Utopie Et Utilité

Rousseau) Cette fiction, tout comme celle de l’état de nature, vise à déterminer ce que devrait être la loi. (c) La fiction du voile d’ignorance. (Rawls) Nous évoquerons cette fiction bientôt. Elle aussi vise à établir ce que devrait être la loi. (4) Les utopies. On peut distinguer deux catégories : les modèles et les repoussoirs. D’un côté, la cité idéale de Platon, l’Utopia de Thomas More ou la Fable des abeilles de Mandeville. De l’autre, Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, Le Procès de Kafka ou 1984

qui pèsent sur la République. L’action relatée dans le Texte 3, la rédaction du journal de Winston Smith, est datée du 4  avril 1984 et fait écho au titre d’un roman paru en 1949. Il s’agit donc d’un récit d’anticipation dans le cadre d’une contre-utopie. Le romancier lance un avertissement  : le totalitarisme, représenté par le système politique de Big Brother et caractérisé par l’omnisurveillance, la police de la pensée, la négation de l’histoire, guette les démocraties modernes. Dès lors le narrateur

bonté est indissociable de la méchanceté, elle la suppose. Ces conceptions taoïstes détruisent les idées manichéennes ou naïves selon lesquelles il serait possible, un jour, que le mal disparaisse et qu’il ne reste plus que le bien (idéologies et utopies sociales, paradis et mythes religieux, etc.). Le pardon Il existe deux types d’injustice, deux manières possibles d’enfreindre la loi. On peut enfreindre la loi dans notre propre intérêt. C’est ce qui se passe le plus souvent (quand on commet une

propagande. L’utilité de l’information se mesure en termes de pertinence (elle me concerne), redondance (je ne l’ai pas déjà, qu’est-ce que cela m’apprend de plus ?) et d’exploitabilité (je peux la réutiliser et je sais comment). Sans confiance et sans utilité, on n’a plus d’information mais de l’in-information ou de la désinformation. Notre horizon numérique est couvert de ponts informationnels qui se combinent, se chevauchent, se croisent, si nombreux que l’on a du mal à s’orienter dans cette jungle de

transcendante, ce n’est pas l’expression du Bien. Mais c’est un absolu. Donc il n’est pas possible de penser un au-delà du bien et du mal, ou de refonder les valeurs morales, car celles-ci, en tant qu’elles mettent en forme les sentiments moraux, ont une utilité. En outre, on comprend, au regard de ce qui sera développé dans la troisième dissertation qu’un problème de méthode, absolument fondamental oppose les deux auteurs. Le texte de Paul Rée est « clair, propret, et sagace », et cela conduit l’auteur à

est l’instrument par lequel les individus obtiennent leur sécurité physique et matérielle. Il est donc caractérisé par deux chose : il n’est pas une fin en soi, l’Etat n’est qu’un instrument, un moyen, il n’est légitime que s’il a une utilité pour l’individu. Hobbes est donc le premier théoricien de l’utilitarisme anglais. C’est ce filon individualiste qui se prolonge avec le second auteur anglais à examiner : John Locke. C. Locke Il est essentiellement

ecoles ne dispensent pas la sagesse, pourquoi les gouvernements ne peuvent maintenir l'ordre, pourquoi les tribunaux ne rendent pas justice, pourquoi la prosperite n'apporte pas le bonheur, pourquoi les projets utopiques n'aboutissent jamais a des utopies ? Ne prenez pas votre decision a la legere. La decision de lire est irrevocable. Si vous lisez, vous ne pourrez jamais retrouver votre etat actuel de bienheureuse ignorance, jamais vous ne pourrez venerer aveuglement vos superieurs, ni dominer vos

societas ibi jus : là où il y a société, il y a du droit. Jestaz définit le droit comme un art de vivre en société. Seules des sociétés mythiques (qui relèvent du mythe) n'ont pas de droit. Dans les grands textes religieux, il n'y a pas de droit. Utopie : Société idéale inventée par un auteur. Ce lien entre société et droit explique que le droit soit particulièrement sensible aux conceptions morales, religieuses, culturelles, anthropologiques d'une société. Chaque société possède son propre droit

consommation sont recrées permettant une « errance ludique » (ex : les Grands magasin durant les fêtes de Noël).  Cette idée conduit à un changement de relation entre l'objet consommé et le consommateur : on ne préfèrera plus un objet en fonction de son utilité, mais plutôt par rapport à la signification globale qu'il dégage (ex : j'achète un mp3 Ipod pour écouter et stocker de la musique mais aussi pour l'image "tendance" qu'il engendre: modernité, dynamisme, mode, …). Baudrillard précise à juste titre

ce jour sur la mondialisation, David Held et al. (1999) tente de résoudre le problème en proposant une définition à la fois suffisamment large pour saisir la nature multidimensionnelle du processus et assez précise pour lui conférer une certaine utilité analytique : 8 « [Globalization is] ...a process (or set of processes) which embodies a tranformation in the spatial organization of social relations and transactions – assessed in terms of their extensity, intensity, velocity and impact – generating