Une Mort Heroique Baudelaire

La fascination s’accompagne d’une forme de stupeur. Elle est indéniablement renforcée par le choix d’un narrateur interne. Pour autant, c’est sans doute Steinbeck qui va le plus loin dans la transformation de la figure maternelle en personnage héroïque. Ces figures maternelles éclipsent donc les autres personnages. Mais elles sont également, à des degrés divers, rassurantes et fascinantes. Ces trois textes, malgré des nuances importantes, se présentent donc bien comme des éloges. Nous sommes

Derrière un mur, marmonne encor De haut en bas, sur le village. Un dernier bruit de patenôtres1. les appentis et les maisons Une pauvresse aux longues mains, S'échouent, ainsi que choses mortes. Du bout de son bâton tâtonne le filet dort : et les poissons De seuil en seuil, par les chemins ; Sèchent, pendus au seuil des portes. Le soir se fait et c'est l'automne. Un chien sursaute en longs abois;

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Madame Bovary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Baudelaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Fleurs du mal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

| | | |8 |G. Flaubert, créateur du roman moderne. Le degré zéro de l’écriture. Catégories du roman réaliste | | | |9 |La poésie parnasienne. L’union de l’art et de la science, le culte de la beauté. Baudelaire | | | |10 |Le théâtre sous le Second Empire. Du théâtre de boulevard aux “pièces à thèses” | | | |11 |La critique au XlX-e siècle. Sainte-Beuve et la critique impressionniste. H. Taine

quatrain à rimes croisées (d/e/d/e = sonnet à forme française) ou à rimes embrassées (d/e/e/d = sonnet à forme italienne ou marotique) constitue une strophe unique : un sizain. - Choix privilégié du décasyllabe puis de l’alexandrin comme vers héroïque - Respect de la césure à la 4ème syllabe pour les décasyllabes - Adoption de l’alternance des rimes, que Ronsard réclame pour facilité l’accompagnement musical des poèmes « si de fortune tu as composé les deux premiers vers masculins, tu

une direction déterminée, par un destin, par exemple, mais surviennent comme la vie s'écoule. LA GUERRE, LE FRONT Chapitre 1, page 7 : dialogue avec Arthur Ganate ; l'engagement. Chapitre 2, page 11 : avec le colonel au milieu de la route ; la Mort ; la distribution de viande. Chapitre 3, page 22 : le général des Entrayes, le commandant Pinçon, l'errance dans la nuit, les villages qui brûlent. Chapitre 4, page 31 : le lieutemant de Sainte-Engence, le capitaine Ortolan ; page 33 : vivre dans

Histoire Générale Histoire littéraire 1610 : Mort d'Henri IV - Avènement de Louis XIII - Régence de Catherine de Médicis 1624 : Richelieu ministre 1634-1635 : Fondation de l'Académie Française 1643 : Mort de Louis XIII - Avènement de Louis XIV - Régence de Anne d'Autriche - Mazarin ministre 1661 : Règne de Louis XIV 1715 mort de Louis XIV Nombreux courants philosophiques et littéraires (burlesques, mondains et précieux, doctes, libertins...) Le baroque 1636 début de l'œuvre de Corneille

Effet visé Genre premier Thèmes, topoï Procédés rhétoriques et stylistiques spécifiques tragique Susciter la terreur, la pitié, contrôler les passions (catharsis) Tragédie grecque, tragédie classique française Fatalité, mort du héros… Références à la mythologie, dilemme, procédés d’amplification, lexique du désespoir, ponctuation expressive… lyrique Exprimer des émotions, des sentiments personnels, célébrer Poésie, ode Bonheur, en malheur, nostalgie

au développement des arts. Il y a une multiplication des genres, un retour de l’antiquité et une défense du savoir. Dans la cour de Philippe d’Alsace, à Flandre, Chrétien de Troyes écrit Perceval ou le Conte du Graal. Il n’a pas fini car il est mort avant de l’achever. Une autre œuvre très importante de Chrétien est Cligès ou la Fausse Morte, où on retrouve le roi Arthur. C’est un conte où l’on parle symboliquement de l’union du savoir et de la chevalerie (le symbolisme s’emploie beaucoup)

procurer un plaisir à la lecture et durant la représentation sont vraiment incompatibles.       Dans la même interview, Gilles Aillaud dit aussi que, pour lui, mettre en scène Bérénice « c’est comme si on voulait mettre en scène un poème de Baudelaire ». Cette phrase rejoint un peu certaines critiques faites à Bérénice lors de sa sortie, qui consistaient à reprocher à la pièce de n’être qu’un poème. Ces reproches se fondent principalement sur le fait que Bérénice est un texte poétique avec un