Une Grande Héroïne Romanesque

s décrits dans les romans qu’elle lit, dont Paul et Virginie. Elle attendait le prince charmant. Elle  rencontre  Charles  Bovary,  médecin  de  la  région  venu  soigner  son  père  et  accepte  de  l’épouser,  croyant  enfin  avoir rencontré CE GRAND AMOUR auquel elle ne cesse de penser. 2­ La satisfaction d’un amour Madame Bovary a trouvé l’amour qu’elle cherchait, mais à chaque fois, il lui filait entre les doigts. Au  fond  le  seul  vrai  amour  qu’elle  a  eu,  ou  du  moins  qu’elle  voulut 

auteur/narrateur. L'auteur imagine l'intrigue, le narrateur la raconte. L'auteur est extérieur a l'énonciation, elle même assumé par le narrateur. Reproduction manuscrite d'une autre personne : Diderot, roman La Religieuse, représenté comme une grande lettre rédigée par son héroïne a son bienfaiteur. Volonté de faire croire a la réalité qui est racontée. Lecteur pris au jeu, s'identifie dans le personnage , aventures vraisemblables, décor planté avec précision. Mystification acceptée par le lecteur, pacte de

la symboliser. 2. Des personnages peuvent aussi présenter, d'une façon concrète, des rapports de forces. 3. Un personnage peut refléter la société dans une perspective critique : il est mis au service d'une dénonciation. II. MAIS les personnages romanesques ont d'autres fonctions. 1. Un personnage peut distraire le lecteur, susciter l'émotion, le rire ou les larmes. 2. Un personnage peut donner lieu à une analyse psychologique. 3. Un personnage peut être un outil au service d'une œuvre d'art. I. Certes

Adultes, les lecteurs ont tendance à se tourner encore vers ce type de héros. Se poser la question de savoir si un personnage faible, médiocre, voire méchant peut occuper la première place d’un roman est une remise en question d’une des constantes du romanesque, à savoir que celui-ci repose souvent sur de l’exceptionnel. En effet, la faiblesse d’un personnage contredit l’idée de vertu et de courage en particulier, tandis que le terme « médiocre », du latin medius (« qui est au milieu ») désigne ce qui

e Le grand succès de la Vie de Marianne doit être attribué en partie à la conformité parfaite entre l’auteur, son siècle, ses personnages et ses lecteurs. Il était difficile de porter, dans la Vie de Marianne, plus haut que Marivaux la sagacité qui devine, et parfois l’éloquence qui touche. Uniquement appliqué à serrer de près la vérité de son sujet, l’auteur décrit son sujet avec une abondance de détails. Il est, dans les méandres interminables de ce long récit, à l’aise au milieu de ces innombrables

il faut le replacer dans son contexte. Ce passage intervient dans le tome premier du livre, après l'exposition qui est un tableau de la cour fastueuse d'Henri II. Une jeune fille sévèrement élevée par sa mère, Mlle de Chartres, l'une des plus grandes héritières du royaume, épouse sans l'aimer, mais avec le ferme dessein de lui être fidèle, un homme qu'elle estime : M. de Clèves qui, dès le premier abord, avait conçu pour elle un amour extraordinaire. Peu de temps près ce mariage de raison,

qui réduit le qualitatif au quantitatif et les thèmes à des procédés Donc les lectures d’Emma ont une fonction mystificatrice et expliquent ce que Flaubert appelle la «  fausseté » de son héroïne , car elle contribue à lui faire confondre le paraître et l’être «  Au lieu de suivre la messe, elle regardait dans son livre les vignettes peintes bordées d’azur...  » (l.17). Les images pieuses ne font qu’enrichir

descrescendo : avant le mariage de Charles et d’Emma (Chap 1, 2, 3 de la première partie), Emma elle-même est à peine connue du lecteur, et il faudra encore trois chapitres (chap 4, 5, 6) au romancier pour cerner les causes de l’insatisfaction de son héroïne. A la fin du roman, dans les chap 10 et 11, on découvre la ruine financière, morale, puis physique, de Charles après la disparition d’Emma : le personnage s’éteind petit à petit. L’enchaînement des trois parties ⊗Première partie : Emma jeune

descrescendo : avant le mariage de Charles et d’Emma (Chap 1, 2, 3 de la première partie), Emma elle-même est à peine connue du lecteur, et il faudra encore trois chapitres (chap 4, 5, 6) au romancier pour cerner les causes de l’insatisfaction de son héroïne. A la fin du roman, dans les chap 10 et 11, on découvre la ruine financière, morale, puis physique, de Charles après la disparition d’Emma : le personnage s’éteind petit à petit. L’enchaînement des trois parties Première partie : Emma jeune fille

à terre. Le rituel religieux est illusoire face à la mort selon Flaubert. Mais cette scène réaliste est sublimée par ce que l'héroïne fait de sa mort, par la force romanesque de ce personnage qui transpire jusque dans son agonie, à commencer par la sensualité qui se dégage de la scène de l'extrême-onction. La fin d’une héroïne romantique A. Mort d’une femme amoureuse • Inversion des valeurs du crucifix «L'homme Dieu», il met l'homme avant Dieu. Le crucifix est un élément essentiel