Une nuit sur le mont Chauve

de Vinci qui dessina les figures de son “De divina proportione” (1509) n regardant avec attention autour de nous, nous apercevons des objets, des plantes, des animaux, des personnes… En observant le ciel, nous voyons le soleil, la lune et, si la nuit est noire, le ciel nocturne et les étoiles. Tout ce que nous L’étoile octangle voyons autour de nous est en mouvement et change continuellement de place. Tout ce qui est autour de nous se meut mais dans quoi bouge-t-il ? Nous appelons «espace» le milieu

rétablissement. Il reconnut ses vêtements posés sur une desserte, emballés dans un sac plastique transparent. Couverts de sang. Seigneur ! Ça a dû être un sacré choc ! Il pivota légèrement la tête vers la fenêtre à côté de son lit. Dehors, il faisait nuit. Il ne voyait rien. Juste son propre reflet – un type au teint de cendres, les traits creusés, relié à des machines par des câbles et des cathéters. Des voix résonnèrent dans le couloir. Le médecin revint accompagné d’une jeune femme. Elle avait une

retraite, il faisait partie de l’orchestre et jouait de la flûte. Ses solos faisaient pousser des cris de nostalgie à ces hommes vautrés sur les coussins en train de boire le whisky comme si c’était de la citronnade. Ils hurlaient « Allah ! » et « Ô ma nuit ! Ô ma vie ! ». Dès que Sakina apparaissait, ils posaient leur verre et lui envoyaient des baisers en soufflant sur la paume de leur main. Grande, Sakina soufflait d’un léger strabisme, ce qui la rendait plus attirante encore. Sa longue chevelure noire

retraite, il faisait partie de l’orchestre et jouait de la flûte. Ses solos faisaient pousser des cris de nostalgie à ces hommes vautrés sur les coussins en train de boire le whisky comme si c’était de la citronnade. Ils hurlaient « Allah ! » et « Ô ma nuit ! Ô ma vie ! ». Dès que Sakina apparaissait, ils posaient leur verre et lui envoyaient des baisers en soufflant sur la paume de leur main. Grande, Sakina soufflait d’un léger strabisme, ce qui la rendait plus attirante encore. Sa longue chevelure noire

de l’Empire carolingien mis à mal. La langue dans laquelle ils vont prêter le serment Louis le Germanique en Tudesque (Allemand), et Charles le Chauve en langue romane. Normalement, la langue commune est le latin. Cependant, dans les deux royaumes de Louis Le Germanique, en Bavière, il y a un dialecte – le tudesque – et dans le royaume de Charles Le Chauve il y a le dialecte de la langue romane (ancêtre du vieux français). Quand ils vont faire leur serment, ils vont chacun jurer dans leur dialecte

................................................................ 141 Des tarentules .............................................................. 145 Des sages illustres ......................................................... 151 Le chant de la nuit.........................................................155 Le chant de la danse ..................................................... 158 3 Le chant du tombeau ................................................... 163 De la victoire sur soi-même

d'inépuisables arabesques cette rude et mince étoffe de la vie. C'étaient des jeunes filles, de splendides chapes d'évêque, des batailles gagnées, des théâtres pleins de bruit et de lumière, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. C'était toujours fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j'étais libre. Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une

3 Il faut être bien audacieux pour entreprendre l’ascension des sommets de l’Himalaya lorsqu’on n’est pas un professionnel de la montagne. 4 La police procède à l’arrestation de l’agresseur des vieilles dames, qui sévissait surtout à la tombée de la nuit. 5 Les adolescents sont une des cibles privilégiées des publicitaires. 6 La fréquentation de la piscine municipale est en hausse depuis qu’un nouveau bassin, chauffé grâce à des panneaux solaires, est à la disposition de ceux qui craignent l’eau trop

vanité, lui fit penser qu'il aimait éperdument Sémire. Il voulait l'enlever. Les ravisseurs la saisirent, et dans les emportements de leur violence ils la blessèrent, et firent couler le sang d'une personne dont la vue aurait attendri les tigres du mont Imaüs. Elle perçait le ciel de ses plaintes. Elle s'écriait : « Mon cher époux ! on m'arrache à ce que j'adore ! » Elle n'était point occupée de son danger ; elle ne pensait qu'à son cher Zadig. Celui-ci, dans le même temps, la défendait avec toute

vanité, lui fit penser qu'il aimait éperdument Sémire. Il voulait l'enlever. Les ravisseurs la saisirent, et dans les emportements de leur violence ils la blessèrent, et firent couler le sang d'une personne dont la vue aurait attendri les tigres du mont Inlaüs. Elle perçait le ciel de ses plaintes. Elle s'écriait : « Mon cher époux! on m'arrache à ce que j'adore !» Elle n'était point occupée de son danger; elle ne pensait qu'à son cher Zadig. Celui-ci, dans le même temps, la défendait avec toute la