Valérien

torture sans parler, il devient le martyr de la mémoire gaulliste. A partir de 1945, de nombreuses stations de métro sont rebaptisées afin de célébrer les grands noms ou les anonymes de la résistance (Guy Moquet, Honoré d’Estienne d’Orves…). Le Mont Valérien, colline à l'ouest de Paris où 4500 résistants furent fusillés devient un lieu de commémorations. La mémoire officielle a voulu, dès 1945, transmettre des messages plus optimistes, en dissimulant la Collaboration et en mettant en avant les nombreux

et remis aux autorités allemandes. Du 15 au 18 Février 1944, après des mois de torture, les 23 membres du groupe Manouchian sont jugés et condamnés à mort par un tribunal militaire allemand. Les 22 hommes sont fusillés le 21 Février 1944 au Mont- Valérien et, la seule femme de ce groupe, est décapitée à Stuttgart. Les jours suivants leur exécution, 150 000 exemplaires de « l’Affiche rouge » sont placardés dans Paris et en France. L’affichage fut accompagné d’un tract présentant ces libérateurs comme

les discréditer, diffusèrent une affiche de propagande, « L'affiche Rouge** », les décrivant comme criminels et étrangers en plus, ce qui était un double crime. Le groupe Manouchian fut exécuté en même temps que bon nombre de communistes, au mont Valérien. Le Groupe Manouchian, lors de son exécution. ** voir en annexe. Les bêtes féroces, Eugène Pottier, 1881. Chants révolutionnaires. Je vis à l’Hippodrome un dompteur et son fauve,C’était un lion roux, l’œil injecté de sang,Sa gueule rouge

La liste rouge me fait penser a la lettre de Missak Manouchian destiné a sa femme le 21 février 1944 car il en parle ainsi que au poème de Louis Aragon qui été « strophes pour se souvenir » car lui aussi en parle et cela me fait penser au Mt Valérien car ce fut le lieu ou toutes les personnes de la liste rouge furent exécuté . Cette affiche a peu de temps après susciter un petit peu de résistance car certaine personne en pleine nuit remplacé le texte du bas en y écrivant« MORT POUR LA FRANCE »ou

•Lois d'amnistie (1946/1953) : loi qui met fin à une inculpation devant la justice qui ont été crées pour oublier les collaborateurs (politique de l'oublie) •construction de lieux de mémoires -ex : mémorial de la France combattante au mont Valérien •Le cinéma -ex : « La bataille du Rail » (1945) de René Clément 2:La mémoire communiste (cf : 3p59) Le PCF (Parti communiste français) crée des affiches de propagandes et se proclame le parti des 75000 « fusillés » pour

les prisons) sont votées. Quelques points restent tabous comme la collaboration de la France, le Massacre d'Ouradour.. "Nuit et Brouillard" de Renais (1956) a des parties censurées. De Gaulle se fait rassembleur, en 1959, il décide que le Fort Valérien sera un centre de mémoire de la France combattante. Le transfert des cendres de Jean Moulin, Malraux fait des résistants des héros, le gouvernement entretient le mythe du résistancialisme, c'est une idéologie. C- Des mémoires passées sous

FIL Métiers de la Petite Enfance FIL BAFA FIL BAFD FIL PSC1 − Le guide Baby-sitting − Le guide diplôme de l’animation Médiathèque 5, Rue Ledru Rollin 92150 Suresnes ℡ 01 41 18 18 38 Service Petite Enfance de la Ville de Suresnes : 7, rue du Mont Valérien 92150 Suresnes ℡ 01 41 18 15 97 Association Suresnes Information Jeunesse - 27, Ter Rue A. Caron - 92150 Suresnes – Tél : 01 47 72 28 07 - p4/4 

lois qui vont unir tous les français. Puis en 47, 51 et 53 sont votées les lois d'amnistie où on oublie l'histoire, les casiers judiciaires sont comme gommés. De plus, DG va inaugurer des monuments pour célébrer la mémoire résistante (ex : mont Valérien) ou des événements (exs : suppression du 8 mai et on met en place un concours dans les écoles « concours de la résistance »). Le résistancialisme est à son apogée en 1964 avec la cérémonie de transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, qui

République on a la guerre au dedans."         Et tranquillement ils se mirent à discuter, débrouillant les grands problèmes politiques avec une raison saine d'hommes doux et bornés, tombant d'accord sur ce point, qu'on ne serait jamais libres. Et le Mont-Valérien tonnait sans repos, démolissant à coups de boulet des maisons françaises, broyant des vies, écrasant des êtres, mettant fin à bien des rêves; à bien des joies attendues, à bien des bonheurs espérés, ouvrant en des coeurs de femmes, en des coeurs

libérés. Jusqu'en mars 1942, le camp sert de réservoir d'otages de représailles. Les prisonniers sont affamés – une douzaine d'internés sont morts de faim entre août et novembre 1941. Le 14 décembre 1941, 47 internés de Drancy sont emmenés au Mont-Valérien où ils sont fusillés le lendemain avec d'autres otages, des communistes. À partir de 1942 et du tournant de l'Allemagne nazie vers la Solution finale, Drancy passe du statut de camp d'internement à celui de camp de transit, et constitue la dernière