Regem petierunt" = " Les Grenouilles qui demandent un Roi ") pour calmer les athéniens lassés de leur tyran.  A son époque, cette forme d’argumentation à morale implicite permet à son auteur d’éviter la censure, chose courante au le XVIIème siècle. Cette fable se distingue par une évocation réaliste et fantaisiste de la nature. La portée symbolique en fait un apologue.

Fénelon écrit en 1718 une fable en prose, « Le pigeon puni de son inquiétude », contant les mésaventures d’un pigeon désireux de changer de vie. La Fontaine, fabuliste du XVII° siècle, met en scène deux cours d’eau dans « Le Torrent et la Rivière », incarnant deux personnalités opposées. Enfin Baudelaire, dans « Le joujou du pauvre », décrit la rencontre de deux enfants appartenant à des milieux différents. Chaque texte peut être lu comme un apologue, bref récit mettant en scène des personnages

dans un récit allégorique. Et cela est couronné de succès, son auditoire est captivé. À travers cette fable dans la fable, La fontaine défend les avantages d’une argumentation qui prend le détour de la fiction. Ainsi, quels sont les avantages d’une argumentation directe? quels sont ceux, supérieurs, d’une argumentation indirecte ? Quelles sont les conditions qui favorisent la réussite d’un apologue ? Premièrement, l’argumentation directe possède des avantages indéniables. L’argumentation directe

La fable, comme tout apologue, voyage à travers le temps. Elle a toujours une place de lecture plaisante dans les familles. Au XVIIème siècle, les fables de La Fontaine déjà reconnues, ont toujours une place dans notre société actuelle. Les pédagogues font découvrir les fables aux enfants qui, dès leur plus jeune âge, sont incités à les apprendre à l’école, comme «  Le Corbeau et le Renard » qui est certainement la plus connue de toutes. Mais les critiques viennent remettre en question la visée pédagogique