Une Ruse Héroïque Gil Blas De Santillane

PROPOSITION DE PLAN : extrait Histoire de Gil Blas de Santillane Gil Blas, héros ou anti-héros ? a. Gil Blas se trouve dans une situation ridicule. Comique de situation : « je feignis d'avoir la colique » (l. 1) : ouverture du texte sur une situation burlesque. → joue le rôle de manière excessive : énumération des actions : « je me mis à grincer les dents, à faire des grimaces et des contorsions effroyables, et à m'agiter d'une étrange façon » (l. 5) → côté hyperbolique accentué

droit. Il va s'inspirer de la littérature espagnole pour écrire. Théâtre : Turcaret, 1709 Roman : Le Diable boiteux, 1707 ; Gil Blas de Santillane, 1715-1735 Gil Blas de Santillane est un roman picaresque. Un héros picaresque est naïf, ambitieux, pas toujours moral et va essayer de s'introduire dans la société. Le roman populaire répond aux attentes des lecteurs. Gil Blas se déroule à la même époque que l'auteur et il y a 12 livres. Cela raconte l'histoire d'un jeune homme qui se retrouve avec

initial a des fins comiques ou satyrique. Roman de chevalerie : L’action se déroule dans un passé lointain avec un cadre assez vague. Récurrence de combat, tournois, affrontement avec des êtres fabuleux pour une quête, amour courtois. Les actes héroïques sont accomplis dans le but de conquérir une femme. Appellations burlesque => ridicule. Les lectures de Don Quichotte conduisent le personnage à imiter les héros de chevalerie. La geste chevaleresque : Ensemble de poèmes épiques du Moyen-Age

cherchant à faire son chemin dans le monde utilisant la ruse face aux expériences et contraintes matérielles qu’il rencontre. Souvent écrit à la première personne, le roman picaresque est le récit des aventures de ce picaro, suivant de ce fait l’itinéraire du héros-narrateur. Souvent seul, son histoire traduit une réflexion sur la place de l’individu dans la société et à sa liberté face aux déterminismes sociaux. Lesage (Gil Blas de Santillane où le héros est d’origine bourgeoise) et Diderot (Jacques

pacotille pour asséner à Argan un diagnostic burlesque, mais moins que le spectateur qui la voit à l'œuvre sur scène. C'est particulièrement vrai des comédies proches de la farce : on peut citer la scène des Fourberies de Scapin où le valet rusé enferme son maître dans un sac et le bastonne, évidemment beaucoup plus savoureuse quand elle est représentée. Spectacle avant tout, la comédie utilise pleinement le principe de la double énonciation. Ainsi en est-il quand les personnages

le valet, l’amoureux, le badin, et parfois la belle-mère. Il y a souvent une action dont l’intrigue est rudimentaire. Ce que la farce cherche c’est à donner un spectacle sur la sottise des gens (stupidité). On met en scène la ruse des personnages (le mari cocu). La ruse se tourne à la confusion de ce qui l’a crée, le trompeur trompé. Exemple : Le Cuvier, farce qui parle d’un couple qui ne s’entend pas et ils décident de faire une liste pour dire ce qu’ils feront chacun. Finalement la farce est

et reliés les uns aux autres par des rimes. La particularité de ces vers est qu’ils sont assonancés (ils ne riment entre eux que par la dernière voyelle accentuée). 2. L’épopée ou la chanson de geste Il s’agit de l’ensemble des actions héroïques guerrières de Charlemagne (800). Les chansons de geste sont relativement longues. Il en existe une centaine en tout. L’épopée ressemble aux hagiographies par la forme (vers assonancés) et par le contenu (histoire de gens qui se sacrifient pour l’Eglise

extrême fraîcheur » au chap. VI). Les figures d’opposition sont aussi présentes le plus souvent : l’antiphrase (mot ou expression dont le sens sous-entendu par l’auteur est inversé, comme dans les premières lignes du chap. III ), l’oxymore (« boucherie héroïque » au même chapitre)… Candide est donc un conte philosophique, un apologue qui raconte des aventures exotiques et comiques, invraisemblables d’un personnage qui, fuyant les dangers et poursuivant une quête amoureuse, découvre le monde que Voltaire

surpasser (« on aurait bien pu lui donner cent marcs d’argent qu’il n’aurait pu avancer d’un pas »). S’y opposent, côté ville, les épices, denrées aussi précieuses que leur parfum, la générosité et la compassion bourgeoise ainsi que le discernement et la ruse du faux médecin. Ce bref « conte à rire » montre bien que la ville et ses usages raffinés ne peuvent convenir à un rustre préférant la puanteur du fumier au parfum délicat des épices. L’opposition entre « vilainie » et « courtoisie » L’étymologie

critique sociale. Vers la même époque, le Roman de Renart est un ensemble de poèmes qui relatent les aventures d'animaux doués de raison. Le renard, l'ours, le loup, le coq, le chat, etc. ont chacun un trait de caractère humain : malhonnête, naïf, rusé... Les auteurs anonymes raillent dans ces poèmes les valeurs féodales et la morale courtoise. Le poète parisien du XIIIe siècle Rutebeuf se fait l'écho de la faiblesse humaine, de l'incertitude et de la pauvreté à l'opposé des valeurs courtoises.