Utilité Du Rire

« à attirer l’attention, avec détachement, sur les aspects plaisants ou insolites de la réalité ». Toutefois, dans le langage courant, le sens du terme s’est élargi pour désigner le comique, c’est-à ’dire l’ensemble des procédés visant à susciter le rire ou le sourire. L’humour est distingué par plusieurs concepts : c’est un langage, mais aussi un moyen d’expression. Il joue un rôle essentiel dans l’équilibre de la personne, il libère les tensions et préifs comme véhicule de changement-être employé

qui, rappelons-le, n’est pas toujours le cas dans une communication d’esprit comique. De plus, elle est peut-être drôle d’un point de vue subjectif (selon le bagage émotionnel de chacun) et est même susceptible de provoquer d’autres émotions que le rire chez le spectateur, comme du dégoût, voire de la peur. Dans cette publicité, une distance est prise avec la pure matérialité des bâtons à mâcher pour chiens. Certes, le gag concerne le produit (on fait croire que le produit à vendre est un dentier

instrumentale d’une discipline, comme on pourrait interroger, de façon scandaleuse l’utilisation possible d’un être humain. On peut par ailleurs, se demander dans quelle mesure une discipline pourrait, tout en considérant ses propres fins, avoir une utilité pour un individu ou une société. On pourra donc, dans un premier temps envisager une instrumentalisation de la philosophie pour des objectifs qui lui seraient étrangers, comme la quête d’un pouvoir personnel ou, à une plus grande échelle, l’élaboration

issues du théâtre, du cirque ou du music-hall (tarte à la crème, coup de bâton…). Ce qui est logique puisqu’à l’époque du cinéma muet, beaucoup d’acteurs burlesques, comme Chaplin et Keaton, venaient du music-hall. Différents gags vont provoquer le rire chez le spectateur : - Le gag de maladresse : la cale du bateau sur le chantier naval La situation peut paraître extraordinaire, impossible mais le spectateur rit de l’inconscience et de la gaucherie de Charlot. - Retournement de situation à l’avantage

l'argent. Là aussi dans Les fausses Confidences, c'est une différence essentielle. Lorsque Dorante affirme "elle a plus de cinquante milles livres de rente !", son valet lui répond : "vous en avez bien soixante pour le moins.". Cette remarque fait rire tous le monde par la différence énorme, voire même disproportionnée, mais on retrouve bien un élément essentiel : quelqu'un de riche ne peut épouser quelqu'un de pauvre, c'est contraire au mœurs, et dans le cas où ça arriverait ça ferait débat. A l'époque

s’énervent, crient et se lamentent. Ils ne s’intéressent pas à vous, public, auquel ils tournent souvent le dos. La justesse des mots, la pertinence de chaque réplique donnent un rythme infernal à ces dialogues graves et drôles qui font sourire et même rire. Avec beaucoup d’habileté l’auteur fait se côtoyer le tragique de la situation et les attitudes si désespérantes parfois des personnages qu’elles en deviennent comiques. La dramaturgie implique de vrais héros. Dans ce contexte de milieu d’occupation

langue française, grâce à des auteurs comme Jodelle ou Garnier. On note aussi l’apparition au XIIIème siècle des « farces » : des pièces profanes (non religieuses) condamnées et désapprouvées par l’église. Ce sont des pièces écrites pour faire rire le public des villes. Elles mettent en scène des personnages de la vie quotidienne : bourgeois, marchands, maris cocus, femmes aux mœurs légères. Elles critiquent les mœurs de l’époque. 3. Le XVIIème siècle : l’âge d’or du théâtre. Le XVIIème

moyen de nos fins, nous en exploitons les propriétés régulières, celles qui peuvent être connues scientifiquement, donc faire l'objet de prévisions exactes, partageables dans le cadre de la société. «Mes sens et ma conscience, écrit Bergson dans Le Rire, ne me livrent donc de la réalité qu'une simplification pratique. [... 1 Il est peu probable que l'oeil du loup fasse une différence entre le chevreau et l'agneau; ce sont là, pour le loup, deux proies identiques, étant également faciles à saisir,

références classiques reconnues par Céline. C'est pourquoi on ne sera pas surpris de retrouver dans Voyage un comique digne du grand humaniste. En effet l'extrême noirceur du livre ne doit pas nous cacher la part essentielle du rire, d'autant plus fondamentale que le rire est pour l'auteur une véritable attitude face à la vie, la première défense à adopter contre les maux infligés par la société et la condition humaine. On trouve dans voyage de nombreuses formes comique à commencer par le « gros »

étant une représentation il a besoin d'un grossissement pour toucher le public. Le théâtre a besoin d'une exagération dans l'écriture même du texte : en effet : vocabulaire, situations, passions. Dans le théâtre c’est souvent l’exagération qui fait rire, et pour cela il faut partir de situations tout à fait plausibles pour en faire des situations alambiquées, exagérées… Dans les tragédies, la fatalité du héros apparaît comme exagéré, en effet, les personnages se comportent avec héroïsme en acceptant