Une Fiction Narrative

aubaine pour la société avec la liberté et le progrès, dans ce lieu inexistant la conception d'une société idéale où les rapports humains sont réglés mécaniquement ou harmonieusement et laisserait au libre cours à la liberté et progrès social. La fiction dans ce cas s'appuie sur une critique globale de la société où vivent ses acteurs (nous les hommes) et l'aspiration à un monde meilleur. Comme l'homme existe dans un contexte déterminé, physique et social, une liberté inconditionnée n'est pas

discours, qui tend à apporter plus de précisions sur la place du sujet parlant ; mais cette théorie ne dépasse pas celle de Saussure. C’est chez les formalistes russes, par contre, que se développe à partir de 1915 une recherche sur les structures narratives de la littérature orale et écrite. En 1928, on découvre, dans La morphologie du conte russe de Propp, l’ambition de dépasser le principe de l’immanence pour s’intéresser aux vastes ensembles discursifs que sont les textes, afin de rendre compte

thèse qui sous-tend les analyses de B. Clément dans ce livre comme dans le suivant : les bribes de récit qui constellent tout commentaire (même dans le cas où ce n'est pas un récit qui est commenté) signalent sa dépendance par rapport à l'activité narrative - et si, selon P. Ricoeur, tout récit vient relayer une méditation inaboutie sur le temps pour donner forme à une identité, cette connexion du commentaire et du récit signale que tout «commentaire poursuit un récit autrement impossible», une quête

avec plusieurs épisodes comprenant un ou plusieurs personnages. Depuis le XVIe siècle, le roman est un genre dominant en occident. Durant le classicisme, on appelle roman toute ?uvre narrative en prose qui permet de faire le récit d'actions imaginaires. III - Les différents types d'écriture • La fiction, soit quand le narrateur est dissocié de l'auteur. • L'autobiographie quand le narrateur est l'auteur. Dans ce cas il parle de son vécu. • La Biographie c'est quand l'auteur raconte la

également la part autobiographique que recouvrent certains romans. Flaubert luimême se serait écrié : « Madame Bovary, c'est moi ». II. … Il demeure avant tout un être de papier … 1. La nécessité du choix. Le personnage réaliste reste un être de fiction car le romancier est dans l'incapacité de raconter l'ensemble de toute une vie. Il doit faire un choix, et ce choix, nécessairement subjectif est déjà une trahison faite à la réalité. Le romancier, même réaliste, reconstruit la réalité, donc la

personnages donnés comme réels, où on nous fait connaître leur psychologie, leur destin et leur aventure. Le roman a pour principe de séduire le lecteur non seulement par l'intérêt de l'histoire qu'il raconte mais par le pouvoir de sa construction narrative. Celle-ci structure le déroulement de l'action en répartissant les forces en jeu dans l'intrigue. Elle implique également des choix d'ouverture ou de clôture. Histoire du roman : Le nom « roman » provient de l'adjectif « roman » qui au Moyen Âge

des personnages « doubles » sinon duplices, une énonciation dédoublée, des structures inachevées apportent à l'oeuvre et son épaisseur et sa part d'ombre. – Le rapport de l'écriture romanesque à l'Histoire : l'optimisme de Marivaux et la fiction des Mémoires/ le « cri » de colère de Kourouma et l'insurrection contre le modèle du roman français. Un rapide coup d'oeil sur le programme sous l'angle « Littérature et politique », intéressant, pertinent et nécessaire pour le travail sur

La diversité des tonalités littéraires présentes dans les romans est d'ailleurs totale. (déf) Au Moyen-Âge, roman=tout texte traduit en langue romane/ « vulgaire » en opposition au latin. Le roman (la langue) est vite utilisé par la littérature narrative. Le terme se met à désigner progressivement un genre littéraire à part entière. Introduit au XVI siècle en France avec Rabelais et ses personnages Pantagruel et Gargantua, le roman est un genre littéraire particulier dont le nombre de lecteurs n’a

(Odysseus), 10000 vers. Récit = long poème épique = épopée. La poésie désigne donc toute création littéraire, car elle consiste à faire du beau avec des mots. (Le théâtre : drama). Il faut attendre le Moyen Âge (11 et 13ème siècle) pour que la forme narrative s'appelle le "roman". Le mot "roman" provient de la langue "romane", c'est à dire que cette langue orale, héritée du latin et mélangée à d'autres langues régionales. Le roman est donc une langue parlée mais non écrite, c'est une langue populaire

temporel s'effectue par bonds d'une image à une autre sans que s'interrompre la continuité du récit » (cité dans Moliterni et al., 2004: p. 13), le dictionnaire Larousse donne la définition suivante : «Une juxtaposition d'images organisées en séquences narratives, avec ou sans texte qui n'était ignorée ni de l'Antiquité (peinture égyptienne, colonne Trajane) ni du Moyen âge («tapisserie» de Bayeux). Cependant dans sa forme actuelle, c'est-à- dire une œuvre reproduite sur support papier (journal, revue, album)