Une Vision Du Bellay

un regard féminin qui les rendent même aujourd’hui particulièrement intrigants et puissants. S’il est difficile de parler d’écriture féminine, il est tout de même légitime de nous interroger sur l’originalité de l’écriture de Louise Labé et de sa vision de l’amour qui se détache subtilement de celle de ses contemporains. De plus et puisque Louise Labé fut souvent décriée comme la première féministe de l’histoire –bien que cela semble anachronique d’employer ce terme- il semble nécessaire de se pencher

(humain), l’humanisme place l’Homme au centre de ses recherches et se préoccupe de sa place dans le monde et s’inspire des textes datant de l’Antiquité. C’est un mouvement intellectuel mené par des savants tels que Guillaume Budé (1467-1540), Du Bellay (1522-1560), Érasme (1469-1536), Montaigne (1533-1592), Rabelais (vers 1494-1553) qui reviennent à l’étude des textes de grands auteurs tels que Platon, Cicéron ou Socrate. Ces études deviennent ainsi le fondement de l’humanisme. Durant le XVIème

Séquence I L’Idee de Bonheur au XVIIIème Siecle Problématique : Quelle(s) vision(s) du bonheur les philosophes des Lumières ont-il défendue(s) dans leurs œuvres ? Objet d’étude : L’argumentation : convaincre, persuader, délibérer Perspective dominante : étude de l’argumentation et de ses effets sur le destinataire Perspectives complémentaires : histoire culturelle et littéraire ; genres et registres Axes d’étude et notions abordées : - Les Lumières : Contexte littéraire et culturel

modèle occidental, la référence : Rome. Derrière Rome, se cache une autre ville : Troie (L’Enéide) Rome elle-même, va devenir un modèle à la Renaissance, naissance du mouvement humaniste. Rome va être le lieu incontournable (Les Antiquités de Rome, du Bellay) II L’opposition ville et campagne La province comme lieu de l’ennui, de l’attente (Le rouge et le noir) Le héros moderne au XIXème siècle, pour devenir héros, doit passer par la ville La ville qui est quasiment véritablement érigé au rang de

l’extrait. Selon Montaigne,  « les bons et anciens poëtes » sont ceux qui font preuve de simplicité dans leurs écrits. Montaigne n’adhère pas à la stylisation pétrarquiste, trop emphatique et artificielle. Il rejoint à ce titre l’avis de Joachim Du Bellay. Les bons poètes se refusent même les petits « ornements » courant en poésie de tout temps. Le propos est si clair qu’ils n’ont nul besoin de le parer de choses superficielles comme des grandes figures de style. Montaigne compare ainsi Catulle et

ou même « L’huître ». La poésie peut aussi être un moyen d’exprimer ses opinions. Certains poètes utilisent la poésie comme un moyen de dénonciation des vices de leur société. Celle-ci comprend alors dans ce cas une fonction polémique. Joachim du Bellay en fait l’expérience, en publiant « les regrets » un recueil dans lequel il critique la cour du pape, l’hypocrisie et la soif du pouvoir en Italie comme en France. Pour Agrippa d’Aubigné, dans son recueil les tragiques il s’agit de faire part de la

regard de la femme son portrait détaillé ¤ Description du cadre et jeunesse du narrateur solitaire en contraste, puis attitude compassée et prétenduement lointaine du narrateur, qui ne réussit guère en fait à s’éloigner tout-à-fait, déjà pris par sa vision. Moment du souvenir et changements internes au narrateur ¤ Une même réflexion générale sur l’amour 2) Texte C / Texte D ¤ Attitude séductrice de la femme presque d’ « acceptation » (le terme est d’ailleurs clairement employé par Flaubert) ¤ Les détails

de file de la théorie de ce mouvement philosophique: il est même surnommé « le prince des humanistes ». Sa pensée a influencé les penseurs européens de son siècle. Il a étudié la théologie, puis il a rompu avec cette éducation pour privilégier une vision du monde dans laquelle l'homme est au centre de toutes les préoccupations (et non plus Dieu). Son programme humaniste est fondé sur la philologie (l'étude des langues anciennes et la lecture du texte original), la morale et la philosophie. Il ne repousse

François Villon offre un regard plus personnel sur le monde. Le XVIe siècle : Le renouvellement de l’écriture poétique Les poètes de la Pléiade : Le genre poétique connaît un essor important sous l’influence des poètes de la Pléiade comme Joachim du Bellay (« les Regrets » : poésie à la fois intime et satirique) et Pierre de Ronsard (« La Franciade » : poésie amoureuse) qui veulent succéder à la poésie antique en proposant une poésie en langue française. Ambition encouragée par François protecteur des

Nicolas Boileau pour fixer les règles du sonnet, nous servira de référence pour identifier comment les quatre autres auteurs ont traité ce genre poétique, à travers les siècles, et nous chercherons à identifier l’effet produit. Au XVIème siècle, du Bellay dans ce poème extrait des Regrets respecte scrupuleusement les contraintes du sonnet, si l'on exclut la répétition des mots "Fortune" et « Muses ». Les thèmes abordés (jeunesse perdue, fuite du temps), le ton lyrique ("las », « mille maux et regrets